Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

English translation below

Bonjour,

Les enjeux pouvant se présenter au cours du développement d'une chaîne de valeur plus orientée ou sensible à la Nutrition c'est-à-dire capables de répondre aux défis Nutritionnels pourraient de mon point de vue être sommairement classés en deux catégories:

1. Les enjeux d'ordres quantitatifs: 

Ceux-ci mettraient en exergue les défis liés à la production des produits alimentaires ou vivriers; la disponibilité de ceux ci; leur accessibilité et enfin leur compétitivité. 

2. Les enjeux d'ordres qualitatifs: Sur ce point, l'apport en nutriments essentiels peut être considéré comme le défi majeur; ensuite les exigences sanitaire pour que le produit fini reste sain à la condemnations, parce que produit et transformé dans des conditions d'hygiène qui préserve aussi bien le producteur que void les autres maillons de la chaîne de valeur jusqu'à la table du consommateur final. Le respect de l'environnement devrait également être une préoccupation.

Ce qui permet d'envisager une saine, franche et sincère collaboration entre non seulement tous les maillons de la chaîne de valeur pour un commerce équitable garantissant la juste repartition du fruit de chaque effort, mais aussi et d'avantage les organes de contrôle de qualité et de normes sanitaire et de consommation.

Dès lors, l'aliment destiné à la consommation doit être traité au même titre qu'un médicament et les mêmes dispositions devaient lui être applicables tout en sachant faire le distingo sur la limite entre les deux.

Aussi, il ne serait pas excessif de voir des aliments au bout de la chaîne de valeur, sortir avec une itinéraire technique, une notice, etc.

Concernant les Opportunités pouvant se présenter sickies du développement d'une chaîne de valeur toujours plus orientée ou sensible à la Nutrition c'est-à-dire capables de répondre aux défis Nutritionnels, nous pouvons légitimement penser que les enjeux ci-dessus énumérés représenteraient d'importantes opportunités si et seulement si, les défis qu'ils soulèvent sont relevés.

Aussi l'amélioration de la production en quantité et en qualité, la disponibilité, l'accessibilité, et la compétitivité des produits finis seront sans contest des opportunités découlant d'une levée desdites contraintes et enjeux. 

3. Quels exemples d'approche relative aux chaînes de valeur pouvez vous organist?

Au Cameroun, des tentatives de développement des chaînes de valeur existent dans plusieurs domaines tels que:

a. L'Agriculture: latransformation des dérivés du manioc (racines ou tubercule, et feuilles) aussi bien en produit alimentaires tels que le baton de manioc, le tapioka, le couscous, la bouillie et actuellement le gouvernement s'essaie à associer la production d'amidon à grande échelle. 

De même, après avoir observé l'engouement autour des feuilles d'OKOK, une plante forestière très prisée par les bantous à qui plusieurs usages et vertus sont associés notamment laproduction d'alcool par lea inductriels de notre grand voisin le Nigeria, le gouvernement s'est lancé dans la domestication de cette plante. 

L'expériencea s'est voulue s'étendre sur d'autres spéculations telles que la banane plantin dont la farine pourrait aisément supplanter la farine de blé dont nos pays dépendent pour avoir le pain incontournable pour toutes les familles; la pomme de terre au vue de la forte demande en chips; etc.

Il faut observer ici que nos gouvernements n'enticipent pas sur la mise en place d'un cadre réglementaire. Ce n'est qu' après coup que des dispositions se prennent, malheureusement pas dans le sens de développer la production ou encourager l'émergence de la chaîne de valeur; mais d'avantage pour avoir le contrôle totale de la manne supposée ou tirer des subsits en terme de taxes. 

Dans la plupart des cas, l'argent réservé pour développer ces projets est soit détourné par les fonctionnaires en charges de coordonner lesdites initiatives, soit octroyé aux individus n'ayant aucun lien ni connaissances avec l'initiative.

3.2. Concernant le model de partenariat PPP, pour le développement des chaînes de valeur, celui est encore au stade de voeux pieux parce que l'expression semble être à la mode et son évocation tel un slogan suffit à elle seule pour justifier les incompétences notoires et la panne d'initiatives véritables à même de donner des résultats probants qui satisfont les nombreuses attentes. Ainsi les aacteurs étatiques ou publics évoquent les PPP pour faire intelligent pour des initiatives vide de sens et de contenu. Ainsi ils pourraient se dédouaner en cas d'échec évident. 

Or, cette approchec'est la solution en ce sens que le développement des chaînes de valeur ne peut se réaliser que dans un environnement balysé par la régulation dans l'optique de faciliter la saine expression concurrentielle qui garantisse l'éthique et l'équité. Mais dans un contexte d'État mafieux ou voyou comme chez nous en Afrique, pour la plupart des pays, aucune crédibilité ne peut être accordé sans vérification ni contrôle en amont.

4. Quelles sont les leçons qui peuvent en être dégagées? La première leçon est qu' un énorme potentiel existe et qu'il faut impérativement mettre les gens au travail pour définir le cadre, l'environnement et les priorités.

En suite, structurer les acteurs Non-Étatiques selon la chaîne de valeur correspondant pour les mettre en production. Et après quoi définir les normes et standares de base ainsi que les mécanismes de contrôle des paires ou une régulations flexible qui associe une société civile forte.

Le ressencement des niches et potentiels inconus ou inexploité jusqu'ici en terme de denrées forestières commestibles ainsi que deséchanges et partages de connaissances, expériences et acquis en organisant des foires gastronomiques interrégionales ou continantales. Celà va permettre la diffusion des habitudes et cultures nutritionnelles et le messenger des modes d'alimentation entre les peuples. 

La meconnaissance des environnements et usages traditionnels ou culturel est un frein à la diffusion ou la duplication des technique de développement des certaines chaînes de valeur pour des produits alimentaires spécifiques. Mais la vulgarisation des modes et coutumes alimentaires peut être un élémentsdéclencheur d'une diffusion plus rapide et de nature à enrichir l'offre quantitative et qualitative des produits alimentaires spécifiques  à forte valeur nutritionnelle. 

Si is nouriturevoyage sans visa, elle deva au moins être"vaccinée" et des études socioentropologiques favoriser également pour dégager des incidences humaines, morphologiques, développement de l'intelligence ou des capacités intellectuelles; la longévité et d'autres spéculations y relatives...

Hello

The challenges which might arise during the development of a value chain more orientated or sensitive to nutrition, that is, capable of responding to nutritional challenges could, in my view, be summarized into two classifications:

1. The quantitative challenges:

These emphasize the challenges linked to the production of food or subsistence products; their availability; their affordability and finally their competitiveness.

2. The qualitative challenges: On this point, the contribution of essential nutrients can be considered as the major challenge; followed by the requirements of cleanliness so that the final product stays free of condemnation, because the product is transformed in hygienic conditions which are as well maintained by the producer as the other links in the value chain up to the table of the final consumer. Respect for the environment should equally be a concern.

In this way, we can envisage a healthy, open and sincere collaboration between not only all the links in the value chain for a fair trade which guarantees the proper sharing out of the benefits of each contributory effort, but also, and more importantly, between the agencies for quality control and sanitary and consumption standards.

Henceforth, food destined for consumption should be treated in the same way as a medicine and the same regulations should be applied, while at the same time knowing how to set the limit between them.

Furthermore, it would not be excessive to see food emerge from the value chain with a technological itinerary, advisory notes, etc.

Concerning the opportunities, which could arise in the course of the development of a value chain more orientated or sensitive to nutrition, that is to say able to respond to nutritional challenges, we might reasonably think that the issues listed represent important opportunities, if and only if, the challenges that arise are overcome.

In addition, the improvement of production in quantity and quality, of the availability, affordability and competitivenes of the finished products, will be beyond dispute opportunities arising from the overcoming of these constraints and challenges.

3.  What examples of nutrition-sensitive value chain approaches can you share?

In Cameroon, attempts at development of value chains exist in several applications, such as:

Agriculture: the transformation of cassava derivatives (roots or tubers, and leaves), as well as food products such as the cassava stick, tapioca, couscous, porridge and, at present  the Government is trying  to organize the large scale production of starch.

Likewise, after observing the enthusiasm about OKOK [Gnetum Africanum] leaves, a forest plant much valued by the Bantu people to which many uses and benefits are associated, in particular the production of alcohol by industrialists from our large neighbor Nigeria, the Government has begun the domestication of this plant.

It is wished to extend this experience to other ventures such as the plantain, whose flour could easily replace the wheat flour on which our country depends to make bread, essential to every family; the potato, considering the high demand for chips; etc.

It is important to notice here that our governments do not put in place in advance a regulatory framework. It is only afterwards that regulations are applied, unfortunately not in the sense of production development or to encourage a value chain to emerge; but rather to take total control of the supposed godsend or to extract benefits in terms of taxes.

In the majority of cases, the funds set aside for developing these projects are either diverted by the officials in charge of coordinating the said initiatives, or awarded to individuals  having no connection with or knowledge of the initiative.

3.2 Regarding the PPP [Private –public partnership] model of partnership, for the development of value chains, this one is still at the stage of wishful thinking because the expression seems to be in fashion and its evocation such a slogan that by itself it is enough to justify notorious incompetence and the failure of true initiatives while at the same time giving convincing results which satisfy many expectations. In this way, state or public officials evoke the PPPs in order to make initiatives, void of sense and content, look sound. Thus they can clear their name in case of evident failure.

However, this approach is the solution in the sense that value chain development can only be achieved in an environment   circumscribed by regulation with a view to facilitating the healthy expression of competition that guarantees ethics and fairness. But in the context of a mafia or delinquent State like here in Africa, for the majority of countries, no credibility can be given without prior verification and audit.

4. What lessons can be learned from this? The first lesson is that there is an enormous potential and that it is essential that people are put to work to define the framework, the environment and the priorities.

Next, structure the non-government actors according to the corresponding value chain in order to make them productive. And then, to define the basic norms and standards as well as the mechanisms of peer control or a flexible regulation backed by a strong civil society.

Create an inventory of niches and unknown or until now unexploited potentials, in terms of eatable forest foods as well as exchanges and sharing of knowledge, experiences and benefits by organizing inter-regional or intercontinental food fairs. That will foster the sharing of nutritional habits and cultures and carry the message about ways of feeding between people.

Ignorance about traditional or cultural environments and practices is an obstacle to the spreading or duplication of the development techniques of certain value chains for specific food products. But popularization of eating habits and customs can be a liberating factor in a more rapid spread and likely to enrich the quantitative and qualitative offer of especific food products with strong nutritional value.

If the food travels without a visa, it should be at least “vaccinated“ and socio-anthropological studies equally given emphasis in order to expose the repercussions  on humans, morphology, development of intelligence or intellectual capabilities; longevity and other related speculations..