Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Consultations

Mise en œuvre des Directives d'application volontaire visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale

Conformément à la recommandation de la vingt-neuvième session du Comité des pêches (COFI) de la FAO, la FAO a lancé un processus de consultation pour étayer l’élaboration d’un instrument international pour la pêche artisanale. Le texte de cet instrument, les Directives d'application volontaire visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale dans le contexte de la sécurité alimentaire et de l'éradication de la pauvreté (Directives PAD), est actuellement négocié par les états membres de la FAO dans le but de présenter un document final qui devra être approuvé par le COFI en 2014.

L'adoption officielle des Directives PAD est certes d'une importance critique, mais le véritable défi réside dans leur mise en œuvre, car ces Directives ne seront efficaces que si leurs dispositions sont mises en pratique. À sa 30e session, le COFI est convenu « qu’il fallait mettre au point des stratégies d’application des directives à divers niveaux ». La mise en œuvre des Directives PAD devra faire l'objet d'une collaboration et d'un effort concerté entre toutes les parties prenantes pour aboutir à des résultats positifs.

Le Secrétariat des Directives PAD de la FAO s'engage à continuer à promouvoir la collaboration et l'engagement de tous les acteurs. C'est pourquoi nous vous invitons à participer à cette consultation virtuelle et à communiquer vos expériences et vos avis sur la façon d'assurer l'application efficace des Directives PAD  après leur adoption par le Comité des pêches de la FAO en juin 2014. Les résultats de cette consultation virtuelle serviront de base à l'élaboration, par le secrétariat de la FAO, d'un programme d'aide holistique et participatif à l'échelle mondiale tenant compte de vos leçons apprises, meilleures pratiques, plans et attentes. La consultation virtuelle sera également l'occasion d'un échange à grande échelle de connaissances et d'expériences entre les différents partenaires et parties prenantes qui servira d'appui à une application efficace des Directives PAD. 

THÈMES PROPOSÉS POUR LA DISCUSSION

Nous souhaiterions connaître vos expériences et vos opinions sur trois thèmes interdépendants:

  1. Mise en œuvre en partenariat – rôle des différents acteurs et parties prenantes
  2. Information et communication – favoriser le partage d'expériences et la collaboration
  3. Défis et opportunités – interventions et soutien requis

Pour stimuler le débat, nous vous présentons ci-après quelques questions et réflexions initiales ainsi qu'une série de questions indicatives sur les trois sujets en question. Vous pouvez également consulter l’information de référence ainsi que des liens aux différents documents relatifs aux Directives PAD, leur contexte et leur processus d'élaboration.

Nous espérons recevoir bientôt vos avis et contributions et vous remercions à l'avance du temps que vous avez consacré à cette consultation !

Le Secrétariat des Directives PAD  de la FAO

 

THÈMES ET QUESTIONS

  1. Mise en œuvre en partenariat  

La mise en œuvre des Directives PAD passe par l’engagement et le partenariat de différents acteurs, institutions et organisations; en effet, l’application des Directives PAD n’implique pas seulement la participation des pêcheurs, mais aussi la prise en compte du rôle et des besoins de chaque acteur concerné. Les communautés de pêcheurs, les OSC, les universités, les ONG, les gouvernements, les organisations régionales, les donateurs et les agences et organisations internationales doivent travailler de concert, mais les différents acteurs ont aussi des rôles différents à jouer pour résoudre les problèmes liés à la gouvernance des pêches, aux questions de l’égalité des sexes, aux activités après pêche, aux intérêts des consommateurs, et aux intérêts plus vastes de la société, etc. Veuillez nous faire part de vos expériences, positives ou négatives, ainsi que des leçons apprises en matière de partenariat dans la mise en œuvre des instruments internationaux

  • Comment voyez-vous le rôle de votre organisation et d'autres organisations dans l'application des Directives PAD ?
  • Comment encourager et renforcer les partenariats de manière à faire entendre les « voix des exclus »?
  • quelles mesures faut-il adopter à l'échelle locale, nationale, régionale et mondiale pour garantir l'efficacité de ces partenariats?
  • Information et communication – favoriser le partage d'expériences et la collaboration

L’apprentissage continu et l'échange d'expériences seront des éléments essentiels pour une application efficace. Les leçons apprises, les meilleures pratiques et les outils disponibles doivent être mis à profit pour ne pas devoir réinventer la roue, sachant qu’il va sans doute falloir élaborer des outils et des solutions spécifiques en fonction de l'évolution des contextes locaux. Par ailleurs, il est important de surveiller les progrès accomplis pour déterminer ce qui marche et ce qui ne marche pas, de mettre en place des systèmes participatifs de suivi et d'évaluation et d’élaborer les statistiques pertinentes pour contribuer à la fourniture et l'échange d'informations.

  • Quelles bonnes pratiques en matière de communication pourriez-vous recommander pour l'application des Directives PAD  à l'échelle locale, nationale, régionale et mondiale?
  • Quelle est votre expérience en matière d’approches participatives du suivi et de l’évaluation?
  • Comment les progrès accomplis dans l'application des Directives PAD  peuvent-ils être mesurés et communiqués de façon utile?
  1. Défis et opportunités – interventions et soutien requis

La mise en œuvre implique des défis (par exemple, financiers, politiques, institutionnels, culturels) qu'il va falloir résoudre, mais aussi des opportunités qu'il va falloir saisir. Ces défis et ces opportunités peuvent varier d'un contexte à l'autre et d'un niveau à l'autre (mondial, régional, national et local). Il importe de comprendre ces défis et ces opportunités afin de définir et de mettre au point des activités de soutien. La mise en œuvre des Directives PAD va requérir une combinaison de différents types d’interventions, comprenant, sans toutefois s'y limiter, le renforcement de l’engagement politique et de la sensibilisation, des changements de politiques, des révisions de la législation et/ou des réglementations, le renforcement des capacités et de l’autonomisation, l’amélioration et l’échange d’informations, et l’intensification de la recherche et de la communication.

  • Quels sont, à votre avis, les principaux défis en matière d’application, d’une manière générale ou sur le plan plus spécifique du pays, et comment les relever?
  • Quelle est votre expérience de ce type de défis et quels ont été vos succès ou échecs en matière de stratégies ou approches pertinentes?
  • Comment les interventions peuvent-elles varier, en fonction de l'horizon temporel (ce qui peut être fait dans les douze prochains mois, les cinq prochaines années, sur le plus long terme) et de la quantité de ressources existantes (par exemple, petits/moyens investissements ou investissements lourds/transformateurs)?

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In continuation from the previous post made under Challenges and Oppurtunities needed for Implementing The Voluntary Guidelines for Securing Sustainable Small Scale Fisheries the implementing challenges could possibly be resolved by:

(1) Gathering of information on the reproduction cycle of fish and to  monitor the harvesting of fish. 

(2) Mandates for the limiting amount of catch per family annually, and accountability measures to end overfishing. 

(3) Mandates for no- fishing on coastal areas and during reproduction cycle.

(4) Allocation of fishing effort, so that present value of future discounted catch aggregated among fishers is maximized. 

In responding to the Challenges and Oppurtunities topic in this discussion.

One of the main implementation challenges in dealing with securing sustainable small-scale fisheries is : The Management of Small -Scale fisheries due to climate change and its implications on food security. 

The MSC (Marine Stewardship Council) outlined a list of predictions as to how further worsening of climate change affects fisheries. Among these the most highlighted was the rising of sea temperatures which causes a reduction on the number of fish available to fishers and the relocation of fish.This affects communities locally, regionally and globally.  

As a result of this poverty rates increase because fish stock is scarcely available to sustain small scale fisher families, in turn reducing their consumption. This mainly affects developing countries whose poverty rates are already high due to the lack of other resurces available to the population and other countries where large percentages of the population depends solely upon fish. 

An example in which this was the main implementation challenge was  a Case Study done on Slomon Islands on Food Security versus Environment Conservation with small scale fisheries. 

  1. Partnering for implementation

Question A:  How do you see the role of your organization and others in the implementation of the SSF Guidelines?

Small scale fisheries actors should develop and/or strengthen SSF associations/cooperatives to contribute to the sustainable management of the resources and strengthen their voice in decision-making. There is a need to encourage the development of policies to protect SSF livelihoods, promote income opportunities and emphasis the socio-economic and cultural importance of SSF. Organization and others should be used to build awareness and political support for the SSF guidelines; SPC can play a role in this process.

  • Question B: How can partnerships be fostered and strengthened to include the ‘voices of the marginalized?

Organizations are already playing vital roles in contributing to addressing development and strengthening SSF, independently or in partnership with government and other actors, including as:

  • Service providers: delivering services to meet SSF society needs such as education, health, food and security, community economic development; implementing natural resource management; undertaking disaster management, preparedness and emergency response, especially at the community level
  • Experts: bringing unique knowledge and experience to shape policy and strategy of fishing, and identifying and building solutions on social, economic and environmental issues
  • Capacity builders: providing education, training and other capacity building via informal as well as formal programmes for a wide range of target fishermen and using a diverse set of capacity building approaches including innovative use of information and communication technologies towards building adaptive capacity in small scale fishing.
  • Representatives: giving power to the voice of the marginalized or under-represented, including poor communities, resource users and women who are otherwise excluded from decision-making processes
  • Social monitors: holding governments and private sector to account, promoting transparency and accountability
  • Advocates: raising awareness of societal issues and challenges and advocating for change, including on a range of sustainable development issues in fishing environments.
  • Innovators: leading on thinking and practical action new and emerging issues to catalyze development in small scale fishing areas such as green economy, sustainable consumption and production.
  • Question C: What will be required at local, national, regional and global levels to ensure effective and efficient partnerships?
  1. Invite States to ratify or accede to and implement the United Nations Convention on the Law of the Sea, which provides the overall legal framework for ocean activities;    

  (b)     Promote the implementation of chapter 17 of Agenda 21 which provides the programme of action for achieving the sustainable development of oceans, coastal areas and seas through its programme areas of integrated management and sustainable development of coastal areas, including exclusive economic zones; marine environmental protection; sustainable use and conservation of marine living resources; addressing critical uncertainties for the management of the marine environment and climate change; strengthening international, including regional, cooperation and coordination; and sustainable development of small islands;

     (c)     Establish an effective, transparent and regular inter-agency coordination mechanism on ocean and coastal issues within the United Nations system;

      (d)     Encourage the application by 2010 of the ecosystem approach, noting the Reykjavik Declaration on Responsible Fisheries in the Marine Ecosystem and decision 5/6 of the Conference of Parties to the Convention on Biological Diversity;

      (e)     Promote integrated, multidisciplinary and multi-sectoral coastal and ocean management at the national level, and encourage and assist coastal States in developing ocean policies and mechanisms on integrated coastal management;

   (f)      Strengthen regional cooperation and coordination between the relevant regional organizations and programmes, the UNEP regional seas programmes, regional fisheries management organizations and other regional science, health and development organizations;

     (g)     Assist developing countries in coordinating policies and programmes at the regional and sub-regional levels aimed at the conservation and sustainable management of fishery resources, and implement integrated coastal area management plans, including through the promotion of sustainable coastal and small-scale fishing activities and, where appropriate, the development of related infrastructure;

     (h)     Take note of the work of the open-ended informal consultative process established by the United Nations General Assembly in its resolution 54/33 in order to facilitate the annual review by the Assembly of developments in ocean affairs and the upcoming review of its effectiveness and utility to be held at its fifty-seventh session under the terms of the above-mentioned resolution.

In all, to achieve sustainable fisheries in respect to effective and efficient partnership, I would suggest the following actions are required at all levels:

  •        (a)     Maintain or restore stocks to levels that can produce the maximum sustainable yield with the aim of achieving these goals for depleted stocks on an urgent basis and where possible not later than 2015;
  •        (b)     Ratify or accede to and effectively implement the relevant United Nations and, where appropriate, associated regional fisheries agreements or arrangements, noting in particular the Agreement for the Implementation of the Provisions of the United Nations Convention on the Law of the Sea of 10 December 1982 relating to the Conservation and Management of Straddling Fish Stocks and Highly Migratory Fish Stocks and the 1993 Agreement to Promote Compliance with International Conservation and Management Measures by Fishing Vessels on the High Seas;
  •        (c)     Implement the 1995 Code of Conduct for Responsible Fisheries, taking note of the special requirements of developing countries as noted in its article 5, and the relevant Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) international plans of action and technical guidelines;
  1. Information and communication – promoting experience sharing and collaboration
  • Question A: What best practices with regard to communication would you recommend for SSF Guidelines implementation at local, national, regional and global level?
  • The role of associations and bottom up-approaches to information and capacity development need to be highlighted.
  •  Stakeholders must be proactive to ensure that adequate training is tailored to their needs.
  •  It is important to emphasize and promote the use of technology and alternative methods for information dissemination and capacity development, including the use of mobile phones and the Internet.
  • The guidelines should specify the need to create a variety of dissemination channels, including information sharing between non-government stakeholders and the use of training attachments and tutor exchanges between countries.
  • Question B: What are your experiences from participatory monitoring and evaluation?
  • It is important to develop an efficient system for monitoring at the international level that avoids over-burdening countries with reporting requirements— regional organizations could play a role in facilitating this.
  • Funding opportunities can be explored by building on the different issues included in the SSF guidelines.
  • There is a need to identify priorities within the SS guidelines and define milestones and time frames to achieve them.
  • Regional platforms exist (e.g. island councils, Pacific Islands Forum Government Heads, Forum Fisheries Ministers Meeting, SPC Heads of Fisheries Meeting) and should be used to build awareness and political support for the SSF guidelines; SPC can play a role in this process.

¿Cómo ve el papel de su organización y de otros en la implementación de las Directrices PPE?

La Fenacopec es una organización que tiene 27 años de constitución que ha fortalecido sus bases para poder liderar, programar, proyectar y sociabilizar al sector pesquero artesanal en diferentes temas de interés común.

Participación activa en la toma de decisiones.

 El sector pesquero artesanal ha demostrado que es representativo en las calles, a nivel económico (genera fuentes de trabajo) como político.

La Fenacopec aporta con su conocimiento y experiencia en el mejoramiento de las condiciones sociales y económicas del sector pesquero artesanal del Ecuador.

Representa en la toma de decisiones en base a los problemas del sector pesquero artesanal.

Para lograr los objetivos y mejorar las implementaciones de las directrices en la PPE se debe tener conocimiento, liderazgo, tener valores, principios y amor por la organización y defender hasta las últimas consecuencias los derechos de los pescadores artesanales, esto conlleva a crear regulaciones e integrar y hacer propuestas con la participación activa de todos los pescadores y no unilateralmente.

¿Cómo pueden fomentarse y reforzarse las asociaciones para incluir las “voces de los marginados”?

La FAO o el mecanismo de la sociedad civil debe considerar a las organizaciones nacionales de pescadores artesanales y acuícolas para de esta forma poder expresar los problemas y soluciones.

Organismos internacionales deben apoyar con financiamiento para realizar emprendimientos y proyectos productivos. Este financiamiento debe ser direccionado por las organizaciones nacionales y no por los gobiernos (se convierte en algo político).

Las organizaciones nacionales deben ser convocadas a participar a nivel nacional, regional y mundial en el análisis y toma de decisiones de las directrices PPE.

¿Qué se requiere a nivel local, nacional, regional y mundial para asegurar asociaciones eficaces y eficientes?

Apoyar con capacitación a las organizaciones.

Fortalecimiento de lideres.

Motivar e incentivar a las organizaciones mediante la realizacion de diferentes eventos, talleres, foros, entre otros, mediante lo cual se establezca el avance de los mismos.

Reconocimiento a las organizaciones y lideres por su participación en el desarrollo de las comunidades.

Promover proyectos productivos.

Promover lineas de credito flexibles para otorgar valor agregado a los productos.

Promover financiamiento para modernización de activos y herramientas de trabajo. 

¿Qué mejores prácticas en materia de comunicación recomendaría para la implementación de Directrices PPE a nivel local, nacional, regional y mundial?

 

Respeto hacia la cultura e idioma.

Toda la información que otorgan las distintas instituciones a nivel mundial, deben acoplarse al idioma de cada país y no debe contener una explicación tan técnica, lo cual permita un fácil entendimiento. Esto debe realizarce  traves de correo electronico, redes sociales (facebook, twitter, entre otros).

Realizar talleres nacionales (una vez al año), regionales (2 veces al año) y mundial (1 vez al año).

Realizar las debidas gestiones para obtener un espacio televisivo en donde se de a conocer la importancia de la pesca artesanal, problemas, soluciones y la importacia de los recursos pesqueros en la alimentación nacional.

¿Cuáles son sus experiencias de seguimiento y evaluación participativos?

 

No existe continuidad en los procesos  a nivel internacional.

A nivel nacional no existe el debido abastecimiento de informacion antes de los respectivos eventos, ante lo cual en la mayoria de los casos las personas desconocen de los diferentes temas a tratar.

A nivel nacional con la participación de los actores y mediante una planificación se le puede dar seguimiento a los temas que uno requiere.

Los temas deben ser sociabilizados con los actores para que sean realmente existosos y se les pueda dar seguimiento.

¿Cuales cree que son los principales problemas para la implementación, de forma general, así como en el contexto específico de cada país, y cómo pueden superarse?

No existen verdaderas politicas pesqueras acorde a nuestra realidad.

No existen ordenamientos en las diferentes actividades pesqueras (ejem: demasiados barcos chinchorreros sin artes de pesca regulados que afectan las pesquerías y causan un daño ambiental)

Irrespeto a las áreas de pesca artesanal.

El desplazamiento de los pescadores por la industrialización de diversos recursos (gas, petróleo).

Al no existir una política sancionadora en cuanto al daño ambiental, esto provoca la escases de los recursos pesqueros.

Creación de un Ministerio del Mar, dedicado espcificamente a la pesca y acuacultura.

Restricción de nuevas embarcaciones artesanales e industriales a nivel nacional e internacional.

Implementación de sanciones mas severas.

Estructuración de un cupo de pesca por pescador.

La industria pesquera no cuenta con restriccion alguna (areas de pesca, artes de pesca, entre otros) lo cual provoca una dismunición del stock de los recursos, lo que genera que los pescadores artesanales tengan que alejarse cada día mas para la extracción de los recursos pesqueros, ante lo cual la inseguridad en el mar ha incrementado en la última década.

Existen 45 barcos pomaderos industriales que siguen depredando la plataforma submarina.

Debe existir una definición clara con respecto a que se considera embarcaciones de pequeña escala, debido a que en el Ecuador hasta 10 TRB son de pequeña escala, las cuales cuentan con medios propulsión (canalete y motores fuera de borda) y la actividad de extracción es de forma manual.

¿Cuáles son sus experiencias al abordar este tipo de problemas y qué estrategias y enfoques han tenido éxito o no?

Eliminación de 122 barcos industriales pertenecientes a la flota arrastrera.

Implementación de vedas.

Regulación de artes de pesca (artesanal más no industrial)

Defensa del area de pesca artesanal (una milla de zona de proteccion para el desobe de las especies y 8 millas nauticas para la extracción de recursos)

Limitar el número de embarcaciones artesanales.

Campañas para la formalización y legalización de los pescadores artesanales ante la autoridad marítima y SEPS.

Creación y fortalecimiento de cooperativas, asociaciones, red y uniones de pescadores artesanales a nivel nacional.

Formación de líderes pesqueros, mediante capacitaciones peródicas.

Empoderamiento y  participación activa en los diferentes temas para mejorar las relaciones de diálogo  (gobierno-sector pesquero)  para lograr los objetivos propuestos.

Movilizaciones pacíficas y masivas para ser escuchados ante las diferentes autoridades.

Somos parte activa en la toma de decisiones para la protección de especies marina (tiburón, tortuga, etc)

 

¿Cómo deberían variar las intervenciones, en función del período de tiempo (por ej. qué se puede hacer durante los próximos 12 meses, en los próximos 5 años, a largo plazo) y en función de los recursos existentes (por ej. inversiones en pequeña/mediana escala o inversiones a gran escala/transformadoras)?

Hasta el año 2014 se debe haber organizado y regulado el 90% de los pescadores artesanales ingresados en la organizaciones.

2014.- Lograr un masivo catastro y legalización de embarcaciones.

2014.- Conseguir un seguro pesquero para las embarcaciones y maquinarias (23.000)

2014.- Conseguir un seguro social hacia el pescador artesanal.

2014.- Generar políticas más drásticas en cuanto a la sanción a los barcos chinchorreros.

2014.- Seguir realizando las gestiones pertinentes para la creación del Ministerio del Mar.

2014.- buscar financiamiento mediante lineas de credito.

El que persevera alcanza.

2014 en adelante.- realizar foros nacionales, regionales para intercambio de experiencias con pescadores artesanales de la región.

2014 en adelante.- creación de una red de pescadores artesanales de america latina y el caribe, con sus respectivos representantes, los cuales puedan ser escuchados en las organizaciones internacionales, exponiendo las necesidades de cada uno de los paises de la región.

Las organizaciones internacionales deben dejar de realizar demasiadas consultorias, y mencionado presupuesto debería ser destinado al desarrollo de las comunidades pesqueras de todos los países y buscar cooperantes para nuestras instituciones.

In Guyana, the potential role of the CSOs in implementing the Voluntary Guidelines for Securing Sustainable Small Scaled Fisheries (hereinafter referred to as “Voluntary Guidelines”)  was brought to fore recently when the Guyana Human Rights Association (GHRA), a vocal watchdog group, mounted a widely publicized and vigorous response to the Guyana Government’s inking of Memorandum of Understanding with a Chinese company to assess the feasibility of prospecting for a seafood species in the country’s marine space.

The GHRA felt that the pact between the Guyana Government and the Chinese company could lead to the licensing of the Chinese company to operate in deep waters, “Chinese factory ships will be anchored off-shore and fed from the catches from the Chinese trawlers to be cleaned, filleted, frozen and packaged; [which means] work will be taken away from local fish cleaners and others.” (Stabroek News).

The GHRA’s posture on the issue coincides with the FAO’s position as adumbrated in the Voluntary Guidelines, which “recognize that the post-harvest subsector – comprising all activities from capture of the fish through to the consumer – employs more people than the primary production subsector and most of them are women.” (Food and Agriculture Organization of the United Nations )

 The UG Agricultural Economic Focus 2014 grouping, for its research project is concentrating on the strengthening of backward and forward linkages in agriculture as a means of enhancing food security. We also share the concern that linkages in the form of corporations, which are owned and staffed by foreigners, vertically integrating chunks of upstream and downstream segments of the value chain into their internal operations, actually destroy local livelihoods and are inimical to the food security of local communities.

 Though failure to abide by the Voluntary Guidelines would not result in sanctions, the adoption of these Guidelines creates for national and supranational authorities a moral obligation to adhere to them. Thus, in the current case where it appears that Chinese corporate interests may threaten those of local actor in the small scale fisheries, the Voluntary Guidelines, particularly Section 7 thereof, would apply; for example, one very relevant guideline (7.9) says: “States should endeavor to understand the impact of international trade in fish and fishery products and of vertical integration on local small-scale fishers, fish workers and their communities. States should ensure that promotion of international fish trade and export production does not adversely impact the enjoyment of the right to food and other human rights especially of people for whom fish is critical to a nutritious diet, their health and well-being and for whom other comparable sources of food are not readily available or affordable.”

 Additional rules also apply to the scenario under examination; for instance, Voluntary Guideline 7.5 reads, “States and development partners should promote organizational and capacity development for small-scale fish workers in all stages of the value chain, in order to enhance their income and livelihood security. Accordingly, the development of cooperatives and other organizational structures should be supported as appropriate.” Incidentally, the UG Agricultural Economics Focus 2014 had iterated at length the role of cooperatives in food security.

 Through their activism and public pressure, CSOs can generate public pressure on authorities to follow these Voluntary Guidelines. It is indeed apposite to note how, even in the absence any institutionalizing of the FAO’s Voluntary Guidelines for Sustainable Small Scaled Fisheries, the GHRA was able to widely highlight a potential threat to the integrity of the livelihoods of local small scaled fisheries actors and put the Minister of Agriculture (and Fisheries) and the wider Government on notice. 

 

Bibliography

Food and Agriculture Organization of the United Nations . April 2013.

Food and Agriculture Organization Web Site, Technical Consultation On international Guidelines for Securing Sustainable Small-Scale Fisheries, 17 November 2013.

Stabroek News. Local: Stabroek News, Pact signed with Chinese company for study of seafood species, 4 November 2013. 17 November 2013 .

Food security

“Food security is not in the supermarket. It's not in the government. It's not at the emergency services division. True food security is the historical normalcy of packing it in during the abundant times, building that in-house larder, and resting easy knowing that our little ones are not dependent on next week's farmers' market or the electronic cashiers at the supermarket.” – Joel Stalatin.

The World Food Summit of 1996 defined food security as existing “when all people at all times have access to sufficient, safe, and nutritious food to maintain a healthy and active life”. Commonly, the concept of food security is defined as including both physical and economic access to food that meets people's dietary needs as well as their food preferences.[1]

According to the World Health Organisation (WHO); food security is built on three pillars which encompass (i) Food availability (ii) Food access (iii) Food use.

In the context of this post the group will focus primarily on the role of government in securing sustainable fisheries. Firstly, the role of government is to correct market failures arising either through an externality or provide a public good in the situation of a missing market.

Fishermen generally utilize a common pool resource; the oceans, rivers, tributaries etc. to engage in their economic trade. Their activities impose a social cost which is not accounted for in their private cost .As a result, we can see them exerting negative externalities onto society and eventually making themselves worse off. Moreover the tragedy of commons may prevail if government does not intervene to prevent this market failure. Because of this it will ultimately be the role of the government to implement certain fees or limit the seasons of fishing in order to sustain the industry, which can be done through the enactment of certain laws and restriction on fishing zones.

A second role of Government entails the provision and dissemination of technical information to farmers so as to raise awareness of negative externalities and ways of cost minimization which can result in a Pareto improvement.

In addition, there exists opportunities for the scope of a public private partnership which will be addressed in a subsequent post.

 

Juan Carlos Gutierrez Mejía

Fundación Eduardoño
Colombia

¿Cómo ve el papel de su organización y de otros en la implementación de las Directrices PPE?

  • Positiva; Desde 1996 hemos participado en varios proyectos relacionados con el desarrollo de la pesca artesanal y van enfocados en los mismos lineamientos del PPE

DIRECTRIZ 1 Democracia, buena gestión pública,derechos humanos y el estado de derecho.

  • Respetamos y aplicamos la libertad de información, la libertad de prensa y la libertad de reunión y asociación para favorecer la realización progresiva del derecho a una alimentación adecuada en el contexto de la seguridad alimentaria nacional. Los alimentos no se utilizan como instrumento de presión política y económica.

DIRECTRIZ 2 Políticas de desarrollo económico.

  • Procuramos que los pescadores, como productores de alimentos, en particular a las mujeres, obtengan un rendimiento justo de su trabajo, capital y gestión, y  estimulamos la conservación y la ordenación sostenible de los recursos naturales,

DIRECTRIZ 3 Estrategias (para aplicar  las Directrices PPE)

  • Aunque las estrategias le corresponden principalmente al estado si procuramos mejorar    el nivel de vida de las personas por debajo del umbral de la pobreza y promovemos la igualdad  entre mujeres y hombres.
  • Desde lo privado promovemos la pesca artesanal, y el aumento de la productividad ajustándonos a las  políticas y estrategias planteadas por el estado referentes a los pescadores artesanales, que practican sistemas de explotación tradicionales,  con especial hincapié en el desarrollo de la capacidad humana y la eliminación de las limitaciones a la producción pesquera artesanal, su distribución y comercialización.

DIRECTRIZ 4 Sistemas de mercado.

  • Promovemos  el crecimiento económico como un desarrollo sostenible, fomentamos el ahorro interno, nos acogemos a las políticas estatales dirigidas a las prácticas crediticias , generando niveles adecuados y sostenibles de inversión  productiva mediante créditos y en el aumento de las capacidades humanas.
  • Procuramos proporcionar a los consumidores una protección adecuada frente a prácticas comerciales fraudulentas,evitamos suministrar información errónea y  alimentos nocivos.
  • Trabajamos por el beneficio de las oportunidades derivadas del comercio competitivo de productos agropecuarios incluyendo el mayor número posible de personas y comunidades, especialmente de los grupos desfavorecidos.
  • Somos aliados y solidarios con el  Estado y con las comunidades, cuando se tiene en cuenta las deficiencias de los mecanismos del mercado y se aplican acciones correctivas con vistas a proteger el medio ambiente y los bienes públicos.

DIRECTRIZ 5 Instituciones.

  • Aunque es responsabilidad del estado  velar por la coordinación de los esfuerzos entre sus instituciones, como entidad no gubernamental estamos en disposición de monitorear  la aplicación, el seguimiento y la evaluación de las políticas, los planes y los programas realizados por el estado. También podemos participar y hemos participado, junto con el estado en el  fomento a la participación de las comunidades  en todos los aspectos de la planificación y ejecución de actividades.

DIRECTRIZ 6 Partes interesadas

  • Como parte de la sociedad civil y representando el sector privado, y aprovechando las capacidades especializadas con vistas a facilitar el uso eficiente de los recursos;  somos una de  las “numerosas partes interesadas en  garantizar la seguridad alimentaria nacional reconociendo la responsabilidad primaria del  Estado respecto de la realización progresiva del derecho a una alimentación adecuada”.

DIRECTRIZ 7 Marco jurídico.

  • Los ajustes que se tengan que hacer en un Marco Jurídico son exclusivos de los Gobiernos. Pero se han abierto espacios para discutir las reformas a las leyes o se han socializado antes de su aplicación en varias ocasiones y en diferentes espacios. Nuestra participación ha estado enfocada a contribuir y apoyar al estado en su propósito de proporcionar “una alimentación adecuada en el contexto de la seguridad alimentaria nacional y la realización progresiva del derecho a una alimentación adecuada”.

DIRECTRIZ 8 Acceso a los recursos y bienes

  • En lo referente a “...Los Estados deberían respetar y proteger los derechos individuales relativos a los recursos como la tierra, el agua, los bosques, la pesca y el ganado sin discriminación de algún tipo...” En Colombia los recursos pesqueros son de libre acceso y este es el  renglón en el que nos hemos concentrado.

DIRECTRIZ 8A Mercado laboral

  • Nuestra organización con sus objetivos coincide con esta directriz cuando  se menciona; “...fomentar un crecimiento sostenible con objeto de proporcionar oportunidades de empleo que permitan a los asalariados rurales y urbanos y sus familias obtener una remuneración suficiente para disfrutar de un nivel de vida adecuado, así como promover y proteger el empleo autónomo.”

DIRECTRIZ 8B Tierra

  • Hemos concentrado nuestras acciones en el fomento de la pesca artesanal marítima principalmente y entendemos los derechos de las personas y las comunidades de pescadores por la tenencia de la tierra y abogamos por el uso sostenible de los recursos naturales y la protección de los ecosistemas y sus especies. Todas las acciones siempre dentro del respeto por los derechos humanos.

DIRECTRIZ 8C Agua

  • Puntualmente no hemos realizado acciones referentes a esta directriz, aunque hemos desarrollado por mas de 7 años una campaña de cuidado de los recursos naturales denominada “conciencia azul” que promueve el cuidado de los recursos naturales, incluida el agua.

DIRECTRIZ 8D Recursos genéticos para la alimentación y la agricultura

  • No está dentro de nuestras funciones.

DIRECTRIZ 8E Sostenibilidad

  • Hemos participado junto con otras instituciones de la sociedad civil, comunitaria y gubernamental en la declaratoria de una ZEPA (Zona Exclusiva de Pesca Artesanal) en  la costa Norte del Departamento del Chocó. También hemos firmado varios convenios de cooperación con los Parques Nacionales Naturales de Colombia, sumando esfuerzos a la conservación y uso sostenible de los recursos naturales.

DIRECTRIZ 8F Servicios

  • Siendo la pesca artesanal nuestro campo de acción hemos promocionado el avance tecnológico al impulsar el uso de motores fuera de borda de 4 tiempos para reemplazar los de 2 tiempos que son menos eficientes (-40%) en rendimiento y uso del combustible y contaminan mas. También promocionamos las ayudas en la navegación y en la pesca artesanal tecnificada, con la utilización de brújulas, GPS, ecosondas y radio comunicadores.
  • En varias ocasiones con el Banco Agrario (entidad estatal) hemos realizado campañas promocionando los micro-créditos explicando sus beneficios y condiciones con resultados tangibles en varias poblaciones de Colombia.

DIRECTRIZ 9 Inocuidad de los alimentos y protección del consumidor

  • Es el estado Colombiano quien regula y controla la calidad de los alimentos para que “sean inocuos y se ajusten a las normas nacionales sobre inocuidad de los alimentos.”
  • Hemos realizado en varias ocasiones en las costas tanto del Pacífico como del Caribe Colombiano, capacitaciones con pescadores artesanales y comercializadores, cuyo tema es el “Manejo del Producto Pesquero” encaminado en ofrecer un buen producto al público en general cumpliendo las normas exigidas por el organismo de control de la calidad de alimentos en Colombia (INVMA).
  • Cuando esta directriz menciona; “Los Estados deberían adoptar medidas para proteger a los consumidores del engaño y la des-información en los envases, las etiquetas, la publicidad y la venta de los alimentos y facilitar a los consumidores la elección velando por la divulgación de información adecuada sobre los alimentos comercializados...” Realizamos varios estudios que se divulgaron en especial sobre la invasión en el mercado del basa (Pangasius hypophthalmus) que en su etapa inicial de conquista de los mercados, se vendía con otros nombres, (róbalo, filete especial, mero, corvina, etc) y que la regulación de importación de este producto también era confusa pues para importar el mismo producto los oportunistas utilizaban mas de 15 partidas arancelarias que no eran claramente identificables, se logró que la aduana colombiana (DIAN) especificara las partidas arancelarias con el nombre del producto, lo mismo que en los supermercados con las etiquetas. 

DIRECTRIZ 10 Nutrición

  • Dentro de las capacitaciones sobre el manejo del producto pesquero se tiene un capítulo que versa sobre la nutrición y las propiedades alimenticias del pescado y los productos del mar. En Colombia las comunidades costeras basan su dieta principalmente en el pescado como parte de su cultura. En el interior o región Andina el consumo de pescado es mucho menor y hace falta promocionar su consumo.

DIRECTRIZ 11 Educación y sensibilización

  • Entre las capacitaciones que hemos dictado en varias poblaciones costeras de Colombia está lo que hemos denominado “técnicas de pesca responsable, buscando la sostenibilidad del recurso”. (Teniendo como base el Código de Pesca Responsable de la FAO)

DIRECTRIZ 12 Recursos financieros nacionales

“Se alienta a los entes regionales y locales a asignar recursos en sus respectivos presupuestos para la lucha contra el hambre y la seguridad alimentaria.”

“...promover y movilizar el ahorro interno y a atraer recursos externos para inversiones productivas, así como a buscar nuevas fuentes de financiación, tanto públicas como privadas, a nivel nacional e internacional, para los programas sociales.”

  • Estos dos postulados son claros en llamar la atención sobre la asignación de recursos; Pero en Colombia, acceder a estos es muy difícil por la tramitología o la falta de difusión pública cuando hay convocatorias o invitaciones a participar en proyectos. Falta mas dinámica para los trámites y difusión de las ofertas.

DIRECTRIZ 13 Apoyo a los grupos vulnerables

  • Hemos concentrado nuestras actividades en las poblaciones de pescadores artesanales, que habitan en ambas costas colombianas. El perfil de estos es que son personas de pocos recursos económicos, baja escolaridad, la mayoría afrodescendientes y también indígenas. En estas comunidades la pesca artesanal provee un fuente segura y confiable de proteína.

DIRECTRIZ 14 Redes de seguridad

  • No hemos participado directamente en estas.

DIRECTRIZ 15 Ayuda alimentaria internacional

  • No hemos participado directamente en estas.

DIRECTRIZ 16 Catástrofes naturales y provocadas por el hombre

  • “Los alimentos no deberían utilizarse jamás como medio de presión política y económica.” Por fortuna en Colombia la pesca artesanal es de libre acceso.
  • Nos acogemos y respetamos las directrices del Gobierno Colombiano respecto a este asunto.

DIRECTRIZ 17 Vigilancia, indicadores y puntos de referencia

  • Nos acogemos y respetamos las directrices del Gobierno Colombiano respecto a este asunto.

DIRECTRIZ 18 Instituciones nacionales de derechos humanos

  • Respetamos y obedecemos la normatividad colombiana y promulgamos el derecho a la vida como premisa.

DIRECTRIZ 19 Dimensión internacional

  • Conocemos los objetivos de la Declaración del Milenio y sabemos que la promoción de la pesca artesanal practicada de una manera sostenible contribuye a que exista una seguridad alimentaria. Desde el gobierno no hemos sido convocados ni hemos concursado en alguna convocatoria sobre este tema.

¿Cómo pueden fomentarse y reforzarse las asociaciones para incluir las “voces de los marginados”?

  • Promover la asociatividad  en el renglón de la pesca artesanal es muy difícil ya que es una actividad individual y el egoísmo domina sobre el trabajo en grupo. Se requiere mas asistencia social y de acompañamiento para fortalecer la conformación de asociaciones de pescadores y fortalecer las que ya existen. La jerarquerización y el patronazgo oprimen a los menos preparados y faltos de recursos, beneficiando a los mas aventajados. Se necesitan organizaciones de carácter comunitario, con una identidad socio-cultural común entre ellos,  con unos principios democráticos y de igualdad. Se requieren también canales de comunicación entre los pescadores artesanales y las autoridades que rigen el gremio, en actividades participativas como foros o espacios de participación abiertos. Por experiencia también se ha observado que cuando las asociaciones tienen metas y objetivos y son posibles cumplirlos, se hacen mas fuertes y cohesionadas.

¿Qué se requiere a nivel local, nacional, regional y mundial para asegurar asociaciones eficaces y eficientes?

  • A las comunidades (con pescadores asociados o no asociados) hay que mostrarles las ventajas de trabajar en grupo. Establecer propósitos comunes. Identificar líderes natos con conocimiento cultural de la pesca y sus actividades anexas. Promover la asociatividad desde las entidades del estado, desde la academia y las ONG para invitarlos a agruparse o fortalecer las asociaciones que ya existen.

Información y comunicación.

  • En Colombia a penas se están implementando herramientas informáticas para difundir la información. Es común que los gobiernos de turno implementen proyectos de grandes inversiones en infraestructura que se pone a disposición de las comunidades, pero con unas instrucciones precarias o a veces nulas. Las playas son testigos de los activos abandonados por la falta de preparación de los usuarios y por los planificadores y ejecutores, de programas de acompañamiento y seguimiento.

¿Qué mejores prácticas en materia de comunicación recomendaría para la implementación de Directrices PPE a nivel local, nacional, regional y mundial?

  • La educación, la salud (incluida la salud sexual y la planificación familiar; control natal), la generación de empleo, la eliminación de intermediarios en las cadenas productivas, la seguridad social verdadera (no teórica o imprecisa), procesos democráticos limpios y la erradicación de la corrupción pueden ayudar mucho en mejorar las condiciones de la población.

¿Cuáles son sus experiencias de seguimiento y evaluación participativos?

  • En una ocasión tuvimos la oportunidad de participar en un proyecto con comunidades indígenas que vivían en la Guajira, en una zona desértica costera, que subsistían de la explotación de sal marina, de manera artesanal, hasta que una empresa gubernamental instaló un sistema industrial para la misma actividad, haciendo insostenible económicamente la explotación artesanal  de la sal marina. Para compensar a los indígenas se inventaron un proyecto de pesca artesanal, al que fuimos invitados a realizar unas capacitaciones técnicas. La selección de los usuarios se hizo siguiendo los preceptos culturales de los indígenas Wayuú. Se escogieron unas “autoridades tradicionales” como los líderes de cada grupo compuesto por 5 “pescadores”. Ni las autoridades ni sus grupos tenían idea de lo que era la pesca artesanal. De mas de 200 usuarios solo 30 eran pescadores tradicionales. Cuando comenzamos las capacitaciones, la “autoridad” nos recibía y nos presentaba a sus pescadores. A la siguiente capacitación los pescadores eran otros, y así en cada encuentro. Esto impidió completar el programa, aunque los indicadores como “horas de capacitación dictadas” se cumplió a cabalidad. Mientras los verdaderos pescadores eran ignorados y fueron  beneficiados en este proyecto. A veces la misma  cultura discriminatoria y estratificada en castas, hace fracasar los mejores proyectos diseñados por los mas expertos en las grandes oficinas de planificación de proyectos.

¿Cómo se puede medir e informar del progreso en la implementación de las Directrices PPE de manera útil?

  • Para nuestro caso que es el fomento y desarrollo de la pesca artesanal, es importante una pre-selección de los usuarios basada en el conocimiento tradicional de la actividad y luego llegar a un intercambio de saberes dinámico. Luego de una buena dotación de unidades económicas de pesca, vienen las capacitaciones con procesos de compromisos y responsabilidades, siempre basados en en la actividad. Luego teniendo un producto pesquero de alta calidad por su buena manipulación, se requiere canales de comercialización cortos, con el mínimo de intermediarios y poca manipulación del producto, ara ofrecer un alimento de altísima calidad y asequible al público.

¿Cuales cree que son los principales problemas para la implementación, de forma general, así como en el contexto específico de cada país, y cómo pueden superarse?

  • Para que sea la pesca artesanal una actividad que contribuya a reducir el hambre y mejorar la condiciones de vida, se debe erradicar la corrupción, (se requiere de líderes sinceros y comprometidos). Eliminar la tramitología estatal que entorpece la mejores intenciones de las comunidades y gobiernos rurales alejándolos de la inversión en proyectos productivos. La estructuración de proyectos de carácter socio-productivos debe ser rigurosa con la selección de los usuarios identificando los perfiles correctos acordes con la actividad, también el acompañamiento y el seguimiento garantizan el éxito de un proyecto. Los proyectos deben cobijar y considerar toda la cadena productiva, desde la producción, procesos y comercialización. También hay que facilitar el acceso a los créditos de fomento sin tanta tramitología, con garantías e intereses blandos.

¿Cuáles son sus experiencias al abordar este tipo de problemas y qué estrategias y enfoques han tenido éxito o no?

  • En Colombia en el 2006 se entregaron 84 unidades económicas de pesca, en toda la geografía costera y fluvial donde se ejerce la pesca artesanal,  de las cuales a la fecha menos de 10 están operando. No hubo seguimiento ni acompañamiento. La entrega de equipos e infraestructura por si solo no garantiza el éxito de un proyecto. Se requiere el acceso a un capital semilla, a créditos blandos, y el acompañamiento y seguimiento enfocado en al final sea la misma comunidad la que se apropie del proyecto.

¿Cómo deberían variar las intervenciones, en función del período de tiempo (por ej. qué se puede hacer durante los próximos 12 meses, en los próximos 5 años, a largo plazo) y en función de los recursos existentes (por ej. inversiones en pequeña/mediana escala o inversiones a gran escala/transformadoras)?

  • Para los proyectos de pesca artesanal en zonas rurales costeras de Colombia sean viables se puede pensar en la entrega de unas unidades de pesca pero condicionadas a que se utilicen de manera continua y responsable por parte de las comunidades. Que los grupos de pescadores sean constantes. Por parte del la institución que maneja el proyecto debe existir una motivación permanente basada en capacitaciones no solo teóricas, si no demostrativas. Valorar o nivelar, con los avances tecnológicos, el saber tradicional es una ganancia para todos. Esto en el primer año. El acompañamiento y seguimiento diseñado en implementar una autosuficiencia local, que deje una huella de saberes y conocimiento que se retro-alimente garantizará el éxito de cualquier programa. Esto durante los 5 años siguientes a la iniciación de las actividades. Por experiencia la pequeña inversión solo soluciona problemas puntuales, la mediana inversión es mas manejable. La gran inversión desfigura lo comunitario y termina en manos de las grandes empresas cuando no es en escandalosos descalabros financieros.

As a point of introduction it needs to be highlighted that small-scale fisheries, in most developing countries still forms the (invisible?) backbone of the fishery – marine and inland.  The big policy ‘oversight’ made by developing countries – in the 1950s and 1960s -- was to blindly adopt the ‘industrial fishery’ model from the developed world.  The implicit assumption behind this policy was that the small-scale fishery (labelled as ‘primitive, traditional’) would just disappear once the industrial fishery established itself.  Most of the promotional efforts and subsidies in fisheries went to the industrial fishery; all the capacity building and research initiatives (e.g. fishery schools; research institutes; technology innovations etc.) were oriented to the industrial fishery.  However, in reality what happened over the years, despite all this support, is evident for all to witness: the industrial fishery could not replace the small-scale fishery and the small-scale fishery survived despite the discriminatory policy treatment. As a matter of fact, in many countries, instead of complementing the small-scale fishery, the industrial fishery has been in conflict with the small-scale fishery. From the 1980s onwards, in many developing countries, the small-scale fishing communities have been taking firm affirmative actions to highlight and challenge this discriminatory situation. There have been strong initiatives taken by small-scale fishers at the international levels over the past two to three decades to valorise and re-affirm the ecological, economic, social and cultural relevance and superiority of the small-scale fishery. 

The current initiative of the FAO/UN for the formulation of the guidelines for SSF must be viewed against this background. It will greatly help in the consolidation of the efforts of the small-scale fishers and their supporters in civil society. It will bring back small-scale fisheries and fishers to the ‘centre of the fishery development and management discourse’. States will now be able to prioritise their small-scale fishery and the fishers and re-orient their policy priorities and financial outlays to strengthen the sector. All this will be most welcome.

  1. Partnering for implementation – roles of different actors and stakeholders

Implementation of the VGSSSSF will require the committed involvement of a wide range of actors and stakeholders.  The fishers/fishworkers; the state; and civil society are the three key players. The fishers and fishworkers from the local level upwards should first take ‘ownership’ of the VG. The various branches of the state must be committed to bringing about the key policy, legislative, and executive changes in order to give SSF their rightful role. The various sectors of civil society – e.g. consumers, researchers and academics, media, social and environmental activists etc. – should support SSF and prioritise SSF interests into their own respective concerns.

  1. Information and communication – promoting experience sharing and collaboration

There are several SSF communities in developing countries that have, through their own initiatives, and sometimes with support from state and civil society, achieved significant results with regard to alternative technology development; formation of organisations; valorising their cultural and customary contexts; ecosystem rejuvenation efforts; management of resources and so forth. 

A cataloguing and careful documentation of such efforts must be undertaken and systematic efforts to share these experiences should be made. The focus should be on making good audio-visual products and teaching aids which are people-friendly.

More people-to-people exchange programs should be organised as an important strategy for dissemination of these novel initiatives across countries. The stress should be on understanding the basic principles of these initiatives so that ‘transfer efforts’ are not just blind copying of external forms and structures alone.

A cadre of youth from SSF communities across the world should be created who can become SSF brand ambassadors.

The actions and measures taken by states to reorient their fishery policies to focus more on SSF should be widely shared.  Important measures include: the social and welfare programs to achieve higher levels of socio-economic development for SSF communities to fulfil their human rights; participatory fishery management initiatives; supportive legislative measures to strengthen the SSF and so on.

Efforts should be taken to ensure that the role and relevance of the SSF be included in the education of children through appropriate incorporation in school text books.  In fishery schools and in fishery research and technological institutions special care should be taken to de-emphasise the centrality of industrial fisheries and incorporate more detailed and credible information and facts about SSF. Faculty and researchers in such institutions should be given opportunities to ‘discover’ the SSF in their countries/region.

Top fishery and agriculture policy makers should be provided with information and data on the SSF in their countries so that they are able to‘re-focus’ their priorities and be convinced about the place of SSF in the fishery and agriculture plans of their countries.

Environmental and social activists and media personnel should be given greater exposure to SSF realities so that they can obtain a great ‘aquarian rationality’ and see the point of view of SSF communities on issues such as people-centred conservation and management; technological diversity which respects the limits of nature; economic organisations which can create people-friendly markets and so forth.

  1. Challenges and opportunities – needs for support and interventions

The major challenge confronting the implementation of the VG will be to get over the mental block that prevails in the fisheries sectors of many countries with regard to the relevance and viability of the small-scale fisheries.  The adoption of the VG for the member countries of the FAO/UN in 2014 will no doubt contribute to putting to rest some of the doubts which exist in the minds of policy makers, fishery administrators and researchers. But much needs to be done.

Some important realms for support and intervention are the following:

1. Capacity building in the form of training for government functionaries who deal with the fisheries sector.  They must become convinced about the economic and social viability of SSF.

2. Make efforts to incorporate the VG concepts into national legislation and formulating a clear characterisation of SSF in each country context.

3. Carving out a separate set of statistics which give a clear picture of the SSF sector in the country. Some significant efforts have already been made by civil society groups (e.g the Too Big To Ignore (TBTI) initiative) which need to be supplemented and officially incorporated into the national fishery statistics.

4. Support from consumers is crucial for enhanced value for the produce of SSF. SSF organisations should link up with fair trade initiatives; the Slow Food movement and food sovereignty efforts. When producers and consumers cooperate, the influence of multinational retail chains can be moderated.

John Kurien, India

Saludos. Los acuerdos internacionales suscritos por gobiernos, agencias, asociaciones y demás actores involucrados, en muchas ocasiones no son respetados. A pesar del papel del sector en la dieta nutricional, no se le ha dado un status adecuado. La carencia de capacitación y normativas fitosanitarias adecuadas y aterrizadas, la disposición de recursos en general, la desidia burocrática y líderes que omiten por corrupción y contubernio con sectores de pesca masiva, son solo algunos de lo obstáculos para un desarrollo integral de la pesca artesanal. Las oportunidades para generar condiciones competitivas, con reglas claras, creación de valor agregado a los productos y sub-productos, así como, financiamientos blandos, serían seguramente, condiciones para la mejoría. Además, el entorno geográfico ( tierra adentro ), donde en ocasiones, se genera contaminación por desechos de todo tipo, tiene un impacto en las fuentes pesqueras, sin tener compesación para los pescadores. Las vedas, son instrumentos que deben planificarse mejor, para asegurar, medios de subsistencia apropiados. Las políticas nacionales y regionales, deberían proponer mecanismos de manejo y control, más eficientes, para evitar casos como el aleteo de tiburón. La asignación de recursos tecnológicos es imperativa y accesible económicamente. Las certificaciones ayudarían a valor más el recurso y la investigación ir de la mano de los actores directos, tomando en cuenta la cuestión de género. La importancia y papel que juega en la industria turística, debería dársele la adecuada dimensión, como componente complementario que es, sobre todo, en los países en desarrollo.

As regards partnership for implementation: lots of care needs to be given in identifying implementation partners. Experience has proved that many good initiatives have failed to yield tangible results for the poorest as a result of poor allocation of activities between implementation partners. My advice would that activities should be allocated to partners based on their mandate, capacity, consent and proximity to the target clientele/beneficiaries. This will increase chances of the benefits trickling down to the rightful targets and reducing the disappointment of the SSF Guidelines being another good policy document with no traceable outputs at community level.

Regards,

Kenneth Senkosi