Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Consultations

Améliorer les partenariats public-privé dans le secteur agricole africain - le cas de la Zambie

Libérer le potentiel de croissance et de transformation agricoles inclusives en Afrique requiert des investissements publics et privés coordonnés et stratégiques dans ce secteur. Dans un monde où les ressources et l'expertise des gouvernements sont limitées, les partenariats public-privé (PPP) sont de plus en plus vantés comme un mécanisme permettant de mettre en commun les ressources, réduire les risques, améliorer la productivité et stimuler la croissance dans le secteur agricole et alimentaire. Dans la foulée de cette tendance, de nombreux pays africains ont récemment exprimé le souhait de mieux comprendre le potentiel des PPP dans le secteur agricole (PPP agricoles) pour atteindre ces objectifs de transformation. Cet intérêt se manifeste également dans le Cadre de Résultats du Programme intégré pour le développement de l'agriculture en Afrique (PDDAA) 2015-2025. Le quatrième pilier de la Déclaration de Malabo de 2014 prévoit de réduire de moitié la pauvreté d'ici 2025 par le biais d'une croissance et d'une transformation agricole inclusives et prévoit un rôle précis pour les PPP agricoles dans la réalisation de cet objectif. Les États membres de l'Union africaine (UA) se sont engagés à « établir et/ou renforcer, d'ici 2025, des partenariats public-privé inclusifs pour au moins cinq filières de produits de base agricoles prioritaires qui sont étroitement liées aux petites exploitations agricoles »[1].

C'est dans ce contexte que la CUA s'est associée à la FAO pour faire en sorte que la conception, la mise en œuvre et l'impact des PPP agricoles soient mieux compris. Le travail a impliqué une analyse de 24 études de cas sur les PPP agricoles dans huit pays africains (Ethiopie, Rwanda, Ouganda, Kenya, Ghana, Côte d'Ivoire, Zambie et Afrique du Sud). Les résultats de ces études ont été validés lors d'un atelier tenu en mai 2018 à Nairobi, au Kenya[2].

Il est important que les connaissances résultant de ces exercices éclairent les décideurs politiques dans la conception et la mise en œuvre de programmes de PPP agricoles efficaces en Afrique.  Dans cette optique, des tables rondes sont organisées avec des décideurs, des entités du secteur privé et d'autres parties prenantes en Côte d'Ivoire, au Ghana, en Ouganda et en Zambie pour discuter du contexte national et des possibilités de promotion des PPP agricoles. 

Vous êtes cordialement invités à participer à cette consultation en ligne sur les PPP agricoles. Cette consultation, co-animée par la FAO et la CUA, sera l'occasion pour un large éventail de parties prenantes d'apporter leurs expériences et leurs idées sur le développement des PPP agricoles en Afrique.  Une consultation en ligne sera organisée avant chaque table ronde nationale. La consultation servira à alimenter le dialogue de la table ronde, à apporter des informations supplémentaires aux décideurs politiques et à renforcer le caractère inclusif de l'exercice. La présente consultation porte sur les PPP agricoles en Zambie.    

Nous vous serions reconnaissants de nous faire part de vos commentaires sur l'ébauche du texte Lignes directrices pour la conception et la mise en œuvre de partenariats public-privé efficaces dans le secteur agricole (PPP agricoles) disponible ici (en anglais).

Veuillez vous référer aux questions indicatives ci-dessous.  

QUESTIONS INDICATIVES

  1. En ce qui concerne les lignes directrices ci-jointes sur les PPP agricoles, quelle est l'importance de chaque Principe dans le contexte de la Zambie ?
  2. Certains des Principes doivent-ils être adaptés/modifiés en fonction du contexte zambien ? Dans l'affirmative, comment ? 
  3. Existe-t-il d'autres principes devant figurer dans les lignes directrices ?
  4. Pouvez-vous nous citer des exemples/bonnes pratiques de la Zambie pour illustrer l'un ou l'autre des Principes ?

Dans l’attente de recevoir vos commentaires,

Stephanie Gallatova, Fonctionnaire chargée de l’agro-industrie, FAO

Mark Kofi Fynn, Conseiller du PDDAA en agro-industrie, Commission de l’Union africaine

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Mme Monica Opole

Centre Indigenous Knowledge Systems And by-Products (C.I.K.S.A.P)
Kenya

Dear PPP moderator,

I find the proposal interesting. The approaches listed exists in many parts of SSA where i gathered localised perspectives while conducting field based people centred community research on Forests and Community Foods.

Community-based-institutions at the community and village levels are still in existence in many parts of Africa. Those community institutional laws provide governing principles on all aspects of natural resources and population settlement and movement management in the lands they occupy (Kenyan constitution 2010/2012].

The draft FSN Forum presentation is interesting in view of its leaning upon public institutions of agricultural development of commodity crops like tea, coffee and sugar. Agriculture for growth as a topic is challenged by decreased useful edible diversity. When more than 80% of a regional population focuses on consuming a few crops,commodity prices fall whilst food prices rise.

Perhaps there maybe a need to find methods "other new commodities"and approaches for broader essential commodities so as to increase effective Public-Privte-Patnership in the agricultural sector for all concerned and affected.

Monica Opole

Senior consultant

Forests, trees, diverse edible diversity and people.

@ Getaneh Gobezie

Dear Getaneh, thank you for the valid points you have raised. The issue of affordable finance for the agricultural sector is a long-standing one. We need financiers who understand the agricultural sector and can analyze agricultural business plans. The issue of incentives vis-à-vis measures is well noted – it is fine line to draw. This will be raised at the roundtable dialogue.

Dear colleagues

 

Thank you for this very important Agri-PPP Guide. I strongly believe this will help plan effective collaboration.

I think there are two key issues for further discussion or elaboarion.

1) Since the participants can involve those from private sector (profit motivated) and those in Government, NGOs (often socially motivated), we need to decide the level of ''profit'' (and risk taking) that can be attained by those especially in the private sector, and to reach a concensus or mutual understanding on that level.... One challenge that we face in ruralfinance is the level of microcredit interest to be charged by banks and microfinance institutions (MFIs). As far as I know, so far, there is no consensus on a ''reasonable'' interest rate that need to be charged (though the components that should go into the computation are quite clear). Indeed, there are also those who strongly argue against ''any interest'' on credit delivered to businesses owned by poor people..... The confusion often gives rise to difficulties on collaborative efforts!!

2) How can we balance between ''INCENTIVE'' and ''MEASURES'' on those who fail to deliver as per commitments (see Box on page 11 on the Guide), especially for the private sector. May be the only MEASURE we can do on the private sector who fail to deliver is to remove the so-called incentive? What are the strategies to avoid potential crowding out of private sector actiors while doing so?

I think these are some of the key issues that need further discussion on the guide.

Getaneh ([email protected])

 

@ Olga Gwanda

Dear Olga, thank you for your valuable comments. Indeed, an exit strategy is critical for sustainability but it is not always well thought through in the design of the PPP. More thought needs to be put into how the public sector can exit after a set period.

From my own point of view, all the principles given in the guidelines are important and are relevant to the Zambian context and to me the most appealing principle is Principle 11- Exit strategy. The main challenge we face in Africa is that of unsustainable development programs. If the benefits from agri-PPPs should continue past the period of public-private involvement, then sustainable development would have been initiated. When it comes to sustainability of development initiatives, we can think in terms of the relationship between a Venture Capitalist and an entrepreneur. Venture Capitalists are not permanent equity holders; they usually exit the venture at the end of the initial high growth phase, without jeopardizing the entrepreneur’s interests. In the same way, the public and private institutions should not be permanent equity holders in development initiatives that are meant to benefit smallholder farmers. As was in the case of the Zambian Kaleya Smallholders Company Ltd, after being integrated in the development initiatives, smallholder farmers should also be given the chance to be equity stakeholders, so that when the time comes for the government and the private companies to exit, the initiative will continue (as a private company) under the governance of the smallholder farmers.