Dans le souci de créer des emplois et d'assurer à terme l'autosuffisance alimentaire en commençant par élever la consommation per capita de 8,5 kg/habitant/an en 1987 - un des plus faibles d'Afrique - à 14 kg/habitant/an à l'horizon 1995, ce qui correspondrait à un débarquement annuel de 100.000 tonnes, une place de choix a été accordée à la pêche artisanale dans la politique de développement de la pêche.
Politique de développement du secteur pêche artisanale en Guinée
Les projets mis en place sont:
Le centre de fumage de Bonfi (financement majoritaire UNIFEM).
Le centre de motorisation des barques de Boussoura (coopération Japonaise).
Le micro-projet de répartion de moteurs à Landréah en voie de privatisation (CECI- Canada).
Le projet DIPA/FAO de Kaback (financement PNUD/CEE).
Le centre de pêche de Bongolon (CECI/ACDI).
Le base de pêche artisanale de Kamsar (PNUD/FENU/FAO).
Le centre de pêche de Dubréka/Taboriah (Italie).
Le centre de pêche artisanale maritime de Benty (financement CEE, 1.185.000 ECU).
Le projet général de développement intégré de pêche artisanale en Guinée (BAD, BADEA, Gouvernement guinéen; 35 millions US Dollars).
Ce dernier projet qui vise une production de 28.000 t/an et concerne 3.000 pêcheurs consiste:
1°) A aménager 4 débarcadères (dont 3 à Conakry et l à Bon-golon (Boffa)) avec des digues, terre pleins, quais, halles de marée, unités de production de glace, chambres froides, cuves à eau de mer réfrigérées, pompes et réserves de carburant, slipways et ateliers mécanique et bois.
2°) A construire un magasin central à Conakry et à installer des entrepôts frigorifiques dans ses 3 marchés avec voies d'accès et aires de stationnement bitumés.
3°) A construire 135 pirogues améliorées (moteurs 23 CV, diesel) et à fournir 870 moteurs hors-bord ainsi que des équipements de pêche et de fumage.