Même en travaillant de façon «holistique», en incluant dans le dialogue la participation de tous ceux qui sont concernés, la détermination des essences prioritaires est toujours très difficile. Un des facteurs qui pourrait influencer de façon négative l'obtention d'une sélection réaliste des essences prioritaires, bien qu’il passe inaperçu, est la subjectivité de l'expert responsable de l'élaboration du rapport national concernant les essences forestières les plus importantes du point de vue socio-économique.
Dans le cas particulier de Sao Tomé-et-Principe, parce qu'il n'y a pas d'enregistrements (chiffres) précis en ce qui concerne le nombre des différentes essences par écosystème, les décisions sur la localisation et l'aménagement des ressources génétiques se sont basées presque exclusivement sur des estimations aidées par les connaissances et les expériences que le point focal et les deux autres membres de la commission chargée de l'évaluation nationale possèdent sur les écozones et leurs ressources génétiques respectives. Cette situation génère beaucoup d'incertitudes et d'irréalité quant à la détermination des essences prioritaires.
L’annexe 2 présente les 20 essences jugées prioritaires en ce moment à Sao Tomé-et-Principe pour des opérations de conservation, d’amélioration génétique et d’acquisition de connaissances. Sans négliger leur importance socio-économique dans la sélection de ces essences, nous avons pris en compte toutes les catégories floristiques, depuis les essences des forêts d'ombre et secondaires, qui subissent aujourd'hui une pression sociale grandissante et sans distinction, jusqu'aux essences aux affinités afromontagnardes (dont quelques-unes sont endémiques) dont l'utilisation est de plus en plus importante.
