Directeur général QU Dongyu

Au Cameroun, le Directeur général s’entretient avec les partenaires techniques et financiers, ainsi qu’avec la communauté scientifique et visite le Laboratoire national vétérinaire

Yaoundé – Dans le cadre de sa visite officielle au Cameroun, le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), M. Qu Dongyu, s’est entretenu avec des partenaires techniques et financiers, ainsi qu’avec la communauté scientifique.

Le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, s’est rendu sur le site d’un projet soutenu par l’Organisation: le Laboratoire national vétérinaire (LANAVET), au Cameroun.

©FAO/Beloumou Olomo Daniel

26/04/2024

Yaoundé – Dans le cadre de sa visite officielle au Cameroun, le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), M. Qu Dongyu, s’est entretenu avec des partenaires techniques et financiers, ainsi qu’avec la communauté scientifique.

«Le système agroalimentaire camerounais a un potentiel énorme et la réunion d’aujourd’hui nous offre une occasion précieuse d’explorer les façons dont nous pouvons développer encore notre partenariat afin d’identifier et d’optimiser les possibilités qui appuieront sa transformation», a déclaré le Directeur général de la FAO.

«Dans l’intérêt des agriculteurs, des consommateurs, des femmes, des jeunes et du développement rural au Cameroun, il nous faut nous concentrer sur la science et l’innovation, le transfert de technologie et le renforcement des capacités afin de réaliser pleinement le potentiel du secteur agricole et d’améliorer les conditions de vie de la population», a-t-il ajouté.

Étaient présents le Ministre de l’agriculture et du développement rural, M. Gabriel Mbairobe, le Ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales, M. Taïga, ainsi que M. Patrick Biffot et d’autres représentants de haut niveau.

Le Directeur général a déclaré que la FAO se réjouissait à l’idée de collaborer avec ses partenaires à la recherche de nouvelles occasions de conjuguer leurs efforts en faveur de la transformation du système agroalimentaire camerounais.

Il a fait remarquer que l’Organisation mettait en avant l’intégration de la science et de l’innovation dans l’ensemble de son programme de travail. Dans le cadre de l’initiative Main dans la main, à laquelle le Cameroun participe, la FAO fait le lien entre les pays et les donateurs ou les institutions financières, améliorant ainsi les conditions de vie des communautés rurales. De plus, les écoles pratiques d’agriculture permettent aux agriculteurs d’acquérir une expérience pratique concernant une variété de sujets et de techniques agricoles.

Le Directeur général a aussi invité les participants à la réunion à assister au Forum mondial de l’alimentation, qui se tiendra cette année au siège de la FAO, à Rome, du 16 au 18 octobre, faisant remarquer que cette manifestation rassemblait des spécialistes, des acteurs du changement et des dirigeants visionnaires du monde entier pour leur permettre d’échanger et de contribuer à relever les défis et à exploiter les possibilités dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l’agriculture et de la nutrition.

Le Forum mondial de l’alimentation inclura également un Forum de la science et de l’innovation, qui rassemble des experts en la matière mondialement reconnus afin de permettre l’échange d’idées et de données d’expérience relatives aux pratiques importantes, aux technologies de pointe et aux approches à adopter; mais aussi le Forum d’investissement Main dans la main et le Forum mondial de la jeunesse, comme l’a indiqué le Directeur général de la FAO.

La technologie au service de l’action

Le Directeur général s’est aussi rendu sur le site d’un projet soutenu par la FAO: le Laboratoire national vétérinaire (LANAVET), où il s’est entretenu avec des scientifiques camerounais.

Durant la visite, le Directeur général a constaté les progrès accomplis au LANAVET et a échangé avec les bénéficiaires du projet sur les incidences du soutien de l’Organisation sur le système national de surveillance des maladies animales.

Depuis 2016, dans le cadre du Programme d’action mondial en faveur de la sécurité sanitaire et avec le financement de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), la FAO a entrepris de renforcer les capacités nationales des laboratoires vétérinaires, qui sont des acteurs déterminants de la prévention et de la surveillance des maladies animales, étant donné le rôle qu’ils jouent dans le diagnostic et la détection rapide de ses dernières.

Un système de gestion de l’information du laboratoire a également été installé et 380 membres du personnel du LANAVET ont été formés dans divers domaines de la biosécurité, de l’assurance qualité, du transport de matières infectieuses, du système de gestion de l’information du laboratoire, de la détection de la résistance aux antimicrobiens et du diagnostic de maladies animales.

L’intervention régulière de la FAO sur ce projet a été primordiale pour aider à prévenir, détecter et faire face aux zoonoses prioritaires, mais aussi pour lutter contre leurs possibles apparition et réapparition.

Pour l’avenir, le Directeur général et les responsables du LANAVET ont évoqué de nouvelles pistes de collaboration en matière de prévention et de maîtrise des zoonoses, dans le contexte de l’approche «Une seule santé»