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V. Programme de travail


V. Programme de travail

17. Le Corps commun a arrêté son programme de travail pour 1995 et son programme de travail préliminaire pour 1996 et au-delà (voir annexe II et document A/50/140). Comme on peut le lire dans le document A/50/140, la liste est provisoire et ne signifie pas nécessairement que le CCI réalisera toutes les études. Les programmes de travail sont suffisamment souples pour permettre, le cas échéant, d'ajouter des questions prioritaires nouvelles.

18. En établissant son programme de travail, le Corps commun a été guidé par un objectif fondamental, à savoir maintenir les résultats à un niveau élevé et améliorer la qualité et la pertinence de ses rapports. Les inspecteurs savent pertinemment qu'un programme de travail bien équilibré, souple et réaliste est un élément essentiel dans ce domaine. Le programme de travail pour 1995 constitue donc un pas important dans l'élaboration d'une stratégie concrète pour les activités du Corps commun.

19. Tous les efforts ont été déployée pour se conformer aux dispositions du statut du CCI, en particulier les articles 5 et 9; aux résolutions pertinentes des organes délibérants des organisations participantes, en particulier les résolutions 47/201 du 22 décembre 1992 et 48/221 (par. 3, 4 et 13) de l'Assemblée générale ainsi que les directives et procédures internes du Corps commun.

20. En établissant son programme de travail conformément à l'article 9.1 de son statut, le Corps commun s'est efforcé dans la mesure du possible de tenir compte des préoccupations exprimées par les organes délibérants des organisations participantes ainsi que par leur secrétariat et les organes internes et externes de contrôle. En fait, les secrétariats ont émis des suggestions en ce qui concerne les programmes de travail du Corps commun, ce qui n'a pas été le cas des organes délibérants et de plusieurs organismes extérieurs de contrôle. D'autres organismes extérieurs de contrôle ont également été priés de faire davantage d'observations concernant les programmes de travail du CCI. Ces divers organes constituent une source indispensable d'idées concernant les questions dont le CCI doit se saisir.

21. Le Corps commun s'est néanmoins efforcé d'inclure dans son programme de travail des questions prioritaires importantes relevant de sa compétence et d'apporter une contribution importante à la solution de problèmes concrets en présentant des recommandations pratiques et orientées vers l'action.

22. Des efforts ont été déployés pour coordonner le programme de travail du CCI avec ceux d'autres organes extérieurs de contrôle. Il a également été tenu compte de la nécessité de parvenir à un meilleur dosage des activités d'évaluation, d'enquête et d'inspection, conformément aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale.

23. Le rapport annuel du CCI porte actuellement sur la période de juillet à juin, alors que le programme de travail du Corps commun couvrait jusqu'ici l'année civile. La plupart des organes délibérants des organisations participantes se réunissant entre l'été et l'automne, il n'y avait pas de synchronisation entre les calendriers des réunions des organisations participantes et le programme de travail du CCI. Pour éviter ce décalage, le Corps commun a décidé de modifier le cycle de son programme de travail en remplaçant la période janvier-décembre par la période juillet-juin. Cette décision vise essentiellement à répartir les études prévues par le programme de travail tout au long du nouveau cycle et ainsi de régulariser la charge de travail dans toute la mesure possible pour assurer la présentation en temps voulu de ses rapports aux organes délibérants intéressés, en particulier l'Assemblée générale. Le programme de travail pour 1995-1996 devrait donc être considéré comme un programme de transition qui empiétera quelque peu sur le programme de travail pour 1995.

24. Le programme de travail vise également à axer les efforts du Corps commun sur les domaines d'importance et de pertinence pour le système des Nations Unies, en particulier ceux qui ont des incidences sur l'efficacité des services; les méthodes optimales de gestion; l'établissement de normes communes ou comparables et le renforcement de la coordination entre les organisations participantes.

25. Sur l'ensemble du programme, cinq questions concernent les Nations Unies, sept l'ensemble du système et deux plusieurs organisations. En ce qui concerne les domaines d'activité, huit sont consacrés à l'administration et à la gestion, deux à la coopération pour le développement, deux aux opérations de maintien de la paix et les questions connexes, et deux à l'assistance humanitaire.

26. Ce programme de travail étant décrit et analysé dans le document A/50/140, il ne figure pas dans le présent rapport et le Corps commun estime qu'il est temps d'abandonner l'habitude de répéter la description et l'analyse de ses programmes de travail dans ses futurs rapports annuels.

27. Dans sa résolution 45/237 du 21 octobre 1990, l'Assemblée générale a prié le CCI d'inclure dans son rapport annuel un résumé de ses rapports et recommandations. Le Corps commun fait cela depuis des années. L'expérience a cependant prouvé que cet exercice est une répétition inutile, car ces recommandations du CCI ont déjà été approuvées par les organes délibérants pertinents, notamment l'Assemblée générale. Si celle-ci n'y voit pas d'inconvénient, le Corps commun estime judicieux d'abandonner cette pratique et de consacrer ses efforts au suivi et à la mise en oeuvre de celles de ses recommandations qui ont été approuvées par les organes délibérants.

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