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Rendre les services de vulgarisation et de conseil sensibles à la nutrition

Le lien entre agriculture et nutrition humaine










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    Book (series)
    L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2023
    Urbanisation, transformation des systèmes agroalimentaires et accès à une alimentation saine le long du continuum rural-urbain
    2023
    Ce rapport fait le point sur les progrès accomplis au niveau mondial en direction des objectifs d’éradication de la faim (cible 2.1 des ODD) et d’élimination de la malnutrition sous toutes ses formes (cible 2.2). Il montre que la faim est demeurée relativement stable au niveau mondial entre 2021 et 2022, mais qu’elle se maintient largement au-dessus du niveau enregistré avant la pandémie de covid-19, et même qu’elle augmente dans de nombreuses régions où les populations n’ont pas encore pu compenser les pertes de revenus occasionnées par la pandémie, ou ont été durement touchées par la flambée des prix des denrées alimentaires, des intrants agricoles et de l’énergie, par des conflits et/ou par des phénomènes météorologiques extrêmes. Le rapport donne également des estimations actualisées concernant les milliards de personnes qui n’ont pas accès toute l’année à une alimentation nutritive, sans danger pour la santé et en quantité suffisante. Il fait apparaître que, dans l’ensemble, nous sommes bien mal engagés pour atteindre l’ensemble des cibles liées à la nutrition. Si des progrès sont observés en ce qui concerne d’importants indicateurs de la nutrition infantile, l’augmentation du taux d’excès pondéral constatée chez les enfants de moins de 5 ans dans de nombreux pays laisse présager un accroissement de la charge des maladies non transmissibles.L’urbanisation progresse dans de nombreux pays et ce rapport montre qu’elle modifie les systèmes agroalimentaires d’une façon qu’il n’est plus possible d’appréhender sous l’angle de la simple dichotomie entre milieu rural et milieu urbain. L’évolution des agglomérations tout le long du continuum rural-urbain et la fonction d’interface que celles-ci exercent en tant que lieux d’échange et d’interactions socioéconomiques modifient les systèmes agroalimentaires et sont modifiées par eux, ce qui n’est pas sans conséquences pour la disponibilité et l’accessibilité économique des aliments sains, et donc pour la sécurité alimentaire et la nutrition. De nouvelles données indiquent que, dans certains pays, ce ne sont plus seulement les ménages urbains mais aussi les ménages ruraux qui achètent une part élevée des aliments qu’ils consomment. Dans plusieurs pays, la consommation d’aliments hautement transformés augmente également dans les zones périurbaines et les zones rurales. Les effets de ces changements sur la sécurité alimentaire et la nutrition des individus diffèrent selon l’endroit où ceux-ci vivent le long du continuum rural-urbain.
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    Booklet
    Manuel de communication et boîte à outils
    2021, Année internationale des fruits et des légumes
    2020
    Also available in:

    À sa soixante-quatorzième session, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé l’année 2021 Année internationale des fruits et des légumes. Le secteur de l’alimentation et de l’agriculture a pour rôle principal de nourrir les populations de façon adéquate. Cela passe par l’accroissement de la disponibilité, de l’accessibilité économique et de la consommation d’aliments variés, sains et nutritifs, conformément aux recommandations alimentaires et aux critères de durabilité environnementale. Ainsi, cette Année internationale des fruits et des légumes offre une occasion exceptionnelle de sensibiliser le public au rôle important des fruits et des légumes dans la nutrition, la sécurité alimentaire et la santé humaine, ainsi que dans la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD).
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    Book (stand-alone)
    Légumes secs et exploitations durables en Afrique subsaharienne 2018
    Also available in:

    En Afrique subsaharienne, l’insécurité alimentaire touche 153 millions de personnes (soit 25 pour cent environ de la population). Le problème pourrait encore s’aggraver du fait de la dégradation constante des sols entraînée par la diminution du taux de matière organique et les apports insuffisants en éléments nutritifs. Plus de 75 pour cent des terres agricoles africaines pourraient être classées comme «dégradées» d’ici à 2020. Cette situation est susceptible de mettre en péril la production alimentaire en Afrique subsaharienne, tant que le plan quantitatif que qualitatif, ainsi que la durabilité des systèmes de production agricole existants. L’utilisation d’engrais pourrait renverser la tendance; or l’Afrique a une capacité de production d’engrais presque inexistante (elle dispose principalement d’installations qui effectuent des mélanges de produits fertilisants). Les engrais proviennent d’autres régions que l’Afrique et sont transportés à grands frais sur de longues distances. L’accès des agriculteurs d’Afrique subsaharienne aux engrais est de ce fait très limité, ce qui accroît encore le risque de dégradation des sols. Appréciés pour leurs multiples avantages, les légumes secs sont cultivés depuis longtemps en Afrique subsaharienne. Les légumes secs, et les légumineuses en général, peuvent être très utiles du fait de leur capacité à fixer biologiquement l’azote atmosphérique et à améliorer le renouvellement biologique du phosphore; ils pourraient donc devenir la pierre angulaire de l’agriculture durable en Afrique. À cet égard, un corpus de travaux publiés souligne l’importance de la diversification des systèmes de production existants, et notamment avec des légumineuses, qui apportent des services environnementaux essentiels – en matière de lutte contre l’érosion du sol et de reconstitution des stocks de nutriments des sols, par exemple. La présente publication s’intéresse à certaines des stratégies prometteuses qui s’attachent à promouvoir la culture et l’utilisation des légumineuses dans les petites exploitations agricoles d’Afrique subsaharienne. Elle s’inscrit dans le sillage de l’Année internationale des légumineuses, initiative ayant pour objet de mettre en avant la contribution des légumes secs au bien-être de l’humain et à l’environnement. L’un des problèmes rencontrés à l’échelle mondiale tient au fait que les statistiques ne reflètent pas bien la diversité des légumes secs. On ne sait pas précisément quels légumes secs sont cultivés, ni où ils sont cultivés. De ce fait, leur importance pour l’Afrique subsaharienne est sous-estimée, et on a tendance à moins investir dans la recherche sur les légumineuses. Les systèmes de production agricole existants sont dominés par les céréales, et se prêtent donc bien à une diversification par l’utilisation de variétés locales ou nouvelles de légumineuses. Le système de culture mixte basé sur le maïs se développe rapidement et est un exemple de diversification de ce type, notamment avec des variétés de haricot. Cela s’explique en partie par le nombre élevé de variétés de haricots qui ont été mises au point, dans le cadre de partenariats menés sur des décennies et soutenus par l’Alliance panafricaine de recherche sur le haricot, afin de répondre aux demandes des marchés locaux et régionaux. Ces recherches sur le haricot ont notamment permis de lancer des activités pionnières de sélection végétale participative et de vulgarisation, en association avec des organisations communautaires et des chaînes de valeur participatives, et de s’intéresser aux systèmes semenciers informels. Cet exemple montre comment la recherche sur les légumes secs peut changer la donne pour les petites exploitations d’Afrique subsaharienne, en élargissant l’éventail de possibilités offertes par la génétique et en soutenant l’innovation. De nombreuses variétés privilégiées par les agriculteurs méritent d’être mises en avant, de même que certaines techniques, telles que l’innovant système à double culture de légumineuses (SDCL) récemment annoncé par le Gouvernement malawien. Parallèlement, la présente étude met en évidence un retard dans le lancement de variétés s’agissant de certains légumes secs et la nécessité de mener sans délai de nouvelles recherches sur l’adoption, les obstacles à l’adoption et l’impact de l’adoption de nouvelles variétés. Parmi les priorités de recherche figurent les travaux destinés à mieux faire connaître et à diffuser les propriétés associées aux types de légumes secs polyvalents, qui sont très appréciés en Afrique subsaharienne. Les différents types de légumes secs remplissent différentes fonctions et, de manière générale, les légumes secs polyvalents sont ceux qui répondent le mieux aux divers besoins des agriculteurs (produits alimentaires, combustible, fourrage et services écosystémiques comme la pollinisation). Un compromis est nécessaire entre l’indice de récolte et les autres fonctions, trop souvent négligées par les chercheurs et les décideurs, qui ont tendance à se soucier presque exclusivement de l’augmentation des rendements en graines. Une autre question sur laquelle il faudrait se pencher sans délai est celle de la résistance aux organismes nuisibles et des approches éducatives et conseils agronomiques visant à renforcer la protection intégrée (PI) contre les ravageurs. Enfin, le rôle de certaines légumineuses et de leurs propriétés biochimiques dans la promotion de la santé des écosystèmes et des communautés est un domaine d’étude crucial, qui apportera des solutions urgentes nécessaires aux agricultrices et à la pérennité des communautés.

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