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Bénin: une agence gouvernementale ouvre la voie vers la traçabilité

Succès du Programme FAO-UE FLEGT










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    Book (series)
    Systèmes de traçabilité des produits de la mer: analyse des lacunes et des incohérences des normes et des règles 2016
    Les États Membres de la FAO ont requis la réalisation d’une étude portant sur l’analyse des lacunes des systèmes de traçabilité des produits de la mer et précisé les paramètres de cette étude au paragraphe 38 du rapport de la treizième session du Sous-Comité du commerce et du poisson (COFI:FT) tenue à Hyderabad (Inde) en février 2012. Elle a été réalisée par deux experts consultants qui l’ont ensuite présenté en tant que note informative (en anglais uniquement) lors de la quinzième session de la COFI:FT) à Agadir (Maroc) en février 2016. Elle identifie et analyse les lacunes et les incohérences des normes de traçabilité actuelles dans le monde en tenant compte des spécifications requises par les États Membres, en matière de traçabilité, notamment: i) la manière dont l’intégralité de la traçabilité du produit est assurée, ii) la mise en place d’un traitement particulier pour les pays en développement et la pêche artisanale, iii) la notion d’équivalence et iv) la notion d’harmonisation. Les termes clés relatifs à la compréhension du concept de traçabilité sont expliqués. Les auteurs notent que l’étude antérieure relative aux pratiques de traçabilité des produits de la mer a révélé trois types de normes de traçabilité, repris par cette étude: les normes et les directives internationales, les normes réglementaires, et les normes non-réglementaires des organisations non-gouvernementales (ONG) et du secteur industriel. La présente étude repose sur une approche multi-méthodes issues de perspectives interdisciplinaires tenant compte des étapes suivantes: i) la conceptualisation des termes clés, ii) l’analyse approfondie de la littérature scientifique, iii) l’analyse des écarts, et iv) l’analyse du contenu. Selon les auteurs, les approches en matière de traçabilité des produits de la mer demeurent sous-développées et réparties de manière inégale dans les zones géographiques, les ressorts et les marchés. La présente étude identifie plusieurs lacunes relatifs à la traçabilité des produits de la mer, dont: la sensibilisation, l’engagement, la réalisation, la technologie et les normes. Les auteurs présentent également des recommandations sur la manière de résoudre chacune d’elles.
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    Brochure, flyer, fact-sheet
    Benin: Government agency blazes a trail for traceability 2017
    Also available in:

    Tracing wood back to the forest it came from is essential to eliminating illegal logging. The National Timber Office of Benin (ONAB), with assistance from the FAO-EU Forest Law Enforcement, Governance and Trade (FLEGT) Programme, established an innovative traceability system for its teak plantations that helps prevent illegal logging, transport or sale of state timber. ONATRACK uses smartphones to send real-time information from the forest to the office, and uses barcodes to track the timber. Th is is a first step to demonstrating that timber is produced legally, and will eventually increase market access for the small and medium enterprises that process and export state timber. The system is so successful it is now used in all state plantations in Benin, positioning the country as a traceability leader in West Africa.
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    Book (stand-alone)
    Analyse globale de la gouvernance et de la chaîne d'approvisionnement de la pêcherie du concombre de mer à Madagascar 2012
    Also available in:
    No results found.

    L’analyse de la chaine des valeurs des concombres de mer capturés par les pêcheurs malgaches a été conduite pour identifier les mesures visant à améliorer la performance des différentes activités concernées allant de la pêche à l’exportation. Le dernier recensement des différents acteurs de la petite pêche côtière a été effectué en 1987/1988. Différents projets et études ponctuels ont fourni quelques données ne couvrant que quelques villages ou une zone restreinte ne pouvant pas représenter les activités dans l’ensemble des 5 000 km de côte de Madagascar. Les acteurs de la filière sont composés des pêcheurs, des mareyeurs qui vendent soit à des collecteurs, soit directe- ment à des exportateurs. La transformation est réalisée, dans la majorité des cas, en partie par les mareyeurs pour arriver à un produit semi-finis, les collecteurs et les exportateurs parachevant le traitement. Les zones de concentration de l’exploitation des concombres de mer, qui existait déjà vers les années 1920-1 930, se trouvent, principalement et dans un ordre décroissant, sur la côte nord-ouest, moyen ouest et sud-ouest de Mada- gascar, entre Antsiranana et Betioky. Les zones de pêche connues des pêcheurs sont surexploitées en permanence par les pêcheurs qui continuent à ramasser les holothuries qu’ils rencontrent au cours de leurs sorties, quelle que soit leur taille. La production a chuté d’environ 60%, entre 1994 et 2005, et est estimée à près de 4 800 tonnes/an, poids équivalent en produit frais, actuellement. En amont de la filière, la production est assurée par les pêcheurs à pied, les plongeurs restés dans leur village et des plongeurs migrants qui vont travailler, le temps d’une saison, de mars à décembre, dans des zones lointaines où les stocks de concombres de mer offrent encore des rendements intéressants. Les pêcheurs à pied, composés quasi exclusivement de femmes et d’enfants, équipés d’un harpon de fabrication lo- cale et d’un petit seau, sortent quotidiennement, lors des marée s basses de vives eaux, soit 8 sorties par mois, pour ramasser tout produit qui peut se manger ou se vendre. Ils arrivent à collecter environ 144 kg de concombre de mer/ an/personne qui leur rapportent, avec un prix de vente moyen de 1583 MGA/kg, une marge annuelle de 225 350 MGA, chacun. Vivant dans des conditions socio-économiques très précaires, ils sont liés, par des dettes permanentes, avec les mareyeurs qui achètent leurs produits. La plupart des plongeurs utilisent différents engins de pê che et travaillent sur différentes ressources selon leur saison. Ceux restés au village et qui ciblent uniquement les concombres de mer sont assez rares. Ces derniers réalisent 170 sorties/an, capturent 850 kg/an et dégagent une marge annuelle de 5 439 533MGA, avec un prix de vente moyen de 6 540 MGA/kg. Répondant à une demande spécifique d’un collecteur, les plongeurs de Salary nord I, dans le district de Toliara II, cherche une seule espèce de concombre de mer, le falalijake (Bohadschiasp), ré alisant un profit net de1 104 533MGA/ an/pêcheur. Les autres espèces se raréfient dans ce village. Les plongeurs migrants de Fiherenamasay, dans le district de Toliara II, remontent, en pirogue, avec leur famille, jusqu’à Maintirano pour y réaliser des captures de 1 665 kg/pêcheur/an, permettant d’obtenir un profit net annuel de 7 097 382 MGA/pêcheur, avec un prix de vente de 23 150 MGA/kg de produits semi-finis. Les mareyeurs, quasimenttous des épiciers du village, travaillent sur tous les prod uits proposés par les pêcheurs et ar- rivent à collecter 880 kg/an, en moyenne. Ils transforment les captures en produits semi-fini pour les revendre soit à un exportateur, pour les villages proches de la ville, soit aux collecteurs, pour les autres. Le mareyeur qui vend directe- ment à unexportateur, à l’exemple de celui de Fiherenamasay, à 85 km de Toliara ville, arrive à dégager une marge de 1 862 320MGA/an, avec un prix moyen d’achat de 1 076 MGA/kg et de vente de 12 609 MGA/kg. Pour de prob lèmes de trésorerie, les mareyeurs transforment, à la hâte, les captures (cuisson et séchage insuffisants) et détériorent, sou- vent la qualité des produits.
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    Book (series)
    Systèmes de traçabilité des produits de la mer: analyse des lacunes et des incohérences des normes et des règles 2016
    Les États Membres de la FAO ont requis la réalisation d’une étude portant sur l’analyse des lacunes des systèmes de traçabilité des produits de la mer et précisé les paramètres de cette étude au paragraphe 38 du rapport de la treizième session du Sous-Comité du commerce et du poisson (COFI:FT) tenue à Hyderabad (Inde) en février 2012. Elle a été réalisée par deux experts consultants qui l’ont ensuite présenté en tant que note informative (en anglais uniquement) lors de la quinzième session de la COFI:FT) à Agadir (Maroc) en février 2016. Elle identifie et analyse les lacunes et les incohérences des normes de traçabilité actuelles dans le monde en tenant compte des spécifications requises par les États Membres, en matière de traçabilité, notamment: i) la manière dont l’intégralité de la traçabilité du produit est assurée, ii) la mise en place d’un traitement particulier pour les pays en développement et la pêche artisanale, iii) la notion d’équivalence et iv) la notion d’harmonisation. Les termes clés relatifs à la compréhension du concept de traçabilité sont expliqués. Les auteurs notent que l’étude antérieure relative aux pratiques de traçabilité des produits de la mer a révélé trois types de normes de traçabilité, repris par cette étude: les normes et les directives internationales, les normes réglementaires, et les normes non-réglementaires des organisations non-gouvernementales (ONG) et du secteur industriel. La présente étude repose sur une approche multi-méthodes issues de perspectives interdisciplinaires tenant compte des étapes suivantes: i) la conceptualisation des termes clés, ii) l’analyse approfondie de la littérature scientifique, iii) l’analyse des écarts, et iv) l’analyse du contenu. Selon les auteurs, les approches en matière de traçabilité des produits de la mer demeurent sous-développées et réparties de manière inégale dans les zones géographiques, les ressorts et les marchés. La présente étude identifie plusieurs lacunes relatifs à la traçabilité des produits de la mer, dont: la sensibilisation, l’engagement, la réalisation, la technologie et les normes. Les auteurs présentent également des recommandations sur la manière de résoudre chacune d’elles.
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    Brochure, flyer, fact-sheet
    Benin: Government agency blazes a trail for traceability 2017
    Also available in:

    Tracing wood back to the forest it came from is essential to eliminating illegal logging. The National Timber Office of Benin (ONAB), with assistance from the FAO-EU Forest Law Enforcement, Governance and Trade (FLEGT) Programme, established an innovative traceability system for its teak plantations that helps prevent illegal logging, transport or sale of state timber. ONATRACK uses smartphones to send real-time information from the forest to the office, and uses barcodes to track the timber. Th is is a first step to demonstrating that timber is produced legally, and will eventually increase market access for the small and medium enterprises that process and export state timber. The system is so successful it is now used in all state plantations in Benin, positioning the country as a traceability leader in West Africa.
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    Analyse globale de la gouvernance et de la chaîne d'approvisionnement de la pêcherie du concombre de mer à Madagascar 2012
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    L’analyse de la chaine des valeurs des concombres de mer capturés par les pêcheurs malgaches a été conduite pour identifier les mesures visant à améliorer la performance des différentes activités concernées allant de la pêche à l’exportation. Le dernier recensement des différents acteurs de la petite pêche côtière a été effectué en 1987/1988. Différents projets et études ponctuels ont fourni quelques données ne couvrant que quelques villages ou une zone restreinte ne pouvant pas représenter les activités dans l’ensemble des 5 000 km de côte de Madagascar. Les acteurs de la filière sont composés des pêcheurs, des mareyeurs qui vendent soit à des collecteurs, soit directe- ment à des exportateurs. La transformation est réalisée, dans la majorité des cas, en partie par les mareyeurs pour arriver à un produit semi-finis, les collecteurs et les exportateurs parachevant le traitement. Les zones de concentration de l’exploitation des concombres de mer, qui existait déjà vers les années 1920-1 930, se trouvent, principalement et dans un ordre décroissant, sur la côte nord-ouest, moyen ouest et sud-ouest de Mada- gascar, entre Antsiranana et Betioky. Les zones de pêche connues des pêcheurs sont surexploitées en permanence par les pêcheurs qui continuent à ramasser les holothuries qu’ils rencontrent au cours de leurs sorties, quelle que soit leur taille. La production a chuté d’environ 60%, entre 1994 et 2005, et est estimée à près de 4 800 tonnes/an, poids équivalent en produit frais, actuellement. En amont de la filière, la production est assurée par les pêcheurs à pied, les plongeurs restés dans leur village et des plongeurs migrants qui vont travailler, le temps d’une saison, de mars à décembre, dans des zones lointaines où les stocks de concombres de mer offrent encore des rendements intéressants. Les pêcheurs à pied, composés quasi exclusivement de femmes et d’enfants, équipés d’un harpon de fabrication lo- cale et d’un petit seau, sortent quotidiennement, lors des marée s basses de vives eaux, soit 8 sorties par mois, pour ramasser tout produit qui peut se manger ou se vendre. Ils arrivent à collecter environ 144 kg de concombre de mer/ an/personne qui leur rapportent, avec un prix de vente moyen de 1583 MGA/kg, une marge annuelle de 225 350 MGA, chacun. Vivant dans des conditions socio-économiques très précaires, ils sont liés, par des dettes permanentes, avec les mareyeurs qui achètent leurs produits. La plupart des plongeurs utilisent différents engins de pê che et travaillent sur différentes ressources selon leur saison. Ceux restés au village et qui ciblent uniquement les concombres de mer sont assez rares. Ces derniers réalisent 170 sorties/an, capturent 850 kg/an et dégagent une marge annuelle de 5 439 533MGA, avec un prix de vente moyen de 6 540 MGA/kg. Répondant à une demande spécifique d’un collecteur, les plongeurs de Salary nord I, dans le district de Toliara II, cherche une seule espèce de concombre de mer, le falalijake (Bohadschiasp), ré alisant un profit net de1 104 533MGA/ an/pêcheur. Les autres espèces se raréfient dans ce village. Les plongeurs migrants de Fiherenamasay, dans le district de Toliara II, remontent, en pirogue, avec leur famille, jusqu’à Maintirano pour y réaliser des captures de 1 665 kg/pêcheur/an, permettant d’obtenir un profit net annuel de 7 097 382 MGA/pêcheur, avec un prix de vente de 23 150 MGA/kg de produits semi-finis. Les mareyeurs, quasimenttous des épiciers du village, travaillent sur tous les prod uits proposés par les pêcheurs et ar- rivent à collecter 880 kg/an, en moyenne. Ils transforment les captures en produits semi-fini pour les revendre soit à un exportateur, pour les villages proches de la ville, soit aux collecteurs, pour les autres. Le mareyeur qui vend directe- ment à unexportateur, à l’exemple de celui de Fiherenamasay, à 85 km de Toliara ville, arrive à dégager une marge de 1 862 320MGA/an, avec un prix moyen d’achat de 1 076 MGA/kg et de vente de 12 609 MGA/kg. Pour de prob lèmes de trésorerie, les mareyeurs transforment, à la hâte, les captures (cuisson et séchage insuffisants) et détériorent, sou- vent la qualité des produits.

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