Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

English translation below

Merci pour ce thème très interessant et qui cristalisent les passions et mobilisent beaucoup d'acteurs à travers le monde. Pour apporter ma contribution, je vais me focaliser sur les éléments de questions posés:
  1. Cette question pour ma part fait appel a la solidarité et a l'humanisme des pays qui ont atteints un niveau élevé de production d'aliments variés comme l'Europe et les pays Américains. En effet il faut que les excédents alimentaires ne soient plus détruits pour maintenir les prix ou favoriser la hausse des prix sur le marché, c'est ce que nous avons vu pour le lait en France, pour les viandes de boeuf aux USA, bien d'autres exemples. Bien que le marché guide les activités du monde, il faut priviligier le bien être de son semblable. Ca semble imposssible mais sans cela, la pauvreté et la maladie ne seront jamais vaincu.
  2. Me basant sur mes expériences, l'accent doit être mis sur a) la diversification alimentaires en produisant beaucoup de produits de qualité nutritionnelle comme les légumineuses, les produits maraichers, les viandes et les poissons. Ces aliments sont sources de valeurs nutritives pour les ménages. Aussi il faut investir dans: b) le transports et la distribution des produits en AFrique et à l'intérieur des Etats comme mon pays le Burkina Faso, de façon absolu, il y a une bonne production à travers le pays mais certaines provinces se trouvent démunies et ont un accès limité aux produits de bonne qulité même avec l'argent en main. c) Un autre point important est que les acteurs de développement, notamment les projets et les ONGs doivent semsibiliser et former sur la préparation des mets de qualité et la consommation primordiale des produits nutritifs come les viandes et les produits marraichers au lieu de 'nencouragger que la vente sur les marchés urbains, ce qui ménacent la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux pauvres. d) travailler à valoriser la produits forestiers non ligneux tant pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle mais aussi cela servira à crer des revenus et à protéger les ressources forestières. Cet aspects alimentaires n'est pas beaucoup pris en compte ni appuyés dans les projest de sécurité alimentaire et nutritionnelle. e) Enfin, il faut vulgariser les semences améliorées et certifiées jusque dans les hammeaux les plus reculé et surtout faciliter les processus de certification pour rendre accessible ces semences, crer des boutiques communales d'intrants agricoles et de luttes phytosanitaires. Pour financer ces activités, il d'abord que les budgets des Etats finances ces actions comme une source de souvereineté nationale et il faut diminuer les budget des armées pour cette "guerre" contre la faim et la malnutrition. Ensuite interviendra la solidarité international notamment faire contribuer les grosses indutries qui vivent des matières premières agricole africaines.
  3. Pour accélerer le processus, il faut d'abord une volonté politique d'investir dans le secteur suivi d'une décision d'accoder une part significative des budgets dans la sécurité laimentaire et nutritionnelle, ensuite il faut travailler à disposer de personnes compétentes et connaissants bien le sujet pour travailler dans les services d'accompagnement compétents. Et ces deux points sont du ressort des pouvoirs public car il faut éveiller les consciences sur les valeurs des productions nationales et la capacités à produits locals et non s'attendre toujours à des suplléments alimentaires pour encore créer des dépenses externes et non durables. Le privé quant à lui doit reinvestir ue partie de ses bénéfices pour le développement de l'agriculture locale et apporter du soutien aux politiques locales. 
  4. Le CSA et l'UNSCN peuvent travailler à mobiliser les Etats sur la part de leur budget à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au lieu de les mettres dans des actions urgentes. Ces deux structures peuvent traviller à renforcer les capacités des acteurs sur le sujet et appuyer la mobilisation du secteur privé pour participer à la mise en oeuvre des activités car une population saine est un client consommateur permanent.

Thank you for this very interesting topic which brings coherence to strongly held views and mobilizes many actors around the world. To make my contribution, I am going to focus on the essentials of the questions raised:

  1. This question, in my view appeals to the solidarity and humanity of countries which have achieved a high level of varied food production, such as Europe and the American countries. Indeed, food surpluses should no longer be destroyed in order to maintain prices or favor a rise in market prices, such as we have seen in the case of milk in France and beef in the USA and in many other examples. Although markets steer the way the world works, the wellbeing of our fellow men should take precedence. This may seem impossible, but without it, poverty and disease will never be conquered.
  2. Based on my experience, the emphasis should be put on: a) food diversification, producing many highly nutritional products, like pulses, vegetable products, meat and fish. These foods are valuable sources of nutrition for households. It is also necessary to invest in: b) transport and distribution of products in Africa and throughout the interior of countries like mine, Burkina Faso, in a thorough going way, there is a good overall production across the country, but certain provinces are deprived and have limited access to good quality products, even if they have the cash ready to hand; c)  Another important point is that the actors for development, in particular projects and NGOs, must promote awareness and give training in the preparation of quality dishes and the essential consumption of nutritive products like meat and vegetable products instead of only encouraging their sale to the urban markets, which threatens food security and nutrition in the poor rural households; d) work to create value for non-ligneous products from the forest not only for food security and nutrition, but also because this will help create income and protect the forest resources. These aspects of food provision are not much taken into account or supported in the food security and nutrition projects; e) Finally, it is necessary to disseminate improved and certified seeds even to the most remote villages and especially facilitate the certification processes to make these seeds accessible, create communal shops for agricultural inputs and pest control products. To fund these activities, the State budgets should finance these actions as a form of national sovereignty, if necessary by reducing the budget for defense and using it for this "war" against hunger and malnutrition. Next, international solidarity will intervene, in particular, to get the big industries, which use African agricultural raw material, to contribute.
  3. To accelerate this process, there must first be the political will to invest in the sector followed by a decision to grant a significant part of the budgets to food security and nutrition, followed by working to have people who are competent and knowledgeable in the subject to provide the appropriate accompanying services. And these two points are within the jurisdiction of public power because it is important to raise awareness of the value of national products and local production capacity  instead of  always waiting for food aid in order to create still more external and non-sustainable expenditure.  The private sector, for its part, must reinvest some of its profits in developing local agriculture and provide support for local policies. 
  4. CFS and UNSCN can work to mobilize the States regarding the share of their budget for food security and nutrition instead of treating them as emergencies. These two entities could work to reinforce actors’ capabilities on the subject and support the mobilization of the private sector to participate in the implementation of activities because a healthy population is a permanent consumer client.