En 1993 et 1994, des sources de semences ont été examinées et documentées à travers toute l’aire naturelle de l’espèce et dans les zones où elle a été introduite. Une récolte et des échanges pilotes de semences ont été entrepris afin d’améliorer les procédures utilisées dans ces opérations difficiles, les graines de neem étant récalcitrantes ou intermédiaires. Un stage de formation a été organisé en 1994 en Inde pour familiariser les collaborateurs du Réseau aux procédures améliorées.
Au total, 25 provenances de 11 pays, représentant toute la variation éco-géographique présente dans l’aire de répartition naturelle de l’espèce ont été décrites et récoltées sur la base de directives communes. Les 25 lots de semences ont été échangés entre 21 pays. Le Tableau 2 montre la répartition des sources de semences. Le Tableau 3 indique les échanges de sources de semences ayant eu lieu en 1995. Le Tableau 4 donne un aperçu des essais de provenances mis en place dans le cadre du Réseau international sur le neem au 30 juillet 1997.
Les essais de terrain sont désormais tous implantés et leur évaluation a commencé. La prochaine étape, très importante, consistera en leur évaluation, ce qui nous renseignera sur l’ampleur de la variation génétique du neem. On pourra formuler des recommandations de provenances pour différents sites en s’appuyant sur les résultats des évaluations. De plus, on obtiendra des informations sur les ressources génétiques à conserver in situ ou ex situ.
A part ses activités principales d’échange de semences et de mise en place d’essais internationaux de provenances, le Réseau comporte plusieurs volets de recherche d’appui relatifs à:
