PRODUCTION VÉGÉTALE ET PROTECTION DES PLANTES


    DL/SWA (Cat. 1)

Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la partie orientale de son aire de répartition en Asie du Sud-Ouest (AGP-701)

(Article XIV de l'Acte constitutif)

Origine

L'Accord portant création de la Commission a été approuvé par la Conférence à sa douzième session (1963, Résolution 44/63) sur la base des recommandations faites lors des réunions des États Membres de la FAO directement intéressés (Téhéran, 1962 et Rome, 1963) et du Comité FAO de lutte contre le criquet pèlerin à sa huitième session (1963). L'Accord est entré en vigueur le 15 décembre 1964 et a été amendé par la Commission à sa douzième session (1977), puis approuvé par le Conseil à sa soixante-douzième session (1977, Résolution 5/72).

Rôle

Les membres s'engagent à prendre toutes les mesures possibles pour combattre les infestations acridiennes sur leur territoire et pour réduire les dégâts aux cultures, en adoptant certaines dispositions essentielles, comme suit:

  1. assurer un service permanent de renseignements et de signalisation acridiens;
  2. assurer un service permanent et adéquat de lutte antiacridienne;
  3. constituer des réserves d'insecticides, ainsi que d'équipement pour l'application de ces produits;
  4. encourager et appuyer, dans la limite des ressources dont dispose le pays, les activités jugées souhaitables par la Commission dans le domaine de la formation, de la prospection et de la recherche, y compris au besoin l'installation de stations nationales de recherche sur le criquet pèlerin;
  5. participer à la mise en œuvre de toute politique commune de lutte antiacridienne ou de prévention acridienne que peut approuver la Commission;
  6. faciliter l'entreposage de tout l'équipement antiacridien et de tous les insecticides détenus par la Commission et en autoriser l'importation ou l'exportation sans restriction et en franchise, ainsi que faciliter leur libre circulation à l'intérieur du pays;
  7. fournir à la Commission toutes les informations pouvant être nécessaires à la bonne exécution de ses tâches.

 

Première session

Décembre 1964.

Composition

États Membres et membres associés de l'Organisation, situés dans la région, qui souscrivent à l'Accord conformément aux dispositions de l'Article XV dudit Accord. La Commission peut, à la majorité des deux tiers de ses membres, admettre à la qualité de membres d'autres États de la région qui font partie de l'Organisation des Nations Unies, de l'une de ses institutions spécialisées ou de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

La qualité de membre entraîne l'obligation de contribuer au budget de la Commission selon un barème de contributions fixé par celle-ci.

Composition actuelle:

Afghanistan
Inde
Iran, Rép. islamique d' Pakistan

Langue de travail

Anglais.

Règlement intérieur

Règlement général de l'Organisation.

Sessions

Annuelles (sauf en 1976); biennales depuis 1981.

Réalisations 1998-99

La vingt et unième session de la Commission s'est tenue à Delhi (Inde) du 25 au 27 novembre 1998. Elle a été précédée par une réunion du Comité exécutif (23 et 24/11). Les principales recommandations formulées concernaient des améliorations de la communication et de la collaboration au sein des quatre États Membres (Afghanistan, Inde, République islamique d'Iran, Pakistan), et entre eux. La Commission a également demandé à la FAO d'envisager le rétablissement du poste de Secrétaire de la Commission à plein temps. Certains États Membres ayant accepté de payer une partie des arriérés qu'ils devaient au Fonds fiduciaire de la Commission, un budget plus de deux fois plus élevé que le budget habituel a été approuvé en 1999. La prochaine session de la Commission doit se tenir à Téhéran (République islamique d'Iran) en septembre 2000.

    PPC/AP (Cat. 1)

Commission phytosanitaire pour l'Asie et le Pacifique (RAPA-704)

(Article XIV de l'Acte constitutif)

Origine

Créée en vertu de l'Article II de l'Accord sur la protection des végétaux pour la région Asie du Sud-Est et Pacifique qui a été approuvé par le Conseil à sa vingt-troisième session (1955) et est entré en vigueur le 2 juillet 1956. Le champ d'application géographique dudit Accord a été élargi le 16 août 1969 à la suite de l'approbation par le Conseil à sa quarante-neuvième session (1967, Résolution 2/49), de l'amendement de l'Article I a). La suppression des mots "du Sud-Est" dans le titre de l'Accord et le changement de nom du Comité en "Commission phytosanitaire pour l'Asie et le Pacifique" ont été proposés par le Comité à sa onzième session en septembre 1978 et approuvés par le Conseil à sa soixante-quinzième session en juin 1979. Les nouveaux titres ont pris effet le 16 février 1983 pour toutes les parties contractantes à l'Accord. Un amendement au paragraphe a) de l'Article I de l'Accord, visant à inclure la République populaire de Chine dans la définition de la région a été soumis par la Commission, à sa treizième session (avril 1983), et approuvé par le Conseil, à sa quatre-vingt-quatrième session (novembre 1983). La modification est entrée en vigueur le 23 mai 1990.

Rôle

Renforcer la coopération internationale en ce qui concerne les mesures de contrôle phytosanitaire destinées à prévenir l'introduction et la propagation dans la région des maladies et ennemis des végétaux.

Première session

Décembre 1956, en tant que Comité phytosanitaire pour la Région Asie du Sud-Est et Pacifique.

Avril 1983: Première session de l'actuelle Commission, correspondant à la treizième session du Comité.

Composition

Les pays situés dans la région qui deviennent parties à l'Accord conformément à l'Article X dudit Accord.

Composition actuelle:

Australie
Bangladesh
Cambodge
Chine
Corée, Rép. de
Corée, Rép. pop.
  dém. de
Fidji
France
Îles Salomon
Inde
Indonésie
Laos
Malaisie
Myanmar
Népal
Nouvelle-Zélande
Pakistan
Papouasie-Nouvelle-
Guinée
Philippines
Samoa
Sri Lanka
Thaïlande
Tonga
Viet Nam

Langues de travail

Anglais; le français est également utilisé chaque fois qu'un État Membre francophone a fait savoir par écrit au Directeur général qu'il a l'intention de participer à la session.

Règlement intérieur

Règlement général de l'Organisation.

Sessions

Tous les deux ans (biennales).

Réalisations 1998-99

Les principaux événements de la Commission en 1998-99 ont été la vingt et unième session, tenue à Yogyakarta (Indonésie) en juillet 1999, la révision de l’Accord sur la protection des végétaux pour la région de l'Asie et du Pacifique, une réunion du Comité exécutif et deux consultations d’experts.

    DL/NE (Cat. 1)

Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région centrale (AGP-704)

(Article XIV de l'Acte constitutif)

Origine

L'Accord portant création de la Commission a été approuvé par le Conseil à sa quarante-quatrième session (1965, Résolution 6/44), en application de la Résolution 9/61 de la Conférence (onzième session, 1961) et sur recommandation d'une conférence spéciale réunie à Beyrouth (1965). L'Accord est entré en vigueur le 21 février 1967 et a été amendé par la Commission à sa septième session (1976), avec l'approbation ultérieure du Conseil à sa soixante-douzième session (1977, Résolution 5/72). La vingtième session de la Commission, tenue au Caire du 18 au 20 décembre 1994, a examiné la possibilité d'appeler la région "Région centrale" et de modifier en conséquence le nom de la Commission et de l'Accord. Elle a également examiné la modification de la définition de la région visée par l'Accord afin que Djibouti, l'Érythrée, l'Éthiopie et la Somalie puissent devenir membres de la Commission. Cette proposition a été approuvée par le Conseil à sa 108ème session (Rome, 5-14 juin 1995).

Rôle

Les membres de la Commission s'engagent à prendre toutes les mesures possibles pour combattre les infestations acridiennes sur le territoire de leur pays et réduire les dégâts causés aux cultures en adoptant les dispositions suivantes:

  1. assurer un service permanent de signalisation et de lutte antiacridienne;
  2. constituer des réserves d'insecticides, ainsi que d'équipement pour l'application de ces produits;
  3. encourager et appuyer, dans la limite des ressources dont dispose le pays, les activités jugées souhaitables par la Commission dans le domaine de la formation, de la prospection et des recherches, y compris l'installation au besoin de stations nationales de recherche sur le criquet pèlerin;
  4. participer à la mise en œuvre de toute politique commune de lutte antiacridienne ou de prévention acridienne que peut approuver la Commission;
  5. faciliter l'entreposage de tout équipement antiacridien et de tous les insecticides détenus par la Commission, et en autoriser l'importation ou l'exportation sans restriction et en franchise, ainsi que la libre circulation à l'intérieur du pays;
  6. fournir à la Commission toutes les informations pouvant être nécessaires à la bonne exécution de ses tâches.

 

Première session

Février 1969.

Composition

Les États Membres et les membres associés de l'Organisation situés dans la région qui acceptent l'Accord conformément aux dispositions de l'Article XIV dudit Accord. La Commission peut, à la majorité des deux tiers de ses membres, admettre à la qualité de membres d'autres États de la région qui font partie de l'Organisation des Nations Unies, de l'une de ses institutions spécialisées ou de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Composition actuelle:

Arabie saoudite,
  Royaume d'
Bahreïn
Égypte
Émirats arabes unis
Iraq
Jordanie
Koweït
Liban
Oman
Qatar
Soudan
Syrie
Yémen

Langue de travail

Arabe.

Règlement intérieur

Règlement général de l'Organisation.

Sessions

Annuelles.

Réalisations 1998-99

Pendant la période 1998-99, la vingt-deuxième session du Comité exécutif s’est tenue au Caire du 23 au 25 juin 1998, suivie de la vingt-deuxième session de la Commission, tenue au Caire du 25 au 30 juin 1998. La vingt-troisième session du Comité exécutif s'est tenue à Amman (Jordanie) du 18 au 20 octobre 1999.

Les principales recommandations sont les suivantes: le rétablissement du poste de Secrétaire de la Commission, tel que recommandé à la Conférence de la FAO en novembre 1999, la révision de la convention de la Commission en 1998 pour que puissent y adhérer d'autres pays de la Corne de l’Afrique, l’évaluation des perspectives, l’échange d’informations sur les acridiens, l'exécution d'activités de formation de cadres et techniciens et le développement des activités de recherche dans la région, et l'élaboration d’un cadre de coopération (plateforme) concernant la coordination de la Commission et d’EMPRES.

    DL/NWA (Cat. 1)

Commission de lutte contre le criquet pèlerin en Afrique du Nord-Ouest (AGP-706)

(Article XIV de l'Acte constitutif)

Origine

L'Accord portant création de cette Commission a été approuvé par le Conseil à sa cinquante-cinquième session (1970, Résolution 4/55). L'Accord a été amendé par la Commission à sa sixième session (1977), amendements approuvés ultérieurement par le Conseil à sa soixante-douzième session (1977, Résolution 5/72). La Commission a remplacé le Sous-Comité FAO de coordination des activités de recherche et de lutte relatives au criquet pèlerin dans le nord-ouest de l'Afrique, organe subsidiaire du Comité FAO de lutte contre le criquet pèlerin.

Rôle

Promouvoir les recherches et l'action sur le plan national et international en vue de combattre le criquet pèlerin en Afrique du Nord-Ouest.

Première session

Mars 1972.

Composition

États Membres et membres associés de l'Organisation situés dans la région qui acceptent l'Accord, conformément aux dispositions de l'Article XIV dudit Accord. La Commission peut, à la majorité des deux tiers de ses membres, admettre à la qualité de membres d'autres États de la région qui font partie de l'Organisation des Nations Unies, de l'une de ses institutions spécialisées ou de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Composition actuelle:

Algérie
Libye
Maroc
Mauritanie
Tunisie

La France, l'OCLALAV (Organisation conjointe de lutte antiacridienne et de lutte antiaviaire) et la Ligue des États arabes participent aux sessions en qualité d'observateurs.

Langue de travail

Arabe.

Règlement intérieur

Règlement général de l'Organisation.

Sessions

Annuelles jusqu'en 1983; biennales depuis.

Réalisations 1998-99

Un atelier sur le programme EMPRES s’est tenu à Nouakchott (Mauritanie) en avril 1998, pendant lequel les Membres ont approuvé l’extension du Programme à la région occidentale. La vingt-septième session du Comité exécutif s’est tenue à Nouakchott en 1998. Des ateliers techniques ont eu lieu en février et mai 1999 et une réunion ministérielle informelle s’est déroulée en novembre 1999, sans exception à Rome, afin d’approuver la création de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale avec les neuf États Membres concernés.

La vingt-deuxième session de la Commission s’est tenue à Rabat (Maroc) en juin 1999, et l’Atelier régional sur les pesticides périmés, à Tunis (Tunisie) en novembre 1999.

PPC/C (Cat. 1)

Commission de la protection des plantes dans la zone des Caraïbes (RLAC-701)

(Article VI-1 de l'Acte constitutif)

Origine

Créée par le Conseil à sa quarante-huitième session (1967, Résolution 8/48).

Rôle

Renforcer la coopération intergouvernementale en matière de contrôle phytosanitaire dans la zone des Caraïbes afin d'empêcher l'introduction de maladies et d'ennemis des végétaux et de préserver les ressources végétales existant dans cette région.

Première session

Juillet 1968.

Composition

Font partie de la Commission tous les États Membres et membres associés dont le territoire est situé en totalité ou en partie dans la zone des Caraïbes et qui notifient au Directeur général leur désir d'être considérés comme membres de la Commission.

Composition actuelle:

Barbade
Colombie
Costa Rica
Cuba
Dominique
États-Unis
  d'Amérique
France
Grenade
Guyana
Haïti
Jamaïque
Mexique
Nicaragua
Panama
Pays-Bas
République
dominicaine
Royaume-Uni
Sainte-Lucie
Saint-Kitts-et-Nevis
Saint-Vincent-et-les
  Grenadines
Trinité-et-Tobago
Venezuela

Langues de travail

Anglais, espagnol, français.

Règlement intérieur

Adopté à la première session (1968) et amendé aux troisième (1972) et quatrième (1976) sessions.

Sessions

1968, 1970, 1972, 1976, 1978, 1980, 1981, 1983, 1985, 1987, 1989, 1993.

Réalisations 1998-99

Les activités de la Commission ont été très limitées pendant cette période, pour des raisons financières.

La diffusion de renseignements par l'ORPV est l'une des principales activités de l'année écoulée grâce à la diffusion de circulaires auprès de tous les membres de la Commission donnant des informations sur les nouvelles infestations d'organismes nuisibles et faisant le point des organismes nuisibles importants pouvant faire l'objet de mesures phytosanitaires, et la Commission a également répondu aux demandes individuelles des membres.

En outre, la Commission était représentée en 1999 à la fois à la réunion du Groupe interaméricain de coordination de la protection des végétaux et à la première réunion de la Commission intérimaire des mesures phytosanitaires créée en vertu du nouveau texte de la CIPV.

Le Secrétaire de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) a effectué des études et, en accord avec les États Membres, il a préparé des propositions pour la mise en place d'une organisation indépendante de la santé des végétaux et des animaux qui remplacerait la Commission.

    DLCC (Cat. 1)

Comité FAO de lutte contre le criquet pèlerin (AGP-713)

(Article VI-2 de l'Acte constitutif)

Origine

Créé en janvier 1955 par le Directeur général, conformément à une recommandation du Groupe de travail de lutte contre le criquet pèlerin (1954), pour remplacer, selon une formule plus large, l'ancien Comité de coordination pour la lutte contre le criquet pèlerin dans la péninsule arabique. À sa huitième session (1955), la Conférence a approuvé la création du Comité ainsi que son mandat.

Rôle

Tel que modifié par le Conseil à sa cinquante et unième session (1968, Résolution 3/51):

  1. suivre constamment l'évolution de la situation acridienne;
  2. coordonner les campagnes contre le criquet pèlerin dans la péninsule arabique et dans les autres zones affectées;
  3. promouvoir la coordination générale des activités des diverses organisations et commissions antiacridiennes nationales et régionales;
  4. encourager la coordination des politiques nationales et internationales et les mesures préventives de lutte et de recherche antiacridiennes;
  5. fournir au Directeur général des avis de caractère technique et scientifique sur la situation acridienne et sur les mesures nécessaires pour lutter contre le criquet pèlerin. À cet effet, chaque fois que des questions scientifiques et techniques devront être débattues lors des sessions futures du Comité FAO de lutte contre le criquet pèlerin, quelques experts en acridiens devraient se réunir au préalable pour étudier toutes les questions pertinentes de cette nature qui intéressent l'amélioration et la rationalisation de la lutte contre le criquet pèlerin et faire rapport au Comité à ce sujet;
  6. donner au Directeur général des orientations d'ensemble et des avis de caractère technique sur le programme de travail financé au titre du Fonds fiduciaire international 9161 (criquet pèlerin), et examiner le programme en question; étudier le budget annuel et les rapports financiers concernant les activités au titre du Fonds fiduciaire précité.

 

Première session

Avril 1955.

Composition

États Membres et membres associés touchés par le criquet pèlerin et autres États intéressés.

Composition actuelle:

Afghanistan
Algérie
Allemagne
Arabie saoudite,
  Royaume d'
Australie
Bahreïn
Belgique
Bénin
Bulgarie
Burkina Faso
Cameroun
Canada
Cap-Vert
Communauté
  européenne
  (Organisation
  Membre)
Côte d'Ivoire
Djibouti
Égypte
Émirats arabes unis
Érythrée
Espagne

 

États-Unis
  d'Amérique
Éthiopie
Finlande
France
Gambie
Ghana
Grèce
Guinée
Inde
Iran, République
  islamique d'
Iraq
Israël
Italie
Japon
Jordanie
Kenya
Koweït
Liban
Libye
Mali
Maroc
Mauritanie
Niger
Nigéria
Norvège
Oman
Ouganda
Pakistan
Pays-Bas
Portugal
Qatar
République
  centrafricaine
Royaume-Uni
Sénégal
Sierra Leone
Somalie
Soudan
Suède
Suisse
Syrie
Tanzanie,
  République-Unie de
Tchad
Togo
Tunisie
Turquie
Yémen

Langues de travail

Anglais, arabe, français.

Règlement intérieur

Règlement général de l'Organisation.

Sessions

Annuelles jusqu'en 1982; 1988, 1989. Biennales: 1984, 1986, 1990, 1992.

Organe subsidiaire

Groupe technique sur le criquet pèlerin DLCC (AGP-727) (anglais, français) (1)

Réalisations 1998-99

La trente-cinquième session du Comité s'est tenue à Rome du 24 au 28 mai 1999. Étaient présents des représentants de 35 pays et de deux organisations régionales de lutte antiacridienne. Les principales recommandations qui ont été faites sont les suivantes : a) maintien du fonctionnement du Groupe technique du Comité de façon qu'il organise des examens approfondis de questions techniques spécifiques, les participants n'étant sélectionnés qu'en fonction de leurs compétences techniques; b) mise au point d'un accord pour créer une nouvelle Commission composée de l'ancienne Commission de lutte contre le criquet pèlerin en Afrique du Nord-Ouest et de quatre pays sahéliens supplémentaires, qui seraient tous associés à la lutte préventive contre les acridiens, dont le catalyseur est le programme EMPRES, et c) augmentation du budget du Fonds fiduciaire du Comité afin de couvrir les coûts plus élevés des bourses, l'appui au Groupe consultatif sur les pesticides, une contribution à la production de directives à jour sur le criquet pèlerin et le coût des réunions techniques d'experts qui pourraient être nécessaires.

Avant la session, une réunion du Groupe technique du Comité s'est tenue à Rome du 6 au 8 octobre 1998.

Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture (AGP-725)

(Article VI-1 de l'Acte constitutif)

Origine

Créée comme Commission des ressources phytogénétiques par le Conseil à sa quatre-vingt-cinquième session (1983, Résolution 1/83) à la demande de la Conférence (1983, Résolution 9/83). Elle a été élargie par la Conférence (1995, Résolution 3/95), sous son nom actuel, pour englober toutes les composantes de la biodiversité ayant rapport à l'alimentation et à l'agriculture. Les statuts ont été adoptés par le Conseil (1995, Résolution 1/110), à la demande de la Conférence.

Rôle

  1. Suivre constamment toutes les questions relatives à la politique, aux programmes et aux activités de la FAO dans le domaine des ressources génétiques ayant rapport à l'alimentation et à l'agriculture, notamment leur conservation et leur utilisation durable et le partage juste et équitable des avantages dérivant de leur utilisation, et donner des avis au Directeur général et au Conseil et, selon le cas, à ses comités techniques, et en particulier au Comité de l'agriculture, au Comité des forêts et au Comité des pêches, sur ces questions;
  2. recommander les mesures nécessaires ou souhaitables pour donner l'ampleur voulue, selon les besoins, au système mondial ou aux systèmes sur les ressources génétiques intéressant l'alimentation ou l'agriculture et surveiller le fonctionnement de ses/leurs composantes, en harmonie, en se conformant, chaque fois qu'il convient, à la Convention sur la diversité biologique et autres instruments internationaux pertinents;
  3. servir de tribune intergouvernementale à des négociations et superviser l'élaboration, à la demande des organes directeurs de la FAO, d'autres accords internationaux, engagements, codes de conduite ou autres instruments relatifs aux ressources génétiques ayant rapport à l'alimentation ou à l'agriculture et suivre le fonctionnement de ces instruments;
  4. faciliter et superviser la coopération entre la FAO et d'autres organisations gouvernementales et non gouvernementales internationales s'occupant de la conservation et de l'utilisation durable des ressources génétiques, en particulier avec la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique et la Commission du développement durable des Nations Unies, et tenter d'élaborer des mécanismes appropriés pour la coopération et la coordination en consultation avec ces organisations;
  5. après approbation par les organes directeurs de la FAO, répondre, selon les besoins, aux demandes de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique dans le domaine spécifique des ressources génétiques intéressant l'alimentation ou l'agriculture, dont la fourniture de services d'information et autres à la Conférence des Parties et à ses organes subsidiaires, en particulier dans les domaines des systèmes d'alerte rapide, des moyens d'évaluation et de coordination, en particulier, selon les cas, par le biais du Système mondial pour la conservation et l'utilisation des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture.

 

Première session

11-15 mars 1985 (sous le nom de Commission des ressources phytogénétiques)

Composition

La Commission est ouverte à tous les États Membres et membres associés de l'Organisation qui notifient au Directeur général leur désir d'être considérés comme membres.

Composition actuelle:

Afghanistan
Afrique du Sud
Albanie
Algérie
Allemagne
Angola
Antigua-et-Barbuda
Argentine
Arménie
Australie
Autriche
Azerbaïdjan
Bahamas
Bahreïn
Bangladesh
Barbade
Belgique
Belize
Bénin
Bolivie
Bosnie-Herzégovine
Botswana
Brésil
Bulgarie

 

Burkina Faso
Burundi
Cambodge
Cameroun
Canada
Cap-Vert
Chili
Chine
Chypre
Colombie
Communauté
  européenne
  (Organisation
  Membre)
Comores
Congo, République
  démocratique du
Congo, République du
Corée, Rép. pop.
dém. de
Corée, République de
Costa Rica
Côte d'Ivoire
Croatie
Cuba
Danemark
Dominique
Égypte
El Salvador
Équateur
Érythrée
Espagne
Estonie
États-Unis
d'Amérique
Éthiopie
Fidji
Finlande
France
Gabon
Gambie
Géorgie
Ghana
Grèce
Grenade
Guatemala
Guinée
Guinée-Bissau
Guinée équatoriale
Guyana
Haïti
Honduras
Hongrie
Îles Cook
Îles Salomon
Inde
Indonésie
Iran, République
  islamique d'
Iraq
Irlande
Islande
Israël
Italie
Jamaïque
Japon
Jordanie
Kenya
Lesotho
Lettonie
L'ex-République
  yougoslave de
  Macédoine
Liban
Libéria
Libye
Lituanie
Madagascar
Malaisie
Malawi
Maldives
Mali
Malte
Maroc
Maurice
Mauritanie
Mexique
Mongolie
Mozambique
Myanmar
Namibie
Népal
Nicaragua
Niger
Nigéria
Norvège
Nouvelle-Zélande
Oman
Ouganda
Pakistan
Panama
Papouasie-Nouvelle-
  Guinée
Paraguay
Pays-Bas
Pérou
Philippines
Pologne
Portugal
Qatar
République
  centrafricaine
République
  dominicaine
République tchèque
Roumanie
Royaume-Uni
Rwanda
Sainte-Lucie
Saint-Kitts-et-Nevis
Saint-Vincent-et-les
  Grenadines
Samoa
Sénégal
Seychelles
Sierra Leone
Slovaquie
Slovénie
Soudan
Sri Lanka
Suède
Suisse
Suriname
Swaziland
Syrie
Tanzanie,
  République-Unie de
Tchad
Thaïlande
Togo
Tonga
Trinité-et-Tobago
Tunisie
Turquie
Uruguay
Vanuatu
Venezuela
Viet Nam
Yémen
Yougoslavie
Zambie
Zimbabwe

Secrétaire: José T. Esquinas-Alcázar (AGD)

Langues de travail

Anglais, arabe, chinois, espagnol, français.

Règlement intérieur

La Commission peut adapter et amender son propre Règlement intérieur en fonction de l'Acte constitutif et du Règlement intérieur de l'Organisation et de la déclaration de principes régissant les commissions et comités adoptée par la Conférence.

Sessions

Normalement, une session ordinaire par période biennale, tenue à Rome. Au besoin, des sessions extraordinaires peuvent être convoquées.

Organes subsidiaires

La Commission peut créer des groupes de travail sectoriels intergouvernementaux, en respectant l'équilibre géographique, dans les domaines des ressources génétiques végétales, animales, forestières et halieutiques. Si elle le juge nécessaire, la Commission peut créer d'autres organes subsidiaires. Il y a actuellement deux groupes de travail sectoriels, l'un sur les ressources phytogénétiques, l'autre sur les ressources zoogénétiques.

Réalisations 1998-99

Pendant l'exercice, la Commission a tenu deux sessions. Une session de son Groupe de travail technique intergouvernemental sur les ressources zoogénétiques a eu lieu.

À la cinquième session extraordinaire de la Commission (juin 1998), les États Membres ont poursuivi les négociations pour la révision de l'Engagement international sur les ressources phytogénétiques en harmonie avec la Convention sur la diversité biologique (Résolution 7/93) de la Conférence.

Lors de sa huitième session extraordinaire (avril 1999), la Commission a fait encore progresser ces négociations, et elle a mis en place un Groupe de contact du Président afin de faciliter ce processus. Elle a donné mandat au Président de convoquer des réunions entre les sessions à cet effet, avec un financement extrabudgétaire. La Commission a également examiné le rapport de la première session de son Groupe de travail sur les ressources zoogénétiques et elle a demandé que la FAO continue à élaborer les composantes de la Stratégie mondiale pour la gestion des ressources génétiques des animaux d'élevage et qu'elle coordonne, sous l'impulsion des pays, un Rapport sur l'état des ressources zoogénétiques dans le monde.

La Commission a souligné l'importance et le rôle central de la FAO en matière d'appui et de suivi de la mise en oeuvre et d'examen du Plan d'action mondial pour la conservation et l'utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture. Elle a également reçu des rapports d'organisations internationales qui s'occupent des ressources génétiques utiles à l'alimentation et à l'agriculture et de la biodiversité agricole en général, notamment de la Convention sur la diversité biologique, et a formulé des recommandations pour favoriser la coopération et la coordination. Elle a examiné les politiques et procédures de la FAO dans tous les domaines des ressources génétiques, et est convenue que les activités de la FAO concernant les ressources génétiques des plantes cultivées et des animaux d'élevage devraient être axées sur des travaux normatifs.

CEPM (Cat. 3)

Comité intérimaire de fixation des normes (AGP-728)

(Article VI-4 de l'Acte constitutif)

Origine

Établi par la vingt-septième session de la Conférence en 1993.

Rôle

Le CEMP fournit un appui au Secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) dans le cadre du programme pour l'harmonisation internationale des mesures phytosanitaires. Il sert également d'organe d'examen et d'organe consultatif, formule des recommandations sur l'élaboration et l'acceptabilité des propositions à divers stades d'élaboration et, le cas échéant, il en recommande l'acceptation par la Commission intérimaire sur les mesures phytosanitaires. En coopération avec les organisations régionales de protection des végétaux (ORPV), le CEMP émet des recommandations sur les priorités concernant les normes et directives pour une harmonisation mondiale et aide à la mise en route de leur élaboration.

Première session

Mai 1994.

Composition

Quelque 14 experts nommés par les ORPV et un certain nombre d'experts de pays membres n'appartenant pas à des ORPV. Tous les experts sont nommés par le Directeur général de la FAO.

Langue de travail

Anglais.

Sessions

Les sessions se tiennent à Rome chaque année en mai, à l'exception de la session de 1997 qui s'est tenue en octobre.

Règlement intérieur

Règlement général de l'Organisation.

Réalisations 1998-99

Les cinquième et sixième sessions du CEMP se sont tenues en mai 1998 et 1999 respectivement. Une session supplémentaire abrégée à Braunschweig (Allemagne) a été organisée en septembre 1999 pour mettre définitivement au point une norme. En définitive, le CEMP a approuvé quatre normes internationales pour les mesures phytosanitaires qui ont été présentées à la Commission intérimaire des mesures phytosanitaires et adoptées. Quatre autres normes ont été examinées, révisées et approuvées, afin d'être distribuées aux États pour consultation.

ComPM (Cat. 1)

Commission intérimaire des mesures phytosanitaires (AGP-729)

(Article VI-4 de l'Acte constitutif)

Origine

Créée par la Conférence à sa vingt-neuvième session en 1997.

Rôle

La Commission intérimaire sur les mesures phytosanitaires est le précurseur d'une Commission permanente sur les mesures phytosanitaires qui se concrétisera après l'entrée en vigueur du nouveau texte révisé de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), après acceptation ou adhésion des deux tiers de ses membres. La Commission doit favoriser la mise en œuvre intégrale des objectifs de la CIPV. Elle remplace les organes directeurs de la FAO en tant que mécanisme pour l'approbation de normes internationales pour les mesures phytosanitaires et donne des indications au Secrétariat de la CIPV, tout en étant un centre de communication et de coordination mondiale pour les questions phytosanitaires.

Première session

Novembre 1998.

Composition

Ouverte à tous les membres de la FAO.

Langues de travail

Les langues officielles de l'Organisation.

Sessions

Chaque année, à partir de novembre 1998.

Règlement intérieur

La Commission intérimaire des mesures phytosanitaires a adopté un règlement intérieur provisoire à sa première session en 1998. Celui-ci a été définitivement mis au point à la deuxième session en 1999 et des procédures de fixation des normes devant être jointes en annexe au règlement intérieur ont été convenues.

Réalisations 1998-99

La Commission intérimaire des mesures phytosanitaires (CIMP) a tenu ses deux premières sessions pendant l'exercice, en novembre 1998 et octobre 1999. Ces réunions ont abouti à l'adoption: du règlement intérieur de la CIMP, de quatre nouvelles normes internationales pour les mesures phytosanitaires, de procédures pour la fixation de normes, de procédures de règlement des différends, de points et priorités du programme d'activité et de recommandations adressées au Secrétariat pour l'échange d'informations. Plusieurs groupes de travail ont été créés pour des activités essentielles, telles que la planification stratégique et l'assistance technique, et il a été décidé que le Comité d'experts des mesures phytosanitaires deviendrait le Comité intérimaire de fixation des normes, organe subsidiaire de la CIMP.

 

STATISTIQUES


AFCAS (Cat. 1)

Commission des statistiques agricoles pour l'Afrique (RAFR-701)

(Article VI-1 de l'Acte constitutif)

Origine

À sa onzième session (1961), la Conférence a approuvé l'établissement de la Commission et elle a demandé au Directeur général de créer une commission permanente régionale des statistiques agricoles pour l'Afrique et de lui fournir les services nécessaires.

Rôle

Examiner la situation des statistiques agricoles et alimentaires dans la région, conseiller ses États Membres sur l'établissement et la normalisation des statistiques agricoles dans le cadre général des travaux statistiques de la FAO, et convoquer les groupes d'étude ou autres organes subsidiaires formés des experts nationaux qui sont nécessaires à cette fin.

Première session

Octobre 1962.

Composition

Ouverte à tous les États Membres et membres associés dont les territoires sont situés en totalité ou en partie dans la région ou qui sont responsables des relations internationales de tout territoire non autonome de la région. Se compose des États qui ont notifié au Directeur général leur désir d'être considérés comme membres de la Commission.

Composition actuelle:

Afrique du Sud
Algérie
Angola
Bénin
Botswana
Burkina Faso
Burundi
Cameroun
Cap-Vert
Congo, République
  démocratique du
Congo, République du
Côte d'Ivoire
Éthiopie
Guinée équatoriale
Gabon
Gambie
Ghana
Guinée
Guinée-Bissau
Kenya
Lesotho
Libéria
Madagascar
Malawi
Mali
Maroc
Maurice
Mauritanie
Mozambique
Namibie
Niger
Nigéria
Ouganda
République
  centrafricaine
Rwanda
Sénégal
Seychelles
Sierra Leone
Swaziland
Tanzanie,
  République-Unie de
Togo
Tunisie
Zambie
Zimbabwe

Le Royaume-Uni et les États-Unis d'Amérique assistent aux sessions en qualité d'observateurs.

Langues de travail

Anglais, français.

Règlement intérieur

Règlement général de l'Organisation.

Sessions

1962, 1964, 1966, 1969, 1971, 1973, 1975, 1978, 1981, 1984, 1987, 1989, 1991, 1994, 1997.

Réalisations 1998-99

La Commission a fourni un cadre pour renforcer la participation rapide des États Membres à la mise en oeuvre de l'initiative FAO/Banque mondiale/Département de l'agriculture des États-Unis (USDA) visant à renforcer les systèmes de statistiques alimentaires et agricoles dans les pays d'Afrique.

Elle a permis une prise de conscience et une amélioration de l'appréciation, dans les États Membres, des aspects conceptuels et méthodologiques des questions de sexospécificité dans les activités de collecte des données agricoles.

Elle a fourni des approches pour renforcer les efforts de coopération dans les États Membres afin d'identifier les aspects communs des statistiques forestières et des cultures afin de mettre en commun les ressources pour les activités de collecte des données.

    APCAS (Cat. 1)

Commission des statistiques agricoles pour l'Asie et le Pacifique (RAPA-703)

(Article VI-1 de l'Acte constitutif)

Origine

Créée par la Conférence à sa douzième session (1963, Résolution 41/63), sur recommandation de la sixième Conférence régionale de la FAO pour l'Asie et l'Extrême-Orient (1962). Le nom de la Commission qui était jusqu'alors "Commission des statistiques agricoles pour l'Asie et l'Extrême-Orient" a été modifié par le Conseil à sa quatre-vingt-deuxième session (1982) en "pour l'Asie et le Pacifique".

Rôle

Examiner la situation des statistiques agricoles et alimentaires dans la région, conseiller ses États Membres sur l'établissement et la normalisation des statistiques agricoles dans le cadre général des travaux statistiques de la FAO sur le terrain, et convoquer des groupes d'étude ou autres organes subsidiaires formés d'experts nationaux nécessaires à cette fin.

Première session

Septembre/octobre 1966.

Composition

Ouverte à tous les États Membres et membres associés dont les territoires sont situés en totalité ou en partie dans la région Asie et Pacifique, ou qui sont responsables des relations internationales de tout territoire non autonome de la région (voir Rapport de la quarante-septième session du Conseil, par. 191). Se compose des États qui ont notifié au Directeur général leur désir d'être considérés comme membres de la Commission.

Composition actuelle:

Australie
Bangladesh
Bhoutan
Cambodge
Chine
Corée, République de
États-Unis d'Amérique
Fidji
France
Inde
Indonésie
Iran, Rép. islamique d'
Japon
Malaisie
Myanmar
Népal
Nouvelle-Zélande
Pakistan
Philippines
République
  dém. pop. lao
Royaume-Uni
Sri Lanka
Thaïlande
Viet Nam

Langues de travail

Anglais. Le français est également utilisé chaque fois qu'un État francophone fait savoir qu'il a l'intention de participer à la session.

Règlement intérieur

Règlement général de l'Organisation.

Sessions

1966, 1968, 1970, 1972, 1974, 1976, 1978, 1980, 1982, 1984, 1986, 1988, 1990, 1992, 1994, 1996, 1998.

Réalisations 1998-99

La dix-septième session de la Commission s'est tenue en 1998 à Hohart (Australie). Elle a examiné les progrès faits concernant le projet régional financé par le Japon "Amélioration des statistiques agricoles dans les pays d'Asie et du Pacifique" et a demandé instamment au projet de prendre en compte les besoins de données du secteur privé. Elle a examiné la situation et les dispositions prises en vue de la mise en place du Système d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité, à la fois au plan mondial et au plan international, tout en soulignant la nécessité de formuler une série minimale d'indicateurs généraux. Elle a examiné l'optique stratégique des statistiques agricoles pour le prochain millénaire en notant que les besoins à venir de données exigeront que les organisations statistiques disposent de deux systèmes statistiques, l'un pour fournir des prévisions au plan national, et l'autre pour les statistiques plus locales. Elle a recommandé que l'on incorpore dans la base de données de la FAO davantage de prévisions de la production végétale à l'échelle nationale, et que l'accès à ces données soit facilité par des hyperliens entre les pages web de la FAO et celles des prévisions des divers pays. Elle a examiné les questions émergentes, notamment le géocodage des établissements agricoles, la nécessité de parvenir à un équilibre entre les recensements et les enquêtes, et l'incorporation de l'aquaculture dans le recensement de l'agriculture. Elle a également examiné l'élaboration de statistiques et d'informations forestières dans la région Asie et Pacifique.

FAO/ECE/CES/AGS (Cat. 1)

Groupe d'étude des statistiques alimentaires et agricoles en Europe de la FAO/CEE(ONU)/CSE (ESS-704)

(Article VI-1 de l'Acte constitutif)

Origine

Créé à la suite des recommandations formulées par le Comité des problèmes agricoles de la Commission économique pour l'Europe (CEE) à sa onzième session (1959) et à la suggestion de la Conférence des statisticiens européens (septième session). À cette époque, l'organe créé s'intitulait "Groupe d'étude des problèmes de méthodologie et des définitions intéressant les statistiques agricoles dans les pays d'Europe orientale et occidentale". Il a pris ensuite le titre actuel sur la recommandation de la Conférence des statisticiens européens (douzième session, 1964). Les activités du Groupe d'étude sont menées à bien avec la participation conjointe de la Division de l'agriculture de la Commission économique pour l'Europe, du Secrétariat de la Conférence des statisticiens européens et de la Division de la statistique de la FAO, cette dernière fournissant les principaux services techniques de secrétariat.

Rôle

Examiner la situation des statistiques agricoles et alimentaires en Europe, conseiller ses États Membres sur l'établissement et la normalisation des services statistiques agricoles, et convoquer les groupes d'experts ou autres organes subsidiaires formés d'experts nationaux qui sont nécessaires à cette fin.

Première session

Mai 1960.

Composition

États Membres de la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (CEE) et de la région Europe de la FAO.

Langues de travail

Anglais, français, russe.

Règlement intérieur

Règlement général de l'Organisation.

Sessions

1960, 1962, 1963, 1965 (deux fois), 1966, 1969, 1972, 1974, 1977, 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1989, 1991, 1993, 1995, 1997, 1999.

Réalisations 1998-99

La réunion de 1999 a examiné des questions touchant à l'élaboration et à l'amélioration des statistiques économiques pour l'alimentation et l'agriculture et a mis considérablement l'accent sur la collecte conjointe des données par des organisations internationales de façon à réduire la charge de travail des personnes interrogées. Les participants ont souligné la nécessité de disposer de données de base comparables et à jour pour permettre des travaux internationaux.

(Cat. 3)

Groupe de travail FAO/OEA-CIE/IICA sur les statistiques agricoles pour l'Amérique latine et les Caraïbes (ESS-705)

(Article VI-2 de l'Acte constitutif)

Origine

Créé par le Comité exécutif de l'Institut interaméricain de statistique (IASI) à sa vingt-quatrième session (1964) en tant que Sous-Comité du COINS sur les statistiques agricoles et officiellement approuvé par le Comité pour l'amélioration des statistiques nationales (COINS) lors de sa huitième session (1964). Son nom lui a été donné par la Conferencia de Estadísticos Gubernamentales de las Américas (CEGA) à sa première session (1983); la CEGA remplace le COINS depuis 1981. En 1995, l'IASI s'est retiré du Groupe de travail et a été remplacé par l'Organisation des États américains (OEA) et par l'Institut interaméricain de coopération pour l'agriculture (IICA).

Rôle

Examiner la situation des statistiques agricoles et alimentaires dans la région, conseiller ses États Membres sur l'établissement et la normalisation des services statistiques agricoles, et convoquer les groupes d'étude ou autres organes subsidiaires, formés d'experts nationaux qui sont nécessaires à cette fin.

Première session

Novembre 1964.

Composition

Les membres ne sont pas permanents et sont habituellement choisis pour une session. Le Groupe comprend trois membres de pays américains nommés conjointement la FAO/l'OEA/l'IICA. En outre, des représentants de la FAO OEA/IICA sont membres d'office du Groupe de travail. Le nombre de membres peut être supérieur à trois, selon le sujet étudié. Observateurs: fonctionnaires des services nationaux de statistiques, CEPAL, CIAS, Comité interaméricain du développement agricole (CIDA), Institut interaméricain des sciences agricoles, Union panaméricaine (UPA). Le secrétariat du Groupe de travail est assuré conjointement par la FAO/l'OEA/l'IICA. Les rapports sont établis en commun par la FAO/l'OEA/l'IICA.

Langues de travail

Anglais, espagnol.

Règlement intérieur

Règlement général de l'Organisation.

Sessions

1964, 1965, 1966, 1968, 1970, 1971, 1974, 1982, 1984, 1986, 1990, 1993, 1995, 1999.

Réalisations 1998-99

Le Groupe de travail a donné la priorité à l'amélioration et à l'élaboration de programmes nationaux de statistiques agricoles. Il a également recommandé d'envisager de recueillir des données sur la production végétale/les rendements dans le cadre du Programme de recensement de l'agriculture.

 


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