Le séminaire propose les suites à donner ci-après:
(a) Les gouvernements participants doivent prendre rapidement des mesures pour l'intégration des avant-plans de développement national dresses au cours du séminaire aux plans nationaux de développement économique/développement des pêches. Il pourrait être nécessaire à cette fin que des consultations aient lieu dans chaque pays entre les représentants des Départements des pêches (à la fois à l'échelon national et régional ou au niveau de l'état selon les cas), les unités de planification nationales, et les organismes d'assistance.
(b) Les avant-plans nationaux de développement de l'aquiculture doivent former la base des demandes d'assistance dans ce domaine. Les mesures à prendre doivent faire état de l'aide demandée aux sources du PNUD pour la mise en oeuvre des plans dans le cadre du Programme par pays du PNUD. Les projets requérant l'assistance de sources bilatérales et multilatérales doivent être établis si nécessaire avec l'aide de consultants à contrat de brève durée. Les aquiculteurs des Bureaux régionaux de la FAO et les spécialistes des projets FAO/PNUD (nationaux, régionaux et interrégionaux) doivent fournir l'aide indispensable À cet égard.
(c) Le Programme de développement et de coordination de l'aquiculture (ADCP) doit rendre disponibles des que possible les services d'une équipe d'experts pour la conduite d'études de faisabilité dans les pays participants.
(d) L'ADCP doit formuler des propositions détaillées en vue de la création d'un Centre régional d'aquiculture pour la recherche et la formation, lie aux centres nationaux des mêmes disciplines. La création de ce centre doit avoir lieu rapidement.
(e) A titre provisoire, l'ADCP doit organiser un programme spécial de formation accélérée dans des centres appropries à l'instruction d'un nombre suffisant de candidats anglophones et francophones, afin de déclencher les opérations élargies de développement dans les divers pays de la région.
(f) Une fois recrute le personnel aquiculteur nécessaire, les Bureaux régionaux de la FAO à Accra et au Caire doivent établir un réseau pratique de rassemblement et de diffusion des renseignements d'intérêt particulier pour les pays africains. Il y a lieu d'étudier les moyens et les voies propres à favoriser les échanges de personnel et l'organisation de voyages d'étude pour les cadres.
(g) Le Bureau régional de la FAO d'Accra doit prévoir, en coopération avec l'ADCP, des consultations sur les possibilités de développement de l'aquiculture dans les pays africains les moins avances afin de formuler des plans spéciaux pour la solution de leurs problèmes particuliers.
(h) Le Comité des pêches continentales d'Afrique (CIFA) et la FAO devraient lors de la prochaine session à Accra, Ghana, en septembre 1975, étudier les moyens de réglementer l'introduction des espèces exotiques et la prévention des maladies contagieuses pour les poissons ainsi que de la pollution dans le domaine de l'aquiculture.
(i) L'ADCP doit assurer la coordination des programmes bilatéraux et multilatéraux d'assistance à l'aquiculture afin de garantir le meilleur emploi possible dés programmes d'aide. Cette mesure devrait aider les gouvernements à obtenir l'assistance financière dont ils ont besoin pour leurs efforts de développement.