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Le travail de la FAO


Réunion de la commission européenne des forêts et du comité du bois de la CEE
Commission internationale du châtaignier
Comité technique de la chimie du bois
Matières premières éventuellement utilisables pour la papeterie en Indonésie

Réunion de la commission européenne des forêts et du comité du bois de la CEE

En octobre une série de réunions de forestiers et de spécialistes européens du bois s'est tenue à Rome. Il y eut une réunion du Comité du bois de la Commission économique pour l'Europe à laquelle la CEE et la FAO fournirent en commun le personnel de secrétariat, la sixième session de la Commission européenne des forêts et une séance commune à ces deux organismes.

Les Etats Membres de la CEE diffèrent quelque peu de ceux de la FAO et cette réunion commune groupa des représentants de 23 pays y compris l'Albanie, L'Autriche, là Belgique, le Canada, le Danemark, L'Espagne, les Etats-Unis, la Finlande, la France, l'Italie, L'Irlande, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République fédérale allemande, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Tchécoslovaquie, l'U.R.S.S, et la Yougoslavie.

SÉANCE COMMUNE

La séance fut ouverte par les déclarations de Norris E. Dodd, Directeur général de la FAO, et de Gunnar Myrdal, Secrétaire exécutif de la CEE. Puis, sous la présidence de M. du Vignaux (France) les délégués prirent en sérieuse considération le rapport du groupe d'experts qui s'étaient réunis l'été dernier pour tirer des conclusions de l'étude des Nations Unies, Consommation, production et commerce du bois en Europe, évolution et perspectives, et proposèrent des recommandations à l'examen des deux organismes.

L'assemblée conclut que étant donné que la politique délibérément choisie par tous les gouvernements d'Europe est d'utiliser le plus intégralement possible les ressources naturelles de la région afin de parvenir à donner aux populations le niveau de vie le plus élevé possible, il était souhaitable de conserver au bois le rôle important qu'il a traditionnellement joué dans l'économie européenne. Ce but impliquait, dans l'immédiat, l'accroissement de la production forestière grâce à des mesures variées, dont beaucoup étaient déjà appliquées dans différents pays, et l'accroissement des importations en provenance de l'U.R.S.S. et d'autres régions. Il signifiait, à longue échéance, l'extension des reboisements et l'amélioration de l'aménagement des forêts afin de satisfaire à l'accroissement de consommation prévu pour un avenir plus éloigné.

Les recommandations suivantes furent adressées au gouvernement des pays européens, au Secrétaire exécutif de la CEE ou au Directeur général de la FAO.

Estimation de la possibilité et du volume réel des coupes par pays

L'estimation de la possibilité et le volume réel des coupes de chaque pays devraient être constamment étudiés par les organismes des Nations Unies et les gouvernements ont été priés de présenter leurs chiffres chaque année.

Les pays européens devraient reviser leurs règlements d'exploitation et leurs estimations de possibilité et examiner s'il serait possible d'accroître le volume des exploitations grâce aux diverses méthodes suggérées dans l'étude, en tenant compte de la probabilité de changements dans les proportions relatives des bois de diverses dimensions exigées par l'industrie. L'accroissement des exploitations doit être envisagé dans le cadre d'une sylviculture rationnelle.

Tout en reconnaissant que le but visé peut être atteint par des moyens différents dans des pays différents, et même dans des massifs forestiers différents, l'attention fut attirée sur les énormes possibilités qu'offrent à cet égard des coupes d'éclaircies méthodiques dans des forêts où, pour diverses raisons, une sylviculture intensive n'était pas encore appliquée.

Inventaires forestiers nationaux

Des estimations précises du volume exploité chaque année seraient nécessaires et il serait souhaitable de réunir ces estimations pour tous les pays d'Europe. Ce travail exigerait la mise à jour à des intervalles convenables des inventaires forestiers de chaque pays. L'assemblée exprima sa satisfaction pour les mesures prises dans certains pays en vue de surmonter les difficultés reconnues comme inhérentes à l'établissement d'inventaires sur le plan national. Le délégué soviétique exposa les méthodes appliquées en U.R.S.S. où l'on fait le plus grand usage de la photographie aérienne. L'assemblée fixa au 1er janvier 1957 la date à laquelle tous les pays d'Europe devraient avoir communiqué les résultats des inventaires nationaux achevés depuis 1947.

Boisement et reboisement

Les plans européens actuels sont encore de 32 à 35 pour cent en deçà des objectifs souhaitables proposés par l'étude car il apparaît qu'il existe encore 8 millions d'hectares de terres inutilisées qui ne sont intégrées dans aucun plan. Dans beaucoup de cas c'est l'insuffisance de moyens financiers qui a empêché la réalisation à une échelle suffisante d'un projet intéressant ou qui en a ralenti l'exécution. L'assemblée demanda aux gouvernements de faire tous leurs efforts pour étendre au maximum leurs programmes de boisement, de reboisement et d'amélioration des forêts.

Sylviculture intensive

Les possibilités d'accroissement de la production forestière résident, pour une grande part, dans l'application aux forêts des connaissances déjà acquises grâce aux recherches plutôt que dans le développement de nouvelles recherches. Les services forestiers devraient être renforcés et pourvus de fonds d'investissement suffisants destinés à des projets favorisant la production du bois et susceptibles en même temps d'assurer une action de protection. Les gouvernements furent sollicités de favoriser le développement et l'amélioration des transports, particulièrement dans les régions montagneuses.

Améliorations techniques

Il y a bien d'autres moyens d'accroître la production des forêts et un bon nombre d'entre eux ont fait l'objet d'un échange d'idées dans divers comités ou groupes de travail de la FAO, de la CEE et de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE). Certaines questions intéressent l'Union internationale des instituts de recherches forestières. Chaque institution devrait poursuivre ses travaux dans sa propre sphère et éviter les empiétements. Il faudrait accorder une attention particulière aux études destinées à réduire les déchets en forêt et à assurer une utilisation plus intégrale des sous-produits des industries du bois. On pourrait, en peu de temps, accomplir beaucoup dans ce domaine.

Il faudrait aussi donner une priorité urgente, des questions telles que le contrôle et l'échange des semences, l'augmentation du rendement des exploitations, les règles de classement, l'amélioration de la qualité des sciages et des autres produits forestiers, l'utilisation meilleure du bois et l'utilisation par l'industrie de bois de catégories et de dimensions non employés jusqu'à présent.

Statistiques

L'étude sur les tendances et perspectives a révélé une fois encore l'insuffisance, pour leur utilisation sur le plan international, des statistiques existantes concernant les forêts et le bois. L'assemblée a invité le secrétariat commun FAO/ECE à rédiger le plus tôt possible un programme à long terme pour l'amélioration progressive des statistiques. Elle a suggéré qu'un groupe de spécialistes examinât la série de prix des bois d'œuvre recueillis par le secrétariat et arrétât une série de statistiques des prix européens à publier régulièrement.

Commerce

L'assemblée examina à nouveau la nécessité d'accroître les importations de bois sciés en Europe. Elle enregistra la déclaration du Canada suivant laquelle les estimations, figurant dans l'étude, des prévisions d'exportation de l'Amérique du Nord étaient trop faibles et que 400.000 à 500.000 (m3 standards 1.850.000 à 2.200.000) pourraient être rendus disponibles s'il était avéré que l'Europe en avait besoin. M. Myrdal annonca son intention de réunir un autre groupe consultatif pour le commerce, à Genève, au printemps prochain, et promit de garder présentes à l'esprit les conclusions de cette assemblée lors de ses contacts réguliers avec les Etats Membres.

Antres décisions

L'assemblée commune adressa ses remerciements au Directeur général de la FAO et au Secrétaire exécutif de l'ECE pour leur avoir offert l'occasion d'examiner en commun les problèmes politiques importants pour tous ceux qui ont à connaître de la conservation des forêts ainsi que de la production, de la transformation et de la répartition des produits forestiers. Elle invita le secrétariat mixte de l'ECE et de la FAO à suivre d'une manière soutenue la situation de la foresterie et du bois d'œuvre en Europe et à publier de temps à autre des exposés et appréciations mis à jour de la situation du bois d'œuvre en Europe. A cet égard, l'assemblée mixte a félicité le secrétariat pour le travail accompli dans la préparation de l'étude sur les tendances du bois d'œuvre et le recueil d'un ensemble unique de statistiques sur le bois, et a reconnu cette étude comme constituant un travail de référence indispensable. L'assemblée demanda au Secrétaire exécutif de l'ECE et au Directeur général de la FAO de réunir les groupes mixtes de travail lorsque ce serait nécessaire afin de mettre en application les recommandations exprimées dans son rapport et, s'il le fallait, de convoquer une autre assemblée mixte du Comité européen du bois et de la Commission forestière européenne avec l'assentiment de leurs présidents et vice-présidents.

COMMISSION EUROPÉENNE DES FORÊTS

La Commission européenne des forêts dans une session séparée sous la présidence de E. Saari (Finlande) a tout d'abord passé en revue les rapports annuels sur la politique forestière reçus des Etats Membres. A la fin des discussions, il fut décidé que le sujet spécial du rapport pour 1954 serait la petite propriété forestière, son aménagement et son amélioration. Ces petites forêts représentent une proportion notable de l'ensemble du domaine forestier européen.

Sujets généraux

La Commission a pour la première fois reçu des rapports spéciaux sur l'importance des incendies de forêts et sur la lutte contre ces incendies. La commission exprima sa satisfaction en prenant connaissance des réalisations de divers pays tant en ce qui concerne la lutte directe que les me sures préventives. Il est apparu que le feu, en tant que problème forestier, était l'objet en Europe de toute l'attention qu'il mérite.

En ce qui concerne les parasites et les maladies, la Commission exprima son inquiétude au sujet de l'extension d'Endothia parasitica et de Hyphantria cunea. Cependant, comme la Commission internationale du châtaignier est directement intéressée à la lutte contre le premier de ces fléaux et que l'Organisation européenne de protection des plantes s'occupe activement du second, on estima que la Commission elle-même ne pouvait utilement recommander aucune nouvelle action.

En ce qui concerne les films forestiers, la Commission chargea le secrétariat d'examiner les meilleurs moyens d'encourager la distribution et l'échange international de films. On proposa que le comité d'organisation du quatrième Congrès forestier mondial essayât d'organiser à cette occasion un «festival du film».

Le rapport et les publications du comité de la Commission concernant les techniques d'exploitation et la formation des ouvriers forestiers (of. Unasylva, Vol. VII, N° 2) fut unanimement approuvé.

Boisement et reboisement

Un groupe de travail spécialisé se réunit avant l'assemblée de la Commission afin d'examiner les rapports sur les programmes de plantation présentés par les gouvernements européens. Les projets terminés en dehors des forêts proprement dites dans les pays intéressés ont atteint 672.000 hectares entre 1947 et 1951. Les plans prévoyaient le boisement de presque 6.500.000 hectares au cours des années à venir. Un des obstacles réels pour rendre effectifs de grands programmes est l'intérêt insuffisant accordé à leurs répercussions sociales. Les forêts nouvelles ont soulevé beaucoup de problèmes affectant, dans certains cas, toute la vie rurale et les méthodes agricoles.

Un progrès dans une certaine direction ne pourrait s'accomplir sans progrès simultanés dans d'autres directions - établissements pour l'enseignement et les loisirs, logement, formation professionnelle, etc. Les forestiers ont besoin de voir grand pour rendre leurs projets applicables.

COMITÉ DU BOIS DE LA CEE

Le Comité du bois procéda à son examen périodique du marché européen du bois d'œuvre pour l'année en cours et l'année prochaine en s'appuyant sur les faits et les chiffres communiqués par les principaux pays exportateurs et importateurs. C'était la première fois que le Comité se réunissait ailleurs qu'au siège de L'ECE à Genève. Les discussions eurent lieu à huis-clos sous la présidence de M. du Vignaux (France). J. C. Söderhjeim (Finlande) était vice-président.

Perspectives pour les sciages résineux

Alors qu'aucun changement notable du niveau de la demande en sciages résineux n'était prévu pour l'année à venir, les disponibilités exportables des pays européens en 1954 fléchiront sans doute sensiblement au dessous du chiffre en 1953. Les disponibilités européennes furent estimées à 2.250.000 à 2.600.000 standards (10 à 12 millions de m3). La réduction des disponibilités finlandaises et suédoises, due à l'appauvrissement des stocks, sera vraisemblablement compensée par l'accroissement des disponibilités des autres pays exportateurs européens. Il fut estimé que les disponibilités totales en Europe et outre-mer en 1954 atteindront 2.800.000 à 3.300.000 standards (13 à 15 millions de m3) laissant apparaître un déficit de 200.000 à 300.000 standards (920.000 à 1.400.000 m3), chiffres que la Commission jugea inférieurs à la marge d'erreur de l'estimation.

L'expérience du passé a fait penser que, au cas où la demande européenne atteindrait le niveau pronostiqué, des ressources européennes supplémentaires apparaîtraient pour réduire le déficit statistique tandis que les importations demandées aux autres continents se maintiendraient dans les limites de l'estimation des disponibilités du Canada, des Etats-Unis et du Brésil pour l'exportation vers l'Europe.

Prix du bois

Le niveau des prix reste presque inchangé en 1953. Le délégué de l'U.R.S.S. expliqua que les réductions de certains prix à l'exportation des bois soviétiques en août s'appliquait à certains stocks résiduels dont la livraison avait été prévue pour 1953 et qu'elle ne pourrait être considérée comme une indication sur l'évolution générale des prix. La possibilité d'une stabilité durable des prix au niveau actuel donna lieu à une discussion. Plusieurs pays importateurs exprimèrent leur inquiétude au sujet du progrès constant du bois par d'autres matériaux, notamment dans le domaine de la construction et de l'emballage. Les inquiétudes et l'hésitation exprimées par les importateurs de l'Europe occidentale furent pleinement comprises des pays exportateurs, mais on souligna que dans plusieurs pays exportateurs les prix de revient avaient augmenté plus rapidement que les prix à l'exportation correspondants et qu'il n'y avait aucune raison de s'attendre à ce que la campagne d'achat des grumes qui allait s'ouvrir se traduisit par des prix de la matière première susceptibles de permettre des réductions de prix des produits transformés. Les améliorations techniques, en ce qui concerne tant la production que l'utilisation du bois devraient, en temps voulu, contribuer à résoudre ce dilemne.

Bois de mine et bois de papeterie

La situation de l'approvisionnement en bois de mine en 1953 s'est améliorée au delà de tous les espoirs et pour l'année 1954 on a indiqué un excédent apparent de 380.000 mètres cubes. Les besoins à l'importation de bois de papeterie et les disponibilités exportables ont fait apparaître une situation différente. Les chiffres présentés ont indiqué un déficit apparent plutôt important entre les besoins à l'importation et les disponibilités exportables tant en 1953 qu'en 1954.

Le Comité du bois a insisté pour «un avancement rapide de la passation de marchés préalables (pour le bois de mine et le bois de papeterie) ce qui d'après l'expérience, doit stimuler la production... On devrait garder présent à l'esprit que la masse principale de la production de rondins dans les pays exportateurs est limitée à une période relativement courte et qu'il n'existe qu'une faible possibilité de réaction rapide à un changement brusque dans la demande».

Commission internationale du châtaignier

Des représentants de l'Espage, des Etats-Unis, de la France, de l'Italie et du Portugal ont pris part à la seconde session de la Commission internationale du châtaignier et participé à un voyage d'étude en Espagne et au Portugal du 18 au 30 juin 1953.

Organisé par la Direction générale des forêts et la Direction des forêts domaniales à Madrid, et la Direction générale des services forestiers à Lisbonne, le voyage d'étude a débuté par la visite des taillis de châtaigniers des environs de Gérone (Catalogne) taillis qui fournissent du merrain. L'itinéraire s'est poursuivi par les régions de châtaigneraies à fruits de Biscaye, Santander, des Asturies et de Galice. En Galice, la protection des peuplements contre la maladie de l'encre causée par Phytophtora Cambivora a donné quelques résultats grâce à des méthodes de lutte directe dans d'autres régions, cependant, devant le dépérissement de zones entières, on a été conduit à remplacer le châtaignier par d'autres essences, telles que Pinus insignis dans la région de Biscaye et Eucalyptus globulus dans celle de Santander. Au Portugal, la Commission a visité les magnifiques châtaigneraies à fruits des provinces de Tras-os-Montes et de Beiras, où les plantations d'arbres se trouvent généralement associées à des cultures agricoles.

Les congressistes ont eu l'occasion de voir des exemples de plantations traitées avec succès contre la maladie de l'encre au moyen de sels de cuivre (méthode Urquijo) en Espagne et au Portugal; ils ont aussi visité des laboratoires OU sont poursuivis des travaux sur la sélection de types résistants, par exemple la station de phytopathologie de Corunna et la Mission biologique de Pontevedra où sont effectuées d'intéressantes études sur la propagation végétative du châtaignier.

Les séances de travail de la Commission se sont tenues à Santander et dans l'île de la Toja (Espagne), ainsi qu'à Bussaco (Portugal). La séance de clôture a eu lieu à Bussaco, en présence de Mr. M. Victoria Pires Sous-Secrétaire d'Etat à l'agriculture du Portugal.

M. A. Oudin, Inspecteur général des eaux et forêts à Nancy, président de la Commission, a dirigé les débats, assisté du vice-président, M. A. Biraghi, Professeur de pathologie forestière à l'université de Florence. M. R. G. Fontaine représentait la Division des Forêts de la FAO.

La Commission a pu constater que, malgré une menace encore sérieuse de la maladie de l'encre et du chancre du châtaignier, il y avait quelques signes encourageanta. On a découvert quelques types de Castanea sativa présentant un degré marqué de résistance au chancre et, dans quelques pays, on a même créé des hybrides résistants à la maladie de l'encre. Les travaux se poursuivront dans cette direction.

La Commission a aussi discuté de problèmes posés par l'émigration des populations des régions où la châtaigneraie n'assure plus leur subsistance. Elle a recommandé de mettre en œuvre, pour ces régions, un plan de réaménagement, impliquant en particulier la concentration de la châtaigneraie à fruits dans des zones choisies où pourraient être assurées une culture soignée et une production de qualité, ainsi que la réaffectation des surplus des sols plantés en châtaigniers à des exploitations plus rémunératrices qui, selon les nécessités économiques, pourraient être soit agricoles, soit sylvicoles.

Comité technique de la chimie du bois

La sixième session du Comité technique de la chimie du bois de la FAO s'est tenue au Laboratoire suédois de produits forestiers à Stockholm les 27 et 28 juillet; 37 membres, experts techniques et invités représentaient 14 pays. La date de cette réunion avait été fixée de manière à ce qu'elle procédât le treizième Congrès international de chimie pure et appliquée.

Le principal thème de la discussion était, cette fois, la saccharification du bois qui, non seulement offre la possibilité d'un important débouché, permettant d'utiliser les déchets de bois et le bois de qualité inférieure mais peut également permettre d'obtenir des sous-produits précieux, tels que combustible liquide, matières plastiques et produits alimentaires.

Le but principal de cette réunion, organisée et mise au point par les Professeurs H. Mark et Erik Hägglund, était de conseiller et d'orienter la FAO pour l'application pratique des derniers résultats des recherches dans ce domaine, et les discussions aboutirent à un large accord en ce qui concerne les possibilités et les limitations de la saccharification du bois et de ses produits.

Les communications suivantes furent présentées à la réunion comme bases aux discussions:

E. Hägglund - Le développement de la saccharification du bois par le procédé Rheinau.
K. Schoenemann - Le nouveau procédé Rheinau pour la saccharification du bois.
J. A. Hall - Les travaux récents sur l'hydrolyse du bois aux Etats-Unis.
H. Rockstroh - Aspects techniques et économiques du procédé Scholler.
J. Savard-Saccharification des bois tropicaux.
G. Centola - Recherches sur la saccharification du bois en Italie.
H. W. Giertz - La saccharification dans ses rapports avec le défibrage du bois.
G. Heijkenskjöld - La levure de boulangerie.
A. J. Wiley, J. M. Holderby K. W. Fries - La levure dans l'alimentation humaine et animale aux Etats-Unis.
E. Schmidt - Production et utilisation de levure pour l'alimentation animale en Allemagne.
S. Norfeldt - Cellulose ou pâte de bois fourragère pour l'alimentation du bétail.
J. B. Martin - Recherche sur l'utilisation des solutions sulfitiques usées en agriculture.
H. Burström - Utilisation des solutions sulfitiques usées comme engrais en Suède.
J. A. Hall - Alcools polyhydriques tirés du bois.

Le Comité consacra également quelque temps à examiner les progrès réalisés dans le domaine de la chimie de la résine du bois et de la pâte michimique, des communications ayant été soumises sur ces deux sujets respectivement par Emil Ott et E. C. Jahn F. C. Palazzo présenta me communication sur la sciure pour la fabrication de textiles et matières plastiques.

Les membres du Comité sont nommés par les gouvernements; toutefois, ils ne sont pas présents en tant que délégués gouvernementaux, mais comme techniciens, et sont libres d'exprimer leur point de vue personnel. Les invités n'assistent naturellement à ces réunions que pour leur compte personnel, en tant que conseillers techniques.

Etaient présents à la session de Stockholm (les membres du Comité technique de la chimie du bois sont marqués d'un astérisque): Allemagne K. Freudenberg*, F. Reiff, H. Rockstroh, E. Schmidt, K. Schoenemann; Autriche, A. von Wacek*; Belgique, A. Castagne*; Canada, C. B. Purves*; Etats-Unis, E. C. Jahn* H. F. Lewis*, H. Mark*, E. Ott*, W. F. Holzer, J. Pew, E. P. Wiley L. F. McBurney; Finlande, O. V. A. Ant-Wuorinen*, B. R. Nybergh*; France, J. Savard*; Israël, M. Lewin*; Italie, G. Centola*, F. C. Palazzo*; Norvège, O. Bryde*; Pays-Bas, J. A. Duiker; Royaume-Uni, R. H. Farmer*, L. C. S. Hebbs G. F. Underhay; Suède, H. Burstrom, H. W. Giertz, G. Heijkensjöld, E. Hägglund*, S. Norfeldt, E. Adler, G. Brauns, K. B. Steenberg, Suisse, F. Conradin, A. F. Frey-Wyssling*; FAO, E. Moerath.

Matières premières éventuellement utilisables pour la papeterie en Indonésie

Une enquête préliminaire sur les matières premières éventuellement utilisables en Indonésie pour la fabrication de la pâte a été effectuée dans le cadre du Programme élargi d'assistance technique. Outre Pinus merkusii, Agathis loranthifolia semble pouvoir être utilisé à cette fin. Ces photographies prises par J.A. von Monroy dans l'ouest de Java montrent.

Un peuplement d'arbres âgés de 35 ans environ

Les cônes et les feuilles de cet te essence


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