RAPPELS DES GRANDES LIGNES DE LA REFLEXION STRATEGIQUE A long terme «gabon 2025 »
Avant que le Gabon adhère au concept prospectif FOSA, une réflexion stratégique à long terme «Gabon 2025 » avait déjà été menée par le Ministère de la Planification, de l’Environnement et du Tourisme en 1996. Les objectifs assignés à cette réflexion étaient les suivants :
Définition d’une vision à long terme du développement du Gabon qui prendrait en compte les aspirations profondes des populations, les potentialités du pays et l’environnement international ;
Elaboration d’un guide à la décision et à la gestion du développement, à court et moyen terme, à partir d’une vision claire du futur ;
Renforcement des capacités de réflexion, d’assimilation et d’adaptation des méthodes de la planification du développement, face aux incertitudes du futur.
L’étude, après un sondage auprès des populations, note les préoccupations ci-dessous indiquées :
Les aspirations économiques
Malgré le fait que près de la moitié des Gabonais estime que le secteur privé sera, dans les années à venir, le principal pourvoyeur d’emplois, il se trouve que le second atout du pays reste la forêt, ressource pratiquement inépuisable parce que renouvelable.
Les aspirations technologiques
L’évolution, technologique de la société gabonaise est diversement appréciée. Une majorité des Gabonais relève cependant un recul net des performances des technologies traditionnelles, l’échec du transfert des technologies modernes et le faible endogène d’innovation.
Les Gabonais souhaitent donc unanimement qu’une place de choix soit accordée à la recherche-développement, étant convaincus que le Gabon pourra, dans l’avenir, fabriquer un grand nombre de produits industriels. Ainsi, la fabrication d’un moteur gabonais et l’exportation d’expertises variées sont les objectifs que les Gabonais seraient fiers d’atteindre d’ici l’an 2025.
Les incertitudes critiques pour les années à venir sont notamment :
Le pétrole ;
Les technologies ;
La dette ;
La zone franche.
D’autres faits méritent une attention soutenue :
La création d’institutions d’intégration telles que la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) ;
L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) ;
Les conférences africaines - Africains – Américains ;
La prise en compte des problèmes d’environnement (Projet Forêts et Environnement, Conférence de Rio, PAFT, PNAE, Biodiversité...).