Allemagne (République fédérale d')
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· Du 2 au 28 septembre 1963 a eu lieu, à Berlin-Tegel, un séminaire sur la mise en valeur des forêts tropicales organisé par la Fondation allemande en faveur des pays en voie de développement avec la collaboration de la FAO. Assistaient; à ce séminaire, le troisième de cette série, 27 forestiers venus de 15 pays francophones d'Afrique et d'Asie: Burundi Cameroun, Côte - d'Ivoire , Dahomey, Gabon, Guinée, Haute-Volta, Laos Madagascar, Mali, Rwanda, Sénégal, Togo, Tunisie et Viet-Nam. Cinq des participants dirigent dans leur pays le Service des forêts.
Le séminaire a duré quatre semaines: 17 jours ont été consacrés à des conférences et 11 jours à un voyage d'étude dans les diverses régions présentant un intérêt du point de vue forestier. Les 16 conférenciers avaient tous l'expérience des pays tropicaux et six d'entre eux appartiennent au personnel de la FAO. Le programme couvrait une gamme très variée de sujets; problèmes de boisement, d'administration, d'éducation et de recherche, utilisation des bois tropicaux et autres produits dérivés du bois, planification industrielle, etc.
Le voyage d'étude a débuté par Hambourg et par la visite de l'Institut fédéral de recherche pour l'industrie forestière et les industries du bois de Reinbeck, principal centre d'études forestières mondiales en Allemagne.
· Le Forestry and Timber Bureau vient de faire paraître sous le titre Pinus radiata - a bibliography to 1963 une bibliographie complète des études sur le pin de Monterey publiées jusqu'au 31 décembre 1962, en les classant sous 11. rubriques, d'après le Système Oxford de classification décimale pour la foresterie (ODE); cette bibliographie contient aussi un répertoire dos noms d'auteurs.
Le prix de la publication est de 15 shillings australiens (y compris les frais de port par voie ordinaire). Prière d'envoyer les commandes, accompagnées de leur montant, à l'adresse suivante: DirectorGeneral Forestry and Timber Bureau, Canberra, A.C.T.
· Une «Nomenclature normalisée des essences forestières -Birmanie» (A standard nomenclature of forest plants, Burma) qui comprend une liste des bois commerciaux, a été publiée en 1962; on peut se procurer cette nomenclature en s'adressant au Forest Department, Rangoon.
· La photo de la figure 1 est tirée du film documentaire en oculeur «Entre la vie et la mort», réalisé par la Jean Manzon Films S.A. à :La demande de la Companhia Melhoramentos de Sao Paulo, Indústrias de Papel. Présenté; pour la première fois en septembre 1963 à Sao Paulo pendant «La se maine de l'arbre», le film a, par la suite, été projeté dans tout le Brésil afin d'attirer l'attention des pouvoirs publics et d'alerter l'opinion sur les dangers de dévastation des forêts naturelles et sur l'urgente nécessité; de programmes de reboisement. Cette question est passée au premier plan de l'actualité internationale après les terribles incendies qui ont ravagé en 1963 la région du pin de Paraná au Brésil.
· Careers in conservation, opportunities in natural resources (The Ronald Press Company, 15 East 26th Street New York 10, 1963 v + 141 p.): cette brochure énumère les nombreux débouchés ouverts aux jeunes gens qui s'intéressent à la conservation des forêts. Elle a été préparée pour le Natural Resources Council of America par M. Henry Clepper, Secrétaire exécutif de la Society of American Foresters, qui se consacre depuis longtemps à la cause de la foresterie internationale.
· Economics of the American lamber industry. Dans cette étude (Robert Speller and Sons, Publishers, New York 36, 1962, 231 p. illustr.), M. Joseph Zaremba s'efforce de montrer pourquoi l'industrie du bois est devenue aux Etats-Unis une branche puissante de l'entreprise privée, qui s'oppose à toute intervention. de l'Etat, qu'il s'agisse, des crédits, de la recherche, de la vulgarisation ou d'autres activités propres à favoriser l'essor de l'industrie dans l'intérêt général. M. Zaremba préconise à ce sujet certaines réformes, qui méritent de retenir l'attention.
· Producing, harvesting tend market ing high quality southern timber, par William C. Hopkins (Louisiana State University Press, Baton Rouge, La., 107 p.), compte rendu du onzième Colloque annuel de la foresterie, organisé par la School of Forestry and Wildlife Management et la General Extension Division de l'Université de l'Etat de Louisiane. Les orateurs ont souligné l'importance que présentent la qualité du bois pour le sylviculteur la réduction du coût des opérations de récolte et les problèmes de commercialisation.
· Le développement de la région forestière de Durango, qui entre dans le cadre d'un projet du Fonds spécial mis à exécution par la FAO au Mexique (Inventaire national forestier), comporte deux parties: l'une concerne la gestion et l'exploitation des forêts l'autre la création d'une industrie forestière.
Pour la mise en œuvre de la première partie du projet, une société sans but lucratif (Asociación Civil) a été fondée par l'ensemble des propriétaires de forêts privées ou domaniales de la région, qui s'étend sur environ 2 millions d'hectares; la moitié de cette superficie est couverte par des forêts exploitées commercialement ou susceptibles de l'être. La société se charge des travaux d'aménagement forestier, notamment de la construction de routes, etc., ainsi que de l'exploitation et du transport des produits qui sont vendus aux industries forestières. On envisage d'investir chaque année pendant la première décennie un peu plus de 2 millions de dollars des Etats-Unis, ces fonds provenant en majeure partie de la vente des produits forestiers. Les propriétaires louent leurs terres à perpétuité à la société et perçoivent en retour un revenu annuel fixe par hectare, quel que soit l'endroit où les coupes ont été pratiquées. La moitié des sièges du conseil d'administration est attribuée à l'Etat l'autre moitié aux propriétaires forestiers.
Le développement industriel sera l'œuvre d'un groupe de chefs d'entreprise locaux qui envisagent l'implantation d'une industrie intégrée prenant une fabrique de pâte et papier et des scieries. Bien qu'organiquement distinctes, les deux parties du projet seront cependant étroitement coordonnées du fait que certains de ces chefs d'entreprise sont aussi de gros propriétaires forestiers. La fabrique de pâte et papier absorbera de 350 000 à 400 000 m³ par an et coûtera environ 22 millions de dollars. La création de nouvelles scieries et fabriques de contre-plaqué, ainsi que l'agrandissement des usines actuelles permettront d'absorber 500 000 m³ de bois de qualité supérieure; les opérations coûteront environ 10 millions de dollars.
· Inaugurant en 1963 les cérémonies commémoratives du 400e anniversaire de la fondation de Durango, le Président de la République du Mexique a annoncé le lancement d'une nouvelle politique forestière, comportant notamment l'implantation d'industries forestières dans la région. A cette occasion, il avait été demandé au personnel qui participe à l'exécution du projet du Fonds spécial des Nations Unies (Inventaire national forestier) sous la direction de M. F. C. Hummel (FAO), d'organiser une exposition qui a vivement intéressé le Président de la République et le Ministre de l'agriculture. Ce dernier a d'ailleurs décidé que cette exposition, qui devait initialement durer 15 jours serait prolongée jusqu'à la fin dé l'année.
· L'article de M. D. K. Brooks: «A summary of information on the uses of helicopters in forestry», paru dans le numéro 2 du volume 24 des forestry abstracts publiés par Commonwealth Agricultural Bureaux Farnham Royal (Angleterre) vient dé faire l'objet d'un nouveau tirage (prix: 4 s.). Se fondant sur les études les plus récentes publiées à ce sujet, M. Brooks examine les nombreux cas dans lesquels l'utilisation des hélicoptères a donné des résultats de plus en plus probants et lucratifs.
Les hélicoptères sont aujourd'hui largement employés à de multiples usages: lutte contre les incendies de forêts, photographie et inventaires forestiers aériens, opérations de régénération (semis, transport des jeunes plants et des engrais), protection des forêts (lutte contre les parasites et les maladies, débroussaillage, suppression des essences de mauvaise qualité et de la végétation indésirable). En revanche, leur utilisation pour le débusquage des bois n'a pas encore dépassé le stade expérimental; cependant, les milieux autorisés considèrent généralement qu'il s'agit là d'un corollaire normal de certaines utilisations commerciales ou industrielles de l'hélicoptère et M. Brooks cite l'exemple' d'expériences récentes faites en cette matière aux Etats-Unis, en U.R.S.S., au Canada et au Royaume Uni.
· Practical forestry for the agent and surveyor, par Cyril E. Hart (The Estates Gazette Limited, 28 Denmark Street, London W.C.2, 1962 438 p., illustr.). Le manuel rendra dé grands services aux propriétaires forestiers ou à leurs agents qui risquent d'être déroutés devant l'abondance des nouvelles techniques, I'accumulation des textes de lois et les innombrables études qui traitent des sujets les plus variés, allant de la pédologie à la conversion du bois, et au coût croissant de la main-d'œuvre forestière.
· Dans un livre nouvellement paru sur les «Principes économiques de l'utilisation et de la conservation des ressources forestières» (Académie des sciences de l'U.R.S.S., Moscou, 1963 485 p.) le professeur P. V. Vassiliev examine les problèmes que posent aujourd'hui les multiples utilisations et la conservation des ressources forestières.
Les premiers chapitres analysent les modifications qui se sont produites dans la structure de la consommation mondiale de bois et les perspectives de développement de l'industrie du bois en U.R.S.S. Des données sur l'emplacement actuel des industries forestières, les perspectives de développement régional des industries du bois, et les mesures prises pour conserver les ressources forestières font l'objet d'un chapitre spécial.
L'auteur traite aussi longuement des problèmes d'inventaire et d'évaluation de la capacité industrielle. Il formule un certain nombre de suggestions et de théories intéressantes. Après avoir comparé les systèmes d'inventaire des ressources forestières mis au point par la FAO et les systèmes appliqués en U.R.S.S., le professeur P. V. Vassiliev expose ses propres conceptions.
L'évaluation des coûts, la détermination et l'analyse des prix de revient, ainsi que les questions fiscales sont examinées de façon exhaustive. Le nouveau problème que pose la détermination de la valeur du bois sur pied est aussi évoqué et l'auteur passe en revue les opinions et les suggestions d'un certain nombre d'autres économistes soviétiques ou étrangers.
Dans les derniers chapitres, le pro fesseur P. V. Vassiliev expose en détail les résultats des travaux intéressant la productivité forestière que ses collègues et lui-même ont récem ment effectués. Il examine en parti culier les méthodes , le calcul et d'analyse mises au point par Mme T. A. Koulikova, une diplômée en sciences agricoles, pour déterminer les mesures propres à accroître la productivité forestière et en évaluer les effets.
Ce livre intéressera les chercheurs et les spécialistes dos différentes branches de la foresterie ainsi que les jeunes gens qui accomplissent des études supérieures de foresterie et d'économie. La bibliographie cite 66 titres de publications étrangères. L'ouvrage a été mis en forme par M. N. N. Nekrassov, membre correspondant de l'Académie des sciences de l'U.R.S.S.
· Ce nouveau bâtiment, situé dans l'enceinte de l'Université de Los Andes, Mérida, sera désormais le siège de l'Institut latinoaméricain de recherche forestière:. :La cérémonie officielle d'inauguration a été présidée par M. Victor Giménez-Landínez Ministre de l'agriculture, le professeur Pedro Rincón, Recteur de l'Université de Los Andes, et M. Rafael E. Viloria Diaz, Présidant de l'Institut. Etaient présents \I. N. Altuve Gonzalez, Directeur du Départe,ment des ressources naturelles M. N. A. Osara, Directeur de la Division des forêts et des produits forestiers de la FAO, et M. Lucas Tortarelli, Chef du Groupe consultatif régional FAO sur la recherche et l'enseignement. L'Institut latino-américain de la recherche forestière, fondé dans le cadre du Programme d'assistance technique de la FAO, est maintenant un organisme autonome financé par les contributions de 11 gouvernements de la région.
