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Fruits et légumes

Opportunités et défis pour la durabilité des petites exploitations agricoles










FAO et CIRAD. 2021. Fruits et légumes - Opportunités et défis pour la durabilité des petites exploitations agricoles. Rome. 





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    Book (stand-alone)
    Légumes secs et exploitations durables en Afrique subsaharienne 2018
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    En Afrique subsaharienne, l’insécurité alimentaire touche 153 millions de personnes (soit 25 pour cent environ de la population). Le problème pourrait encore s’aggraver du fait de la dégradation constante des sols entraînée par la diminution du taux de matière organique et les apports insuffisants en éléments nutritifs. Plus de 75 pour cent des terres agricoles africaines pourraient être classées comme «dégradées» d’ici à 2020. Cette situation est susceptible de mettre en péril la production alimentaire en Afrique subsaharienne, tant que le plan quantitatif que qualitatif, ainsi que la durabilité des systèmes de production agricole existants. L’utilisation d’engrais pourrait renverser la tendance; or l’Afrique a une capacité de production d’engrais presque inexistante (elle dispose principalement d’installations qui effectuent des mélanges de produits fertilisants). Les engrais proviennent d’autres régions que l’Afrique et sont transportés à grands frais sur de longues distances. L’accès des agriculteurs d’Afrique subsaharienne aux engrais est de ce fait très limité, ce qui accroît encore le risque de dégradation des sols. Appréciés pour leurs multiples avantages, les légumes secs sont cultivés depuis longtemps en Afrique subsaharienne. Les légumes secs, et les légumineuses en général, peuvent être très utiles du fait de leur capacité à fixer biologiquement l’azote atmosphérique et à améliorer le renouvellement biologique du phosphore; ils pourraient donc devenir la pierre angulaire de l’agriculture durable en Afrique. À cet égard, un corpus de travaux publiés souligne l’importance de la diversification des systèmes de production existants, et notamment avec des légumineuses, qui apportent des services environnementaux essentiels – en matière de lutte contre l’érosion du sol et de reconstitution des stocks de nutriments des sols, par exemple. La présente publication s’intéresse à certaines des stratégies prometteuses qui s’attachent à promouvoir la culture et l’utilisation des légumineuses dans les petites exploitations agricoles d’Afrique subsaharienne. Elle s’inscrit dans le sillage de l’Année internationale des légumineuses, initiative ayant pour objet de mettre en avant la contribution des légumes secs au bien-être de l’humain et à l’environnement. L’un des problèmes rencontrés à l’échelle mondiale tient au fait que les statistiques ne reflètent pas bien la diversité des légumes secs. On ne sait pas précisément quels légumes secs sont cultivés, ni où ils sont cultivés. De ce fait, leur importance pour l’Afrique subsaharienne est sous-estimée, et on a tendance à moins investir dans la recherche sur les légumineuses. Les systèmes de production agricole existants sont dominés par les céréales, et se prêtent donc bien à une diversification par l’utilisation de variétés locales ou nouvelles de légumineuses. Le système de culture mixte basé sur le maïs se développe rapidement et est un exemple de diversification de ce type, notamment avec des variétés de haricot. Cela s’explique en partie par le nombre élevé de variétés de haricots qui ont été mises au point, dans le cadre de partenariats menés sur des décennies et soutenus par l’Alliance panafricaine de recherche sur le haricot, afin de répondre aux demandes des marchés locaux et régionaux. Ces recherches sur le haricot ont notamment permis de lancer des activités pionnières de sélection végétale participative et de vulgarisation, en association avec des organisations communautaires et des chaînes de valeur participatives, et de s’intéresser aux systèmes semenciers informels. Cet exemple montre comment la recherche sur les légumes secs peut changer la donne pour les petites exploitations d’Afrique subsaharienne, en élargissant l’éventail de possibilités offertes par la génétique et en soutenant l’innovation. De nombreuses variétés privilégiées par les agriculteurs méritent d’être mises en avant, de même que certaines techniques, telles que l’innovant système à double culture de légumineuses (SDCL) récemment annoncé par le Gouvernement malawien. Parallèlement, la présente étude met en évidence un retard dans le lancement de variétés s’agissant de certains légumes secs et la nécessité de mener sans délai de nouvelles recherches sur l’adoption, les obstacles à l’adoption et l’impact de l’adoption de nouvelles variétés. Parmi les priorités de recherche figurent les travaux destinés à mieux faire connaître et à diffuser les propriétés associées aux types de légumes secs polyvalents, qui sont très appréciés en Afrique subsaharienne. Les différents types de légumes secs remplissent différentes fonctions et, de manière générale, les légumes secs polyvalents sont ceux qui répondent le mieux aux divers besoins des agriculteurs (produits alimentaires, combustible, fourrage et services écosystémiques comme la pollinisation). Un compromis est nécessaire entre l’indice de récolte et les autres fonctions, trop souvent négligées par les chercheurs et les décideurs, qui ont tendance à se soucier presque exclusivement de l’augmentation des rendements en graines. Une autre question sur laquelle il faudrait se pencher sans délai est celle de la résistance aux organismes nuisibles et des approches éducatives et conseils agronomiques visant à renforcer la protection intégrée (PI) contre les ravageurs. Enfin, le rôle de certaines légumineuses et de leurs propriétés biochimiques dans la promotion de la santé des écosystèmes et des communautés est un domaine d’étude crucial, qui apportera des solutions urgentes nécessaires aux agricultrices et à la pérennité des communautés.
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    Booklet
    Le Développement de l'Horticulture Urbaine et Péri-urbaine en Afrique Centrale 2018
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    No results found.

    En 2014, la FAO a mis en place le projet GCP/SFC/001/MUL ‘La sécurité alimentaire renforcée en milieu urbain en Afrique Centrale grâce à une meilleure disponibilité de la nourriture produite localement’’’. Pendant 3 ans, le projet a apporté un soutien matériel et des formations à plus de 3 500 bénéficiaires situés au Gabon, Cameroun, Tchad, Guinée Equatoriale, Sao Tomé & Principe, et République du Congo. L'objectif du projet a été de favoriser le développement de l'horticulture urbaine et péri-urbaine comme un moyen d'alléger les pressions économiques et sociales dûes au ralentissement de la croissance et à l'exode rural. Le projet a eu des effets positifs importants. Il a permis de relever le niveau de productivité des exploitations horticoles sélectionnées. Les profits des bénéficiaires se sont accrus, et la qualité de leur vie s'est améliorée. Le projet a aussi permis de créer des emplois en zone urbaine et péri-urbaine, et ce, tout le long de la chaine de valeur. Enfin, l'offre en fruits et légumes de qualité s'est accrue sur les marchés citadins où elle faisait défaut. Le projet a bénéficié dès le départ de la collaboration des municipalités: c'est grâce à leur soutien que l'accès aux terres des horticulteurs a été sécurisé et leurs droits fonciers juridiquement reconnus. Les mairies ont aussi aidé les bénéficiaires à s'organiser en coopératives. Depuis le début du projet, la FAO a apporté un soutien matériel important: plus de 26 000 pièces d'équipement, et de 700 kg de semences d'environ 30 variétés différentes. La gestion stratégique de l'eau et la mise en place de systèmes d'irrigation a réduit les menaces de sécheresse et permis d'augmenter la productivité des sites. A travers ce projet les bénéficiaires ont également reçu de nombreuses formations. Avec les Champs Ecoles Paysans - ou CEP - les horticulteurs ont analysé de nombreuses problématiques agricoles à la fois de façon théorique et de façon pratique sur le terrain. D'autres ateliers animés par des experts ont été organisés sur des Bonnes Pratiques permettant de produire plus avec moins. Afin de limiter les pertes après récoltes, le projet a aussi intégré des formations sur la conservation et la transformation plus ou moins sophistiquée des produits horticoles. Des agro-entrepreneurs se sont lancés dans la transformation des produits horticoles à forte valeur ajoutée et continuent de développer leur offre dans les différents pays. L'ambition du projet est de créer une dynamique profonde et durable dans la société. Des jardins scolaires ont été aménagés dans des écoles, dans le but de sensibiliser les nouvelles générations à l'horticulture et à la consommation de fruits et légumes locaux. Des plans d'aménagement intégrant des espaces agricoles ont été aussi élaborés au niveau national avec le support de la FAO.
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    Brochure, flyer, fact-sheet
    Le Développement de l'Horticulture Urbaine et Péri-urbaine en Afrique Centrale 2018
    Also available in:
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    En 2014, la FAO a mis en place le projet GCP/SFC/001/MUL ‘La sécurité alimentaire renforcée en milieu urbain en Afrique Centrale grâce à une meilleure disponibilité de la nourriture produite localement’’’. Pendant 3 ans, le projet a apporté un soutien matériel et des formations à plus de 3 500 bénéficiaires situés au Gabon, Cameroun, Tchad, Guinée Equatoriale, Sao Tomé & Principe, et République du Congo. L'objectif du projet a été de favoriser le développement de l'horticulture urbaine et péri-urbaine comme un moyen d'alléger les pressions économiques et sociales dûes au ralentissement de la croissance et à l'exode rural. Le projet a eu des effets positifs importants. Il a permis de relever le niveau de productivité des exploitations horticoles sélectionnées. Les profits des bénéficiaires se sont accrus, et la qualité de leur vie s'est améliorée. Le projet a aussi permis de créer des emplois en zone urbaine et péri-urbaine, et ce, tout le long de la chaine de valeur. Enfin, l'offre en fruits et légumes de qualité s'est accrue sur les marchés citadins où elle faisait défaut. Le projet a bénéficié dès le départ de la collaboration des municipalités: c'est grâce à leur soutien que l'accès aux terres des horticulteurs a été sécurisé et leurs droits fonciers juridiquement reconnus. Les mairies ont aussi aidé les bénéficiaires à s'organiser en coopératives. Depuis le début du projet, la FAO a apporté un soutien matériel important: plus de 26 000 pièces d'équipement, et de 700 kg de semences d'environ 30 variétés différentes. La gestion stratégique de l'eau et la mise en place de systèmes d'irrigation a réduit les menaces de sécheresse et permis d'augmenter la productivité des sites. A travers ce projet les bénéficiaires ont également reçu de nombreuses formations. Avec les Champs Ecoles Paysans - ou CEP - les horticulteurs ont analysé de nombreuses problématiques agricoles à la fois de façon théorique et de façon pratique sur le terrain. D'autres ateliers animés par des experts ont été organisés sur des Bonnes Pratiques permettant de produire plus avec moins. Afin de limiter les pertes après récoltes, le projet a aussi intégré des formations sur la conservation et la transformation plus ou moins sophistiquée des produits horticoles. Des agro-entrepreneurs se sont lancés dans la transformation des produits horticoles à forte valeur ajoutée et continuent de développer leur offre dans les différents pays. L'ambition du projet est de créer une dynamique profonde et durable dans la société. Des jardins scolaires ont été aménagés dans des écoles, dans le but de sensibiliser les nouvelles générations à l'horticulture et à la consommation de fruits et légumes locaux. Des plans d'aménagement intégrant des espaces agricoles ont été aussi élaborés au niveau national avec le support de la FAO.

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