11.1 Division du Cap-Vert
11.2 Division des Sherbro
On a fait appel aux classifications suivantes (Tableau 9), aux fins de comparaison de l'état d'exploitation des différents stocks dans les deux divisions:
Tableau 9
Classification adoptée pour exprimer l'état d'exploitation des différents stocks
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Captures/potentiel |
Etat des stocks |
Etat d'exploitation |
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0 |
Vierge |
0 |
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0-50 |
Modérément exploité |
1 |
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50-80 |
Intensive exploitation |
2 |
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80-100 |
Pleinement exploité |
3 |
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<100 et F>F max.pot. |
Surexploité |
4 |
Cette division comprend les zones de plateforme au large du sud de la Mauritanie, de la Sénégambie, de la Guinée et de la Guinée-Bissau. Sur la base des données de capture et d'effort japonaises et polonaises, on a estimé les captures potentielles de poissons démersaux Brachydeuterus auritus non compris entre 150 000 et 180 000 tonnes pour l'ensemble de cette division. Avec des prises totales de l'ordre de 150 000 tonnes pour la période 1970-71, les stocks démersaux de ce secteur sont sans doute pleinement exploités.
Antérieurement à 1972, les flottilles japonaise et polonaise rejetaient certaines espèces, mais après cette date, les quantités jetées ont diminué, à mesure que les importations de poisson des pays bordant le golfe de Guinée augmentaient. En conséquence, on n'a pas utilisé les données de capture/effort nominales des flottilles japonaise et polonaise aux fins de l'évaluation. Selon Domain (sous presse), le potentiel de Brachydeuterus auritus pourrait être de l'ordre de 50 000 tonnes pour cette division. Cette espèce n'est actuellement pas commercialisée. On croit savoir que les captures sont relativement faibles et que, par suite, le taux d'exploitation est modéré. Domain (sous presse) conclut que les sparidés et les soles communes sont pleinement exploités à l'heure actuelle. Compte tenu de l'insuffisance des informations dont on dispose sur les captures totales, le Groupe n'a pas été en mesure d'évaluer l'état des stocks démersaux distribués au large de la Guinée et de la Guinée-Bissau. Selon les informations présentées par Zupanovic, 20 000 tonnes constituerait un chiffre minimum pour les captures réalisées au large de la Guinée. Il y a sans doute là une sous-estimation. Si l'on compare ce chiffre à l'estimation préliminaire du potentiel, à savoir 40 000 à 60 000 tonnes, on en vient à conclure provisoirement que l'exploitation des stocks démersaux de la région pourrait encore présenter un caractère modéré.
On a estimé le potentiel de la division à 40 000 tonnes. Faute de données sur les captures totales, il n'a pas été possible d'évaluer l'état de son exploitation.