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CONTEXTE DE L’ETUDE FOSA

L’Etude Prospective du Secteur Forestier en Afrique, connue sous le sigle de FOSA (Forestry Outlook of Study for Africa), est une initiative conduite par la FAO en partenariat avec tous les pays africains, la Banque Africaine de Développement, la Commission Européenne, des Organismes intergouvernementales régionales et sous-régionales, la Banque Mondiale et d’autres organismes.

FOSA est un processus qui vise à analyser dans quelle mesure le secteur forestier sera en mesure de contribuer au bien-être des Africains, par ses fonctions économiques, sociales et environnementales, dans le futur.

FOSA analyse la situation, les tendances et les forces motrices (points forts) qui caractérisent la foresterie africaine ; présente une vision régionale du secteur à l’horizon 2020 ; et identifie des politiques, des programmes et des possibilités d’investissement qui aideront à faire évoluer le secteur dans les directions souhaitées.

 

Mots clés de la démarche FOSA

Pour expliciter la démarche FOSA GABON :

Un signal fort est un phénomène actuellement identifié et influent sur le secteur de manière importante, actuellement et à court terme 

Un signal faible est un phénomène actuellement peu visible, peu étudié et qui nous semble devoir devenir, dans le futur, un élément important de l ‘activité du secteur. Ce sont, à moyen ou long terme, les futurs signaux forts ;

Une tendance positive est un phénomène qui va dans le sens de la gestion durable des forêts, qu’il dépende du secteur ou de l’environnement économique, politique, et social. Ce sont des éléments qu’il est nécessaire d’appuyer pour que l’avenir soit ce que la société désire ;

Une tendance négative est un phénomène qui pourrait contrecarrer le développement durable du secteur et la contribution des forêts au développement du pays. Ce sont donc des éléments pour lesquels doivent être trouvées des compensations ou des moyens pour les minorer ou en limiter les conséquences ;

Un scénario est une description d’une situation probable avec un nombre de composantes réalisables et reliées logiquement.

Le scénario retenu et proposé est celui qui maximise les tendances positives, les tendances négatives et en minimise pour assurer, sur le long terme, la gestion durable des écosystèmes forestiers.

 

 

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