8. Le Corps commun d'inspection est doté d'un petit secrétariat qui comprend un secrétaire exécutif, sept attachés de recherche, deux assistants de recherche de première classe et huit agents des services généraux. En dépit de l'augmentation du travail au cours des années, les effectifs du secrétariat ont diminué et sont passés de 21 personnes au début à 18 l'heure actuelle. En outre, le taux de renouvellement des titulaires des postes d'attaché de recherche a contribué à diminuer la production du Corps commun. En novembre 1994, un nouveau secrétaire exécutif a été nommé, l'ancien ayant pris sa retraite.
9. Le CCI a souligné la nécessité de renforcer son personnel de recherche. Dans sa résolution 43/221 du 21 décembre 1988, l'Assemblée générale a invité le Secrétaire général, en sa qualité de président du Comité administratif de coordination (CAC), en consultation avec le Corps commun d'inspection, à assurer le maintien d'une capacité de recherche efficace au secrétariat du Corps commun. Au paragraphe 3 de sa résolution 45/237 du 21 décembre 1990, l'Assemblée générale a prié le Secrétaire général d'examiner, dans le cadre du projet de budget-programme pour l'exercice biennal 1992-1993, la capacité du secrétariat du Corps commun d'inspection en matière de recherche et d'analyse afin d'améliorer son fonctionnement, compte dûment tenu de son statut.
10. Dans son rapport à la quarante-sixième session de l'Assemblée générale1, le Corps commun a demandé deux postes supplémentaires d'administrateur. Dans sa décision 46/446, l'Assemblée générale a décidé que ces propositions devaient être examinées par le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB). Donnant suite à cette décision, le CCQAB a, dans son rapport sur le fonctionnement du CCI, exprimé l'opinion suivante: "Le Comité consultatif estime qu'il ne faudrait pas pour le moment songer à augmenter les ressources mises à la disposition du Corps commun. Il examinera seulement le complément de matériel informatique demandé par le CCI dans le contexte du projet de budget-programme, compte tenu de l'accroissement de productivité qui pourrait en résulter" (A/47/755, par. 42).
11. Dans leur rapport à l'Assemblée générale, à sa quarante-huitième session2, les inspecteurs ont déclaré qu'ils s'abstiendraient de redemander le renforcement des effectifs comme ils l'avaient fait dans les rapports précédents, compte tenu des difficultés financières actuelles. Ils ont cependant observé que les propositions demeuraient valables et ont exprimé l'espoir qu'elles seraient approuvées à un moment plus favorable. C'est ainsi que l'Assemblée générale a, dans sa résolution 48/221 du 23 décembre 1993, reconnu entre autres la nécessité de doter le Corps commun d'inspection de moyens adéquats pour lui permettre de s'acquitter de ses fonctions et a prié le Secrétaire général et les chefs de secrétariat des organisations participantes, sans préjudice de l'article 20 du statut du Corps commun d'inspection, d'envisager d'allouer à cet organe des ressources extrabudgétaires et des fonds d'appui au programme lorsqu'il est appelé à entreprendre des tâches précises d'inspection, d'évaluation et L'enquête dans des domaines financés au moyen de ces ressources.
12. En ce qui concerne le budget-programme proposé par le Secrétaire général pour l'exercice biennal 1996-1997, le Corps commun a modéré ses demandes par rapport à l'exercice précédent en proposant de faire passer un poste du niveau P-5 au niveau D-1 et d'obtenir un poste supplémentaire au niveau P-4, qui serait financé, si cela est possible, par le Compte d'appui des opérations de maintien de la paix, en tenant notamment compte du fait que, dans la résolution 48/221, l'Assemblée générale a prié le Corps commun d'étudier les moyens qui lui permettraient d'améliorer ses travaux d'inspection et d'évaluation dans des domaines d'activité précis, tels que les opérations de maintien de la paix et l'assistance humanitaire, et de lui rendre compte à ce sujet.
13. Du fait que sur les 12 rapports que le Corps commun établit actuellement, quatre (un tiers) traitent des opérations de maintien de la paix et de l'assistance humanitaire, le Corps commun n'a que deux possibilités pour satisfaire les demandes de l'Assemblée générale, à savoir demander des ressources en personnel supplémentaires ou redéployer les ressources affectées à d'autres domaines, tels que l'administration et la gestion, ainsi que le développement et la coopération technique. Le Corps commun d'inspection souhaite rappeler à ce propos que, dans son rapport sur les travaux de sa quatre-vingt-deuxième session tenue à Londres en février 1995, le Comité consultatif pour les questions administratives (CCQA) a déclaré que les organisations qui ne pratiquaient pas d'activité de maintien de la paix ont émis des doutes sur l'étendue de l'utilisation des ressources du Corps commun, qui étaient financées en commun, pour ces types d'études, en particulier compte tenu du fait que la formule du partage des coûts excluait les dépenses de maintien de la paix.
14. Bien que les articles 17 et 20 du statut du Corps commun d'inspection définissent clairement les procédures à suivre pour examiner son budget et que celui-ci soit disposé à donner tous les éclaircissements voulus, ces propositions ne figuraient pas dans le budget-programme proposé par le Secrétaire général pour l'exercice biennal 1996-1997 et aucune explication n'a été donnée au Corps commun pour justifier cette omission. Les propositions du Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies concernant le budget du CCI représentent une croissance négative réelle de 0, 27 %.
15. En vertu de l'article 20.1 de son statut, le Corps commun a été invité à présenter son projet de budget au CCQAB qui, à son tour, a exprimé son avis dans son rapport à l'Assemblée générale sur le projet de budget-programme pour l'exercice biennal 1996 - 19973, après avoir reçu du Corps commun des explications détaillées à ce sujet.
16. Dans ce rapport, le CCQAB a notamment exprimé l'avis que la proposition de budget du Secrétaire général concernant le CCI pour 1996-1997 devrait être examiné à la lumière des dispositions de la résolution 48/221 de l'Assemblée générale, en ce qui concernait le programme de travail du Corps commun ainsi que la nécessité de renforcer les mécanismes extérieurs de contrôle, comme l'Assemblée l'avait souligné dans sa résolution 48/218 B du 29 juillet 1994. Le CCQAB a également rappelé en particulier le paragraphe 12 de la résolution 48/221 mentionnée ci-dessus et a recommandé que le Secrétaire général fasse rapport sur les mesures et dispositions prises pour allouer au Corps commun des ressources extrabudgétaires et des fonds d'appui au programme lorsqu'il est appelé à entreprendre des tâches précises d'inspection, d'évaluation et d'enquête dans des domaines financés au moyen de ces ressources. Une décision et des directives de l'Assemblée générale dans ce domaine seraient extrêmement utiles au CCI.