Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

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Renforcement des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains pour assurer la sécurité alimentaire et la nutrition dans le contexte de l’urbanisation et de la transformation rurale

 À la demande du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA), le Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition (HLPE-FSN) a élaboré le rapport intitulé «Renforcement des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains pour assurer la sécurité alimentaire et la nutrition dans le contexte de l’urbanisation et de la transformation rurale». Le rapport du HLPE-FSN sera présenté à la cinquante-deuxième session plénière du CSA en octobre 2024.

Par le biais de cette consultation électronique, le HLPE-FSN souhaite obtenir votre avis sur le champ d'application proposé pour ce rapport et sur les questions indicatives ci-dessous.

CHAMP D'APPLICATION ET JUSTIFICATION

Près de 60 pour cent de la population mondiale vit actuellement dans des centres urbains (DESA, 2018; Acharya et al., 2020). Ceux-ci sont considérés comme des moteurs de croissance et d’emploi qui produisent plus de 80 pour cent du PIB mondial, mais qui sont également confrontés à d’énormes défis pour ce qui est de garantir l’accès de tous les résidents aux services essentiels que sont la santé, l’éducation, le transport et la nourriture (ibid.). La population urbaine connaît un accroissement particulièrement fort en Afrique et en Asie. Les 15 villes à la croissance la plus rapide au monde sont toutes situées en Afrique. Parallèlement à cette urbanisation, on assiste à un « découplage géographique » (Langemeyer et al., 2021) des villes par rapport aux sources d’approvisionnement alimentaire, en raison de l’utilisation des terres urbaines et péri-urbaines réorientées vers des « usages plus rentables ». Ainsi, les villes perdent rapidement les terres agricoles péri-urbaines, qui leur fournissaient depuis toujours des aliments frais et sains. Les zones urbaines connaissent également une fréquence plus élevée de phénomènes météorologiques extrêmes qui compromettent la subsistance et les revenus des populations, tandis que les inégalités entre populations urbaines se creusent (Pelling et al., 2021). Du fait de ces évolutions, les zones urbaines et péri-urbaines concentrent également les risques d’insécurité alimentaire et de malnutrition, comme on a pu le constater lors de la pandémie de covid-19 (voir, par exemple, Rede PENSSAN, 2021), encore exacerbés par les catastrophes naturelles et les conflits. Dans le même temps, ces zones regorgent de ressources et constituent des centres d’éducation, de technologie et d’innovation, d’offre de services sanitaires et sociaux, ainsi que de production, de transformation et de distribution d’aliments, autant de rôles qui peuvent être renforcés.

Dans les quartiers pauvres des villes, les activités économiques et commerciales informelles sont souvent essentielles à la sécurité alimentaire, mais elles sont généralement négligées au niveau politique et réglementaire. Les systèmes alimentaires informels comprennent un réseau complexe de fournisseurs, de transporteurs, de colporteurs, de détaillants et de vendeurs de rue et de marchés, en plus des agriculteurs, et rend les aliments plus accessibles et plus abordables pour les consommateurs urbains. Or, ces acteurs du secteur informel s’appuient principalement sur leurs propres ressources et capitaux et ne bénéficient, pour renforcer leurs entreprises et en garantir la qualité, que d’un faible soutien politique en termes d’intelligence du marché, de transport et de logistique, de chaînes du froid ou d’installations de réutilisation des déchets (Tefft et al., 2017). En fait, en l’absence de planification précise des systèmes alimentaires, la vente et la consommation d’aliments hautement transformés augmentent dans la plupart des centres urbains, tandis que le commerce local qui garantit des aliments sains et frais à des prix abordables, et souvent en plus petites quantités, y est négligé, ce qui a contribué à la création de ce qui a été appelé « des déserts alimentaires » . Ce phénomène a eu des répercussions négatives sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Peyton, Moseley et Battersby, 2015; Battersby, 2017; Acharya et al., 2020).

Cette incohérence stratégique se traduit par un manque général de coordination entre les politiques et les acteurs concernés par la sécurité alimentaire, l’environnement, etc. et la planification urbaine. Cette situation est encore exacerbée par le manque général de données, d’analyses et d’éléments empiriques dont on a besoin au niveau des villes pour éclairer la prise de décisions sur les questions d’alimentation urbaines et péri-urbaines. C’est pourquoi il est difficile, pour les décideurs, de planifier, de hiérarchiser, de concevoir et de suivre les interventions dans les systèmes alimentaires des zones urbaines et péri-urbaines. De plus, les gouvernements et les systèmes d’alerte rapide face aux risques de famine n’ont pas non plus été aussi performants dans le suivi de l’insécurité alimentaire dans les zones urbaines qu’ils l’ont été dans les zones rurales, au-delà d’indicateurs très élémentaires tels que les prix des aliments (Moseley, 2001; Krishnamurthy, Choularton et Kareiva, 2020).

Les villes peuvent jouer un rôle essentiel dans l’élaboration de politiques relatives aux systèmes alimentaires qui renforcent leur résilience de différentes manières. Elles peuvent, au besoin, s’approvisionner en aliments cultivés localement ou de manière régénérative, faciliter la production urbaine et péri-urbaine durable d’aliments nutritifs, éviter le gaspillage alimentaire et en renforçant les investissements dans la bioéconomie circulaire (définie au sens large comme une économie fondée sur l'utilisation, la réutilisation et la régénération durables des ressources naturelles), créer des marchés alimentaires inclusifs en investissant dans des infrastructures qui permettent aux petits commerçants et détaillants de commercialiser des produits alimentaires plus sains. Elles peuvent également jouer un rôle pour favoriser la résilience en atténuant les effets négatifs du changement climatique et en s'y adaptant (HLPE, 2020 ; Heck et Alonso, 2021).

L’agriculture urbaine et péri-urbaine est une option importante qui peut avoir des effets positifs sur la diversité alimentaire, la qualité des espaces urbains et l’action et l’autonomisation des communautés. Or, dans la plupart des villes, notamment dans les pays du Sud, cette agriculture ne bénéficie que d’un soutien public limité. Au contraire, la réglementation en vigueur dans les villes et la valeur marchande croissante des terrains limitent les possibilités de production locale. Selon une enquête récente de la FAO, les autorités municipales jouent un rôle énorme pour identifier et mettre en relation les acteurs des systèmes alimentaires et favoriser ainsi l’émergence d’initiatives locales innovantes propres à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition (FAO, 2020). Face aux conséquences dramatiques de la pandémie, par exemple, les jardins potagers ont fourni des compléments alimentaires sains et nutritifs ainsi que des services écosystémiques (Lal, 2020). Les marchés locaux se sont multipliés, tout comme les livraisons à domicile de paniers d’aliments frais par des producteurs familiaux et les initiatives de dons alimentaires aux communautés à faibles revenus. De nombreux habitants des zones urbaines, en particulier les migrants, les sans-papiers et les travailleurs informels, ont été contraints de s’adresser aux banques alimentaires et aux organisations caritatives, ce qui a grandement nui à leur dignité et à leur agencéité (Rao et al., 2020). Ces expériences soulignent l’importance et le potentiel que revêt la dimension territoriale des systèmes alimentaires pour la réalisation du droit humain à l’alimentation (Recine et al., 2021).

Compte tenu de l’importance sociale et économique des zones urbaines, il est impératif de relever les défis posés par l’urbanisation en matière de transformation rurale pour « reconstruire en mieux » après la pandémie de covid-19, et les perturbations des chaînes d'approvisionnement causées par la guerre en Ukraine, les conflits internes et les catastrophes naturelles. Les politiques doivent impérieusement s’attaquer à la pauvreté et aux inégalités, renforcer la résilience et l’inclusion sociale et favoriser la pérennité des moyens d’existence. Les besoins spécifiques des divers contextes ruraux et urbains, les différences entre les différents types d’environnements urbains (par exemple, les mégalopoles et les villes situées dans des zones essentiellement rurales), ainsi que les liens entre ces éléments dans les relations urbaines-rurales, doivent être pris en compte dans la formulation des politiques alimentaires. Ainsi, le Nouvel Agenda Urbain appelle à intégrer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la planification urbaine et territoriale (ONU-Habitat, 2016). Le rapport pourrait également explorer les questions spécifiques concernant la sécurité alimentaire et la nutrition auxquelles les villes sont confrontées dans les situations de conflits, de catastrophes naturelles et d'autres crises, en particulier en cas de dépendance vis-à-vis des importations alimentaires et de vulnérabilité à la volatilité des prix.

Une analyse plus approfondie des systèmes alimentaires est nécessaire dans le contexte de l'urbanisation et de la transformation des zones rurales pour garantir le respect du droit à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, dans ses six dimensions (HLPE, 2020). Le rapport pourrait notamment étudier le potentiel des marchés territoriaux et informels, de l'économie circulaire et des chaînes d'approvisionnement plus courtes pour renforcer les liens entre la production et la consommation alimentaires urbaines et péri-urbaines. Le rôle des environnements alimentaires dans les zones urbaines est particulièrement important, compte tenu de la coexistence de la distribution organisée (supermarchés) avec les marchés territoriaux et informels, et des effets néfastes de la supermarchandisation qui évince les petits commerces alimentaires et/ou informels (Peyton et al. 2015). Ainsi, certaines parties des villes, souvent les plus pauvres, sont devenues des "déserts alimentaires" pour les produits frais et sains, ce qui affecte les régimes alimentaires urbains, déjà caractérisés par une priorité croissante accordée aux aliments transformés et prêts à consommer. En outre, les centres urbains, et notamment les zones d'habitat informel, sont souvent caractérisés par le manque d'infrastructures de base telles que l'accès à l'eau potable et au réseau d'égouts. Il faut donc accorder une attention particulière aux besoins en eau et en assainissement par rapport à l'utilisation des aliments dans les zones urbaines et péri-urbaines.

Dans le même temps, les zones urbaines et péri-urbaines abritent des innovations intéressantes pour la production, la transformation et la distribution de denrées alimentaires, telles que les jardins verticaux, les groupes d'achat éthiques et les innovations en matière de marketing, qui pourraient être reproduites dans d'autres contextes. Pour renforcer le rôle des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains, il est essentiel de réfléchir à l'architecture de la gouvernance en matière de sécurité alimentaire et de nutrition, et notamment à la manière dont les conseils municipaux, les experts en urbanisme et les autres partenaires peuvent s'engager auprès des acteurs traditionnellement impliqués dans les systèmes alimentaires et les politiques de sécurité alimentaire et de nutrition afin de renforcer les synergies. Certaines des mesures politiques recommandées ces dernières années pour renforcer le rôle des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains portent sur la promotion d'un accès équitable aux terres et aux ressources agricoles productives pour les petits producteurs. Elles incluent également l'investissement dans les infrastructures rurales et urbaines, le développement de marchés territoriaux et de chaînes d'approvisionnement courtes, la priorité donnée aux personnes vivant dans la pauvreté dans les villes et les zones rurales pour qu'elles aient accès à des aliments nutritifs et à des conditions de vie plus saines, et l'anticipation de l'avenir interconnecté de l'urbanisation et de la transformation des zones rurales (HLPE, 2020 ; Heck et Alonso, 2021).

À partir des résultats du Groupe de travail à composition non limitée (GTCN) du CSA sur l'urbanisation, la transformation rurale et les implications pour la sécurité alimentaire et la nutrition (CFS 2017/44/6 et CFS 2016/43/11), de publications récentes et de débats d'orientation, le rapport explorera ces questions et formulera des recommandations de politique générale à l'attention du CSA.

QUESTIONS POUR ORIENTER LA CONSULTATION ÉLECTRONIQUE SUR LE CHAMP D'APPLICATION DU RAPPORT HLP-FSN

Le HLPE-FSN sollicite votre avis sur le champ d'application proposé pour le rapport «Renforcement des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains pour assurer la sécurité alimentaire et la nutrition dans le contexte de l’urbanisation et de la transformation rurale», et vous invite en particulier à :

A

Faites-nous part de vos commentaires sur les objectifs et le contenu proposé pour ce rapport, tels que décrits ci-après.

Pensez-vous que le champ d'application proposé est suffisamment large pour permettre d'analyser et de discuter des questions clés concernant le rôle des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains dans la réalisation de la sécurité alimentaire et de la nutrition? Y a-t-il des lacunes ou des omissions majeures?

B

Faites-nous connaître les bonnes pratiques et les expériences réussies en matière de renforcement des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains dans le contexte de l'urbanisation et de la transformation rurale, y compris dans les situations d'urgence ou de conflit.

C

Veuillez partager la littérature récente, les études de cas et les données qui pourraient aider à répondre aux questions suivantes :

1.            Quels sont les principaux goulets d'étranglement qui freinent la contribution des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains à la sécurité alimentaire et à la nutrition?

2.            Comment transformer les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains et les rendre plus équitables et accessibles, aussi bien pour les acteurs du système alimentaire qu'en termes de sécurité alimentaire et de résultats nutritionnels?

3.            Comment renforcer la résilience des chaînes d'approvisionnement alimentaire urbaines, formelles et informelles, locales et mondiales, afin de garantir la sécurité alimentaire et la nutrition en milieu urbain?

4.            Quels changements faut-il apporter à la planification urbaine pour mieux soutenir toutes les dimensions de la sécurité alimentaire, y compris le soutien aux droits de l'homme, à l'agencéité et à la durabilité? Comment renforcer l'action des acteurs locaux dans les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains? 

5.            Comment les autorités nationales et municipales peuvent-elles renforcer les potentialités des villes à faible émission de carbone, inclusives, relativement auto-suffisantes et résilientes pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition à la suite du changement climatique et d'autres crises?

6.            Quelles sont les politiques les plus appropriées (et les lacunes des politiques existantes) dans le cadre du continuum rural-urbain pour résoudre les problèmes de régime foncier, d'expansion urbaine sur les terres agricoles et de concurrence croissante pour les ressources naturelles?

7.            De quelle manière les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains peuvent-ils garantir la satisfaction des besoins alimentaires et nutritionnels de groupes spécifiques de personnes, tels que les migrants, les personnes déplacées à l'intérieur du pays, les enfants, les adolescents, etc.?

8.            Les marchés territoriaux peuvent-ils renforcer la sécurité alimentaire et la nutrition des populations urbaines, et quels sont les avantages et les défis qu'ils représentent?

9.            En quoi l'incorporation de pratiques liées à l'agriculture résiliente au climat et à l'économie circulaire dans l'agriculture urbaine et péri-urbaine peut-elle apporter des co-bénéfices pour tous sur le plan climatique et renforcer la résilience climatique?

10.         Comment les citoyens peuvent-ils être impliqués et habilités à conduire des processus inclusifs, transparents et participatifs pour les transformations urbaines, en assurant les synergies et la complémentarité avec les conseils municipaux?

11.         Comment les expériences des communautés urbaines pour améliorer l'accès aux aliments frais et aux régimes alimentaires sains peuvent-elles inspirer des politiques publiques plus larges?

Les conclusions de cette consultation seront utilisées par le HLPE-FSN pour élaborer le rapport, qui sera ensuite rendu public dans sa version préliminaire pour consultation électronique, puis soumis à un examen par les pairs, avant d'être parachevé et approuvé par l'équipe de rédaction du HLPE-FSN et le comité directeur.

Nous remercions par avance tous les collaborateurs pour avoir lu, commenté et fourni des informations sur la portée de ce rapport du HLPE-FSN. Les commentaires sont les bienvenus dans en anglais, français et espagnol.

Le HLPE-FSN se réjouit d'une riche consultation!

Évariste Nicolétis, Coordinateur HLPE-FSN

Paola Termine, Chargée de programme HLPE-FSN

 


BIBLIOGRAPHIE

Acharya, G. Cassou, E. Jaffee, S., Ludher, E.K. 2020. RICH Food, Smart City: How Building Reliable, Inclusive, Competitive, and Healthy Food Systems is Smart Policy for Urban Asia. Washington, DC, World Bank. https://openknowledge.worldbank.org/handle/10986/35137   

Battersby, J. 2017. Food system transformation in the absence of food system planning: the case of supermarket and shopping mall retail expansion in Cape Town, South Africa. Built Environment, 43(3): 417-430.

FAO. 2020. Cities and local governments at the forefront in building inclusive and resilient food systems: Key results from the FAO Survey “Urban Food Systems and COVID-19”, Revised version. Rome.

Heck, S. & Alonso, S. 2021. Resilient Cities Through Sustainable Urban and Peri-Urban Agrifood Systems. Montpellier, France, CGIAR. Resilient-Cities.pdf (storage.googleapis.com)

HLPE. 2020. Food security and nutrition: building a global narrative towards 2030. A report by the High Level Panel of Experts on Food Security and Nutrition of the Committee on World Food Security. Rome. http://www.fao.org/3/ca9731en/ca9731en.pdf

Krishnamurthy, P. K., Choularton, R. J., & Kareiva, P. 2020. Dealing with uncertainty in famine predictions: How complex events affect food security early warning skill in the Greater Horn of Africa. Global Food Security, 26: 100374.

Lal, R. 2020. Home gardening and urban agriculture for advancing food and nutritional security in response to the COVID-19 pandemic. Food Security, 12: 871-876. https://link.springer.com/article/10.1007/s12571-020-01058-3

Langemeyer, J., Madrid-López, C., Mendoza Beltrán, A. & Villalba Mendez, G. 2021. Urban agriculture — A necessary pathway towards urban resilience and global sustainability? Landscape and Urban Planning, 210: 104055. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0169204621000189

Moseley, W. G. 2001. Monitoring urban food security in Sub-Saharan Africa. African Geographical Review, 21(1): 81-90.

Pelling, M., Chow, W. T. L., Chu, E., Dawson, R., Dodman, D., Fraser, A., Hayward, B. et al. 2021. A climate resilience research renewal agenda: learning lessons from the COVID-19 pandemic for urban climate resilience. Climate and Development, 0(0): 1–8. https://doi.org/10.1080/17565529.2021.1956411

Peyton, S., Moseley, W. & Battersby, J. 2015. Implications of supermarket expansion on urban food security in Cape Town, South Africa. African Geographical Review, 34(1): 36-54.

Rao, N., Narain, N., Chakraborty, S., Bhanjdeo, A. & Pattnaik, A. 2020. Destinations Matter: Social Policy and Migrant Workers in the Times of Covid. The European Journal of Development Research, 32(5): 1639–1661. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7590571/

Recine, E., Preiss, P.V., Valencia, M. et al. 2021. The Indispensable Territorial Dimension of Food Supply: A View from Brazil During the COVID-19 Pandemic. Development, 64: 282–287. https://doi.org/10.1057/s41301-021-00308-x    

Rede Brasileira de Pesquisa em Soberania e Segurança Alimentar (Rede PENSSAN). 2021. VIGISAN National Survey of Food Insecurity in the Context of the Covid-19 Pandemic in Brazil https://olheparaafome.com.br/VIGISAN_AF_National_Survey_of_Food_Insecurity.pdf

Tefft, J., Jonasova, M., Adjao, R. & Morgan, A. 2017. Food systems for an urbanizing world. Washington DC, World Bank and Rome, FAO.

UNDESA (UN Department of Economic and Social Affairs). 2018. 2018 Revision of World Urbanization Prospects. New York. Cited June 2022. https://desapublications.un.org/file/615/download

UN-Habitat (United Nations Human Settlements Programme). 2016. The New Urban Agenda. Nairobi. https://habitat3.org/wp-content/uploads/NUA-English.pdf

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Dear contributors, 

We take this opportunity to sincerely thank all those who have contributed to the consultation on the scope of the upcoming CFS HLPE-FSN report “Strengthening urban and peri-urban food systems to achieve food security and nutrition in the context of urbanization and rural transformation”. 

We received 96 insightful and sharp contributions from 42 countries, diverse public and private organizations working in different fields of expertise, academia, civil society and other institutions. These inputs will allow the HLPE-FSN to address the critical issues facing both policymakers and practitioners working on urban and peri-urban food systems. 

Given the social and economic significance of food systems in urban and peri-urban areas, addressing the challenges of urbanization and rural transformation is fundamental for food security and nutrition. We truly appreciate the time and effort you devoted to provide your comments, especially because your valuable insights are fundamental to ensuring legitimacy, scientific quality, and the incorporation of diverse forms of knowledge and expertise in the HLPE-FSN reports and recommendations. 

The scope you kindly contributed to will be used for the development of the report “Strengthening urban and peri-urban food systems to achieve food security and nutrition in the context of urbanization and rural transformation” that will be presented at the 52nd plenary session of the CFS in October 2024, and which will mark the start of the policy convergence process on this theme.

Paola Termine, HLPE-FSN Programme Officer, co-facilitator of this e-consultation

Based on the guiding questions, Commission services wish to contribute the following to part B:

Share good practices and successful experiences on strengthening urban and peri-urban food systems in the context of urbanization and rural transformation, including in the case of emergencies or conflicts.

 The Food 2030 R&I policy provides a vision for a systemic approach to “how we think and do” R&I, with “whom” we do it (inter and transdisciplinary, multi-actor approach), on “what” (leverage points) and “for what”? The focus is on impact-driven R&I via which to develop, test and deploy solutions to the urgent, complex and interconnected challenges inherent to food systems. We have been advocating and investing in multi-actor systemic approaches to future–proof our food systems for co-benefits: 1) Nutrition for sustainable and healthy diets, 2) Climate smart and environmentally sustainable food systems 3) Circular and resource-efficient food systems 4) Food Systems innovation through empowerment of communities.

Food 2030 is operationalised via 10 thematic action pathways and one of them is “Urban food system transformation”. We have taken stock of urban food system projects across European R&I projects funded under H2020, Horizon Europe, and Life,  and will release a report “Urban food system transformation in the context of Food 2030” based on projects’ valuable input end of May 2023, to help guide other cities and regions with tangible solutions, to learn from mistakes, foster scaling and reproducibility, and further enhance the linkages between urban and rural areas.

Hopefully this will contribute to the comprehensive development of the report and apologies for not keeping within the given DL. I would also like to take this opportunity to thank you for your efforts.

Kind regards

Ioannis FERMANTZIS

Policy Officer

European Commission

Directorate-General International Partnerships

Unit F.3 – Sustainable Agri-Food Systems and Fisheries

Ninon SIRDEY

CIRAD MoISA / Bureau d'analyses Macro-économique
Senegal

Dear facilitators, 

The subject and the themes already addressed seem very relevant to us. Here some additional empirical contribution.

-   La prise en compte des changements climatiques est important pour comprendre les risques qu’ils représentent sur l’approvisionnement des villes, sujet encore peu étudié en particulier pour les filières horticoles. Le Projet SAFOODS (site prochainement en ligne : www.safoods.org)  entend contribuer à ce gap et espérons avoir des résultats préliminaires à vous partager d’ici la publication de ce rapport.

-          Nous voulions aussi partager avec vous une étude menée par le GRdr, le CIRAD et la municipalité de Ziguinchor sur ces questions. Cette étude repose sur des jeux de données collectées auprès de 497 points de vente (sur 56 pro­duits) de 10 quartiers de la ville, de 40 consommateurs de 6 quartiers, 450 lieux de restauration de rue des 35 quartiers que compte la commune de Ziguinchor. On y montre qu’effectivement les enjeux de mobilité sont clés dans ces villes, où les consommateurs (souvent les femmes) perdent énormément de temps et d’énergie à se déplacer pour accéder aux marchés les plus abordables, représentant ainsi une forte inégalité territoriale intra-urbaine et inégalité sociale. L’inégalité territoriale se matérialise aussi par une offre alimentaire distincte selon les quartiers. Les produits transformés, principalement industriels, sont relativement plus disponibles dans les quartiers défavorisés, tandis que certains produits riches en nutriments comme les produits halieutiques et les fruits en sont absents. La concentration de l’offre dans les grands marchés centraux pénalise les familles les plus vulnérables, en particulier les femmes, vivant dans les quartiers périphériques mal-lotis. L’étude confirme que la question alimentaire se pose surtout en termes d’accessibilité physique et écono­mique. Elle confirme aussi l’importance économique du secteur de l’économie informelle, en particulier pour les femmes les plus vulnérables pour lesquelles la vente de produits alimentaires ou la restauration de rue constitue l’unique opportunité de génération de revenus.  Source : Grdr 2023 Le système alimentaire de Ziguinchor. Focus sur l'environnement alimentaire.. Dakar : GRDR, 24 p. ISBN 979-10-95026-20-4 https://grdr.org/Le-systeme-alimentaire-de-Ziguinchor-1907

-       La sécurité sanitaire des produits est clé, en particulier lié à l'usage excessif de pesticides et d'intrants, notamment en zone périurbaine sur les cultures maraichères. Au delà de l'impact en termes de santé publique, ces pratiques peuvent avoir un impact négatif sur la capacité de conservation des produits , générant des pertes post récolte. 

Thank you very much for your attention to this work, and for coordinating this next issue which promises to be very interesting.

Best regards

Ninon Sirdey

Chercheure, Economiste

CIRAD MoISA (M0ntpellier Interdisciplinary center on Sustainable Agri-food Systems. Social and nutritional Sciences)

ISRA Bame (Bureau d'analyses Macro-économique)

Dakar, Sénégal

Dr Christine AUBRY

AgroParisTech
France

Deux éléments me semblent un peu manquer

* une analyse  de l'incohérence des politiques foncières urbaines et péri-urbaines, souvent fortement marquées par la superposition des "droits fonciers" et de la spéculation foncière parfois ignorée voire de fait encouragée par les bailleurs lors de grands travaux de "villes nouvelles". la sécurisation foncière pour l’agriculture familiale est une condition absolue de la pérennisation de systèmes alimentaires locaux

* la rareté pour ne pas dire l'absence d'appuis de développement agricole spécifiques et publics pour ces agricultures intra et péri-urbaines souvent totalement délaissées (par ex à Antananarivo jusqu'à récemment l'appui du ministère de l'agriculture commençait à 35 kms de Tana, autant dire que toute l'AU et l'APU passaient sous les radars de l'appui au développement agricole..)

Dr Christine AUBRY

Chargée de mission retraitée INRAE à partir du 1/01/2023

Professeure Consultante AgroParisTech

Directrice de la Chaire partenariale Agricultures Urbaines

UMR SADAPT, France

A Compartir sus comentarios sobre los objetivos y el contenido propuesto de este informe. ¿Considera que el alcance propuesto es suficientemente amplio para analizar y debatir las cuestiones fundamentales relacionadas con el papel de los sistemas alimentarios urbanos y periurbanos en el logro de la seguridad alimentaria y la mejora de la nutrición? ¿Hay alguna laguna u omisión importante?
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-1) SE PARTE DE LA RELACION URBANA-RURAL(CENSOS CONSIDERAN POBLACION RURAL AQUELLAS CON POBLACION MENOR A 2.000 HABITANTES/ARGENTINA. LA TENDENCIA A MEGACIUDADES EN ARGENTINA Y AL Y C SE HA ACENTUADO EN LAS ULTIMAS DECADAS. SE ARTICULAN MEDIANTE UNA ED DE CAMINOS ASFALTADOS(PRINCIPALMENTE AUTOVIAS Y GRANDES AUTOPISTAS). Son la via principal de traslado de la gente a sus lugares de trabajo desde sus lugares de residencia( Caso: Ciudad de Buenos Aires recibe diariamente 3 millones de personas y el GBA cifra menor,donde viven 17 mill.de personas en 17 municipios. A su vez por estas grandes vías se transportan la gran mayoría de los alimentos para la gente:frutas, vegetales,granos y carnes. Por una parte. Por otra parte,estos Alimentos se producen en regiones que reúnen condiciones muy favorables para producción en gran escala: alta rentabilidad, generalmente con precios para el mercado internacional.Condiciones físicas, económicas, sociales: para la producción intensiva de alto rendimiento (OGM) (inversiones en capital, tecnologia , logística).Una nueva etapa de Sistema de Plantaciones Esta tendencia (que arriba el Informe menciona) en los ultimas décadas, ha generalizado el Sistema de Producción y Consumo de alimentos sea el prevaleciente. Esto trae como consecuencia el acrecentamiento de la Migración interna, asentamientos informales, desigualdad social el acrecentamiento de la renta de la tierra urbana y periurbano hace que la tierra y la forestación vaya decreciendo paulatinamente para destinarla a la artificializacion creciente (Altieri CEPAL,1980).
Si a este escenario nacional, regional y local alrededor de las grandes y medianas ciudades le agregamos que el Comercio de Granos y vegetales frescos y conservas se realiza en grandes Contenedores que surcan mares y ríos. A nivel Nacional e Internacional muestra que es Insostenible:ambientalmente, social y económico. La fotografía de tal sistema de producción e intercambio aporta la explicación de gran parte de deterioro en las condiciones del conjunto de la Población: precios, calidad, inocuidad y consecuencias en la salud y bienestar general (calidad de vida) de toda la población. El deterioro del Ambiente: de la Calidad de Agua de los Ríos navegables y manglares y afluentes, deterioro de las Reservas Naturales/biodiversidad del Aire en las Ciudades y en zonas Rurales por la polución del transporte automotor principalmente.(PNUMA para AL y C)

La Conferencia de Reforma Agraria y Desarrollo Social rural, aprobo por unanimidad en julio de 1979 el Diagnostico y Plan de Accion y la Conferencia Regional para AL y C de Brasil, posteriormente dieron las Bases para Objetivos, Medidas e Instrumentos de Politicas para el DRI.

Por otra parte,para el Proceso de Diferenciación Social Economica y efecto Ambiental se puede partir de una Tipología que vincule la Demanda(Tipos de Empresas) con la (Agropecuarias,Agroindustriales) por una parte (Capital, Trabajo, Tecnologia, Conocimiento) y la Oferta Institucional (Instituciones de Educacion, Formación, C & T, comunicación).
Para visualizar un Escenario ubicado en Zonas Periurbanas y Rurales y su intercambio con Zonas Urbanas vinculadas a la Oferta y Demanda de alimentos.

Este Esquema de razonamiento fue utilizado para el Programa de Investigacion de AL y C (PROTAAL) que auspicio en IICA y que dirigieron el Dr. Martin Pineyro y J.Trigo.
En CA realizamos una Investigacion similar en sus Propósitos. Con un Esquema de Vinculación de Objetivos,Medidas e Instrumentos de Politicas de C & T y sus Efectos sobre la Estructura Productiva y producción de Alimentos. Complementada por un Estudio de Caso de Cultivo de Maíz en Valle de Guayape, familias de Pequeños Productores familiares. donde se cultiva en los meandros de los Rios de crecimiento estacional.
Los dos Programas de Investigacion revelaron (1980) ya las claras tendencias hacia el Sistema ,ahora generalizado en Al y C de :Plantaciones: mano de obra estacional,elevada utilización de agroquimicos, semillas y plantas mejoradas genéticamente,alto rendimiento fisico y rentabilidad.
Este Escenario fue estudiado por el UNSRID (ONU) para cultivos alimenticios en Asia y Mexico (Maíz).
Estas evidencias empíricas de trabajos de investigacion evidenciaron los efectos diferenciados desfavorables :ambiente,los recursos para la producción de alimentos:tierra, agua,la vegetación.
tal realidad evidenciada en los anos 1980, continuo agravando y las sucesivas Conferencias del Sistema de Naciones Unidas sobre Nutrición y Alimentación se han manifestado al respecto: la Conferencia de Rio ,primero y la Conferencia de la Asamblea General de la ONU en setiembre de 2010 que aprobó los 17 ODS para el Desarrollo Sostenible.

por separado he enviado los Casos en Situaciones de emergencia y Desastres naturales.
tambien los Casos de Desarrollo de Capacidades en el Gran Buenos aires realizados por el INTA en Convenio con la Dirección de Certificación de Competencias Laborales:
muchas gracias al Equipo que apoya al CSA/FAO y al GANESAN por la valiosa Tarea de Facilitar el "Camino hacia el Nuevo RUMBO" del Desarrollo Sostenible :ODS/2030 ONU.
Cordiales saludos.
Guillermo F. Gramaglia Ingaramo.

B) COMPARTIR BUENAS PRÁCTICAS Y EXPERIENCIAS EXITOSAS. CASOS DE CERTIFICACIÓN DE COMPETENCIAS LABORALES. HUERTEROS -QUINTEROS DEL GRANA BUENOS AIRES .ARGENTINA. EN EL MARCO DEL CONVENIO DEL INTA Y LA DIRECCIÓN DE CULTURA Y EDUCACIÓN DE LA PCIA. DE BUENOS AIRES SE LLEVÓ A CABO UN PROCESO "PILOTO" DE CERTIFICACIÓN DE COMPETENCIAS LABORALES. UN EQUIPO TÉCNICO EXTENSION Y CAPACITACION E INVESTIGACION DE LA ESTACION EXPERIMENTAL DEL INSTITUTO NACIONAL DE TECNOLOGÍA AGROPECUARIA ÁREA METROPOLITANA DE BS AS. INTA EEA AMBA Y UN EQUIPO DE EDUCADORES-INVESTIGADORES DE LA DIRECCIÓN DE CERTIFICACIÓN DE COMPETENCIAS LABORALES. COORDINADAS POR EL DIRECTOR DE LA AGENCIA de CCL/DCE Y GUILLERMO F. GRAMAGLIA ING.AGR.Msc. SOCIOLOGÍA RURAL. LLEVARON A CABO UNA EXPERIENCIA DE CERTIFICACIÓN DE COMPETENCIAS LABORALES,de acuerdo a las herramientas de evaluación del proceso Educativo y ATENDIENDO AL PROTOCOLO DEL MINISTERIO DE TRABAJO Y EMPLEO DE LA NACION).UN PROCESO DE CERTIFICACIÓN DE COMPETENCIAS LABORALES EN TRES CASOS DIFERENCIADOS REPRESENTATIVOS DE SITUACIONES MAYORES:1) Caso de Jóvenes egresados de Escuelas Especiales.Para realizar Cultivos de Huertas de Transición hacia la producción agroecológica. Institución:ONG "el Puente Verde" partido del GBA. Ezeiza.(Fortaleza :vinculo con Sistema Educativo Formal) Donde los jóvenes trabajan, estudian y viven con sus familias donde se trasladan para descansar,integrados al grupo familiar.Además la Experiencia se extiende a las Escuelas del Área de Influencia de Educacion Especial de la zona.El Centro atendido por la ONG EL PUENTE VERDE cuenta con el apoyo de Asociación de Italianos en Argentina y tiene un Convenio de Investigación aplicada con la Universidad Nacional de Lomas de Zamora ,donde el INTA EEA AMBA tiene un Centro de Información técnica. Segundo Caso: Adultos Mayores que cultivan sus Huertos familiares en el Centro Demostrativo del INTA EEA AMBA, establecido en Predio del Hospital Italiano.Sede Ciudad de San Justo.partido de La Matanza en Pcia de Bs As. Allí se desarrolló el proceso similar con el Proceso de Evaluación Práctica y Teórica para Cultivos Hortícolas con prácticas y técnicas de Transición a la Producción Agroecológica.Además se impartieron Cursos de Formacion para Adultos Mayores.Se ilustran casos de produccion agroecologica y casos ;por ej. Una Sra cultiva desde hace años 1 m2 de Trigo .Selecciona la semilla para el año siguiente y aprovecha la "cosecha" anual para HACER PAN destinado al consumo !!!El Centro funciona además, como apoyo para Terapia del Hospital Italiano.Sede San Justo Bs As.El Centro de Capacitación del INTA Tiene un Convenio de Cooperación con la Fsc Agronomía de la Universidad Nacional de Morón. Para Investigación en Producción, Procesamiento e Inocuidad de Alimentos. 3) tercer Caso.Asociación Amigos/Familias de la Cooperativa de calle 1810. En Lomas de zamora . Allí se produce para la Venta en el Mercado Local.Se realizo uan Experiencia de Investigación aplicada con Nitrógeno Líquido como fertilizante en un Programa Latinoamericano de la OIEA/ONU. Y cuenta con el apoyo de la Facultad de Agronomía de la Universidad Nacional de Bs As.Cultivan Alcauciles y Hortalizas con técnicas de Riego por Goteo. constituyen una Cooperativa de vecinos y son un ejemplo de experiencia sostenible :ingreso, empleo, salud, medio ambiente. 4) centro demostrativo de la EEA AMBA en san Isidro. En este caso operan Tres Oportunidades de Aprendizaje así: Un Conjunto de 4 Invernáculos instalados por la Facultad de Agronomía de la Universidad de Buenos Aires. realizan capacitación y enseñanza para cultivos Hidroponicos:hortalizas. Tambien el Programa Pro Huerta realiza capacitacion para Cultivos Alimenticios linea Agroecologia 5) Convenio de Investigación de Doctorando :INTA/CONICET (Consejo Nacional de Investigaciones C y T de la Nación). El propósito es desarrollar una Investigación (periodo 5 años) en Acuerdo con Universidades de la Región del AMBA y UBA y en Centro de Altos Estudios Latinoamericanos de la UN Córdoba. Proposito de la Investigación es :"Demostrar Empíricamente como ocurre el "Proceso de Aprendizaje-Ensenanza". Componente de Educación/Trabajo y un Componente de Investigación del Aprendizaje durante la práctica Laboral".mediante un Modelo de Módulos Conceptuales y Módulos Tecnológicos orientados a los ODS "=#= /ONU. Centrado en Educación Técnica. Como y que aprendemos y como Certificamos Capacidades para Aplicación en el trabajo de ODS 2030/ONU.(Desarrollo:viable social,económico,ambiental). Centrado Vínculo Educación,C y T Politicas Desarrollo: estrategia Centros Locales de Aprendizaje ODS: Que, Como,Efecto/alcance Aprendizaje: - Escuelas técnicas y Universidades:Estrategia intermedia: Laboratorios Didáctico/pedagógicos:Producción/aprendizaje :centrado en ODS /ONU 2030.:SPAA,Capacidades ODS.") Estrategia Lineamientos FAO y CSA: Directrices FAO/CSA:SAA y Nutrición .ODS/2030 ONU.Desarrollo Capacidades :Sistemas de Producción y Alimentación/Nutrición.3) Proceso de Certificación de Competencias laborales Convenio:Educación e INTA:( Casos: Jóvenes ,Adultos Mayores, Familias y Asociaciones. Centros de Formación y Educación Técnica. Articulación/Vinculación .( Acceso a capacidades para ODS, Empleo,Sistemas Producción :Agroecologia.SASP,BPA. Alimentación/Nutricion.en Periurbano y urbano). Vinculación/Articulación Institucional :INTA ;CONICET;Educación(Técnica y Universitaria). DESARROLLO LOCAL/DIMENSIÓN ESPACIAL/ASENTAMIENTOS. Objetivo Central: Estrategia hacia NUEVO RUMBO: ODS 2030 ONU. Por razones de TIEMPO no puedo continuar. Ya que vence el periodo de recepción. Agradezco la gentil atención del Equipo de apoyo al CSA/FAO y GAMESAN. Estare atento a continuar por via de Email esta Presentación. Nota: tenemos experiencia desarrolladas en programas de Situación de Conflictos: plan de Paz para Centroamérica: Honduras, Nicaragua y El salvador. producción de alimentos y artesanía en Centro de Refugiados y Agricultura para familias Desplazadas.Primer Proceso de Vínculo: Programa de Transición De Ayuda Humanitaria(ACNUR/CIAV-ONU;PMA,OMS) a Programa de Apoyo al Desarrollo (PRODERE/PNUD/Gob.Italia). Programa Plan de Paz para Centro America. Programa de Socorro y Recuperacion .Huracan George. Republica Dominicana.PMA7Sistema ONU, Vinculo Agencia bilateral (AID-USA) faltan desarrollar los demas puntos solicitados para los que tengo opinion y experiencias. Fundamentalmente en la Estrategia dee Facilitacion de Acceso a Capacidades: centrado en el Sistema de la ONU que lidera la FAO a Travez del CSA y apoyado por el aporte valioso del GANESAN. Pero debemos escuchar el llamado del secretrai Gral de la OU:Sr.Antonio Guterres. Podemos y debems ser mas fuertes y efectivos si Recurrimos a todas las Especialidades del Sistema de la ONU.En este Caso Liderado por la FAO,el CSA y GANESAN. Con la articulacion7vinculacion estrecga pa "Desarrollo de Capacidads de la Gente:Habitat,UNESCO.OIT.OMS.PNUMA .IPCCT.UNSRID:UNCTAD. Gracias, se me termimo la hora. Muchas.muchas Gracias. Un Abrazo desde el Sur del Planeta. Cordiales saludos. Guillermo F. Gramaglia Ingaramo.  NOTA:sidejan el acceso para poder manana enviar los ARCHIVOS

Bonjour chers collègues

Recevez ainsi mes réponses aux questions qui ont été posées. Merci! Oura!

Faites-nous part de vos commentaires sur les objectifs et le contenu proposé pour ce rapport, tels que décrits ci-après.

Pensez-vous que le champ d'application proposé est suffisamment large pour permettre d'analyser et de discuter des questions clés concernant le rôle des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains dans la réalisation de la sécurité alimentaire et de la nutrition? Y a-t-il des lacunes ou des omissions majeures?

Non, je pense que le champ d’application proposé n’est pas suffisamment large pour permettre d’analyser et discuter des questions clés concernant le rôle des systèmes alimentaires urbains et périurbains. En effet, la question de la sécurité alimentaire prend en compte la qualité et la quantité. Et si on doit aborder la qualité, je pense les questions d’usage des pesticides est très importante en situation d’étalement urbain et d’urbanisation. Face à la forte demande, les producteurs s’adonnent en effet à un surdosage des pesticides pour répondre à la fois à la contrainte foncière et à la forte demande de maraîcher. De deux, les objectifs doivent prendre en compte la lutte contre l’étalement urbain. En effet, tout projet de développement s’inscrit dans la durabilité. Lutter pour un accès durable à la nourriture sans chercher à lutter contre l’étalement urbain représente une faiblesse dans la lutte.

Faites-nous connaître les bonnes pratiques et les expériences réussies en matière de renforcement des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains dans le contexte de l'urbanisation et de la transformation rurale, y compris dans les situations d'urgence ou de conflit.

Il faut dire que l’agriculture urbaine ne peut pas répondre à toute la demande urbaine en vivres. Il faut l’appui des villages périphériques. Ainsi, en Côte d’Ivoire, il existe « des marchés matinaux » de vivriers, approvisionnés par les paysans en produits frais venant chaque matin de ces campagnes proches. Ces marchés permettent aux paysans d’écouler facilement leurs produits mais permettent à la fois aux citadins de se nourriture de façon saine, avec une réduction de pesticide sur les produits, contrairement à ceux produits en ville. Et même en situation de crise, comme le Covid-19, ces marchés ont continué de tourner, en s’adaptant d’ailleurs à la circonstance.

Veuillez partager la littérature récente, les études de cas et les données qui pourraient aider à répondre aux questions suivantes :

1.            Quels sont les principaux goulets d'étranglement qui freinent la contribution des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains à la sécurité alimentaire et à la nutrition?

Les principaux goulets sont la restriction quotidienne de la terre agricole dédiée à l’agriculture urbaine et l’usage abusif des pesticides dans ce type d’agriculture sans une politique publique forte qui vienne contrôler le mode d’usage de ces produits. Par ailleurs, il y a un racket très fort sur les routes d’approvisionnement des villes de sorte à dissuader les paysans à se rendre sur ces lieux et écouler convenablement leurs produits. Par ailleurs, il n’y a aucun moyen chez nous de faire la part entre les produits bio et les produits avec pesticide. Cela ne peut encourager les producteurs du bio de sorte qu’ils commencent tous par tendre vers le mésusage des pesticides. En absence de distinction en ces produits sur le marchés, ils sont vendus au même coût au grand dam de ceux qui essaient de produire du bio.

2.            Comment transformer les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains et les rendre plus équitables et accessibles, aussi bien pour les acteurs du système alimentaire qu'en termes de sécurité alimentaire et de résultats nutritionnels?

La ville est peuplée de populations d’origines diverses, avec des cultures diverses. Les produits de l’agriculture urbaine, considérés parfois comme des produits occidentaux, ne peuvent répondre aux besoins de tous les citadins.  Il faut donc, en plus de la proximité géographique souhaitée dans le système alimentaire, rechercher aussi une proximité culturelle qui pourra garantir une sécurité alimentaire de tous les citadins, surtout ceux qui restent attachés à la culture africaine en leur proposant des produits locaux venus des villages proches.

3.            Comment renforcer la résilience des chaînes d'approvisionnement alimentaire urbaines, formelles et informelles, locales et mondiales, afin de garantir la sécurité alimentaire et la nutrition en milieu urbain?

L’agriculture urbaine n’est pas à mesure de répondre à toute la demande de la ville en produits vivriers. Il faut donc pour une résilience des chaînes d’approvisionnement, intégrer les campagnes périurbaines à la chaîne, en soutenant cette agriculture de ces campagnes par une meilleure organisation des paysans en coopératives de production et de commercialisation de leurs produits.

4.            Quels changements faut-il apporter à la planification urbaine pour mieux soutenir toutes les dimensions de la sécurité alimentaire, y compris le soutien aux droits de l'homme, à l'agencéité et à la durabilité? Comment renforcer l'action des acteurs locaux dans les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains? 

La première action doit être dans le sens de la préservation des terres agricoles du périurbain. Il faut une politique publique qui face de la lutte contre l’étalement urbain, une étape fondamentale de la lutte contre plusieurs fléaux urbains dont la question de la sécurité alimentaire. L’étalement urbain limite l’accès aux produits agricoles tant sur le plan de la quantité que la qualité, à cause justement des contraintes foncières et par ricochet de l’usage abusif des pesticides.

5.            Comment les autorités nationales et municipales peuvent-elles renforcer les potentialités des villes à faible émission de carbone, inclusives, relativement auto-suffisantes et résilientes pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition à la suite du changement climatique et d'autres crises?

L’une des principales sources d’émission de carbone dans nos villes, c’est d’abord la destruction des ressources naturelles dont elles sont responsables. Les autorités doivent veiller à cette perte de ces ressources foncières et naturelles  par les villes. Aussi, en cas de changements climatiques, les bas-fonds deviennent des espaces de culture qui permettent aux paysans d’être résilients. Malheureusement, nos bas-fonds sont devenus des espaces de compétition entre les bâtis et l’agriculture. Il revient aux autorités de garantir la survie de ces bas-fonds, sans que les bâtis ne viennent les faire disparaître.

6.            Quelles sont les politiques les plus appropriées (et les lacunes des politiques existantes) dans le cadre du continuum rural-urbain pour résoudre les problèmes de régime foncier, d'expansion urbaine sur les terres agricoles et de concurrence croissante pour les ressources naturelles?

En Côte d’Ivoire, il revient aux populations du rural périurbain de décider du lotissement de leur terroir villageois. Cette liberté qui leur est offerte, sans les accompagner sur les risques de la perte de leurs terres au profit des lotissements, conduit bien souvent à des lotissements anarchiques et à des spéculations foncières qui conduisent à l’étalement urbain. Il faut que l’Etat ait à nouveau le contrôle de ces lotissements qui se font sans le moindre respect des règles de l’urbanisme. Les populations bradent les terres et se retrouvent quelques années après sans aucune ressource foncière pour répondre à la demande sans cesse croissante de la ville en vivres. L’anarchie est si prononcée que la promotion immobilière est devenue une activité assez rentable mobilisant du même coup plus d’une vingtaine d’acteurs aux enjeux divergents (articles). C’est donc la course à la terre pour le bâti au détriment de la terre agricole.

7.            De quelle manière les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains peuvent-ils garantir la satisfaction des besoins alimentaires et nutritionnels de groupes spécifiques de personnes, tels que les migrants, les personnes déplacées à l'intérieur du pays, les enfants, les adolescents, etc.?

Ces catégories sociales sont généralement les plus vulnérables devant l’urbanisation galopante. Et quand ces situations arrivent ou en situation de difficulté, l’agriculture urbaine devient une source d’emplois. Lutter donc contre la perte accélérée de ces terres pourraient permettre à certains d’entre eux de continuer à pratiquer cette activité et se maintenir un peu dans le système alimentaire en garantissant par exemple l’autoconsommation.

8.            Les marchés territoriaux peuvent-ils renforcer la sécurité alimentaire et la nutrition des populations urbaines, et quels sont les avantages et les défis qu'ils représentent?

Il ne peut pas avoir de sécurité alimentaire dans les villes sans qu’elles ne recourent à d’autres marchés autres que ceux que leur offre l’agriculture urbaine. Il faut donc une facilitation des échanges entre les villes, surtout les plus grandes, et les marchés territoriaux. Ils présentent l’avantage de satisfaire aux besoins immédiats des citadins mais présentent le défi de réduire le pouvoir d’achat des autres populations qui voient souvent les prix des produits grimper localement, alors les villes qui n’en produisent pas en reçoivent en quantité suffisante.

9.            En quoi l'incorporation de pratiques liées à l'agriculture résiliente au climat et à l'économie circulaire dans l'agriculture urbaine et péri-urbaine peut-elle apporter des co-bénéfices pour tous sur le plan climatique et renforcer la résilience climatique?

L’économie circulaire peut renforcer la rentabilité agricole et réduire l’usage de produits phytosanitaires aux effets ressentis tant sur le plan sanitaire qu’environnemental. Cette agriculture résiliente peut donc lutter contre la dégradation continue de l’environnement et garantir a contrario la sociale à travers de nouveaux emplois agricoles créés. Une agriculture à fort rendement peut permettre à beaucoup de paysans de poursuivre leur activité d’agriculteur sans qu’ils se mettent en conflit. Ce qui veut dire qu’une telle agriculture est source de cohésion puisqu’elle réduit les risques de conflits. Bref, c’est une agriculture durable puisqu’elle réduit les risques de pollution environnementale, les risques sanitaires et garantit la cohésion sociale.

10.         Comment les citoyens peuvent-ils être impliqués et habilités à conduire des processus inclusifs, transparents et participatifs pour les transformations urbaines, en assurant les synergies et la complémentarité avec les conseils municipaux?

Il faut une co-construction des espaces périurbains pour les villes ne se bâtissent plus au détriment des populations rurales et de la sécurité alimentaire de tous. Or, telle que les choses se passent en ce moment, les populations rurales ne font que subir sans qu’on leur laisse le choix de décider de comment penser ou imaginer leur environnement de vie.

11.         Comment les expériences des communautés urbaines pour améliorer l'accès aux aliments frais et aux régimes alimentaires sains peuvent-elles inspirer des politiques publiques plus larges?

Les marchés matinaux qui se créent un peu partout dans nos villes ivoiriennes sont des expériences des communautés elles-mêmes qui ne sont pas encore saisies par les autorités municipales pour innover davantage dans le sens d’améliorer  ces fonctionnements informels qui font bénéficier au moins aux citadins la consommation de produits sains

 

 

Good morning

feedback to the consultation:

In the Pampas region of Argentina, there are experiences of horticultural crops in urban and peri-urban areas already beginning in 2000. The crisis of 2002, makes the need for food and income generation, horticulture is a possibility articulated statewide to fairs of sales of fresh products. Then the experience continues, after the different conflicts with marketing channels, and with those who continue in the activity. Since there were those who return to the usual informal jobs as employees. Others are still in the activity, although by 2008 they see it as an activity of women in the neighborhoods, or of people from another culture, of the generally older country culture. The options of preparing vegetables and even cooking presents difficulties, because sometimes getting firewood, coal and in the best of cases bottled gas was a problem. As much as the subject was accompanied with nutritionists and schools.

Another period can be placed approximately after 2010 where conflicts begin to be generated by productions that use agrochemicals and standards are generated that delimit the possibilities of application and therefore production alternatives in the lots adjacent to the populations. The experiences are varied. It is noticeable in these movements a claim of healthiness, of healthy food for which the norms that limit the use of agrochemicals are generated. The analysis of these productions, their commercialization and the analysis regarding the contribution to nutrition and the population involved is varied and case studies are found because they cannot be generalized. Different is the experience of Rosario, Iraola Park in Buenos Aires or Mar del Palta. Localities that present different populations.

As well as the periods mentioned, they are based on these populations for different reasons and with questions about who should produce these foods, a multiplicity of similar questions and different experiences in the territories.

 I hope the comment is relevant.

Greetings Marisa Gonnella

Dear Paola,

Thank you for your contact and the possibility to participate in your study.

Please, find attached my contribution. Best,

Julia Pinedo Gil

Agroalimentación y Procesos

Agrofood and processes Researcher

Fundación CARTIF (SPAIN)

CONTRIBUTION

This is a timely topic. Trying to answer all the questions you suggest and under my expertise on the topic by coordinating FUSILLI (Fostering the Urban Food System Transformation through Innovative Living Labs Implementation) project, please find below my comments:



Strengthening urban and peri-urban food systems is critical for ensuring food security and promoting sustainable development in the context of urbanization and rural transformation. Here are some good practices and successful experiences in this area:

  1. Community Gardens: One successful experience is the establishment of community gardens in urban and peri-urban areas. These gardens can provide fresh and healthy produce to urban residents and promote social cohesion and community building.
  2. Urban Agriculture: Urban agriculture is another successful experience in strengthening food systems in cities. Urban agriculture involves the cultivation of crops and raising of livestock in cities and can provide a source of fresh produce and food for local residents.
  3. Food Hubs: Food hubs are centralized locations where farmers can sell their produce directly to consumers. These hubs can help to connect local farmers with urban consumers, thereby strengthening local food systems and promoting sustainable agriculture practices.
  4. Emergency Food Systems: In the case of emergencies or conflicts, it is important to establish emergency food systems to provide food to those in need. These systems can include food banks, food pantries, and other emergency food distribution programs.
  5. Public-Private Partnerships: These partnerships can involve collaboration between government agencies, NGOs, and private businesses to promote sustainable agriculture practices, support small-scale farmers, and provide access to healthy food for urban residents.
  6. Food Waste Reduction: By reducing food waste, more food can be made available to those in need, and resources can be conserved.

Overall, these practices and experiences demonstrate that it is possible to strengthen urban and peri-urban food systems in the context of urbanization and rural transformation, even in the face of emergencies or conflicts. By working together and promoting sustainable agriculture practices, we can create more resilient and sustainable food systems for the future.

1. What are the main bottlenecks hampering the contribution of urban and peri-urban food systems to food security and nutrition?

There is a growing body of literature, case studies, and data that identify several bottlenecks hampering the contribution of urban and peri-urban food systems to food security and nutrition. Here are some key examples:

  • Land use and urbanization: Urbanization is causing a loss of agricultural land and pressure on peri-urban agricultural areas, reducing the availability of land for food production. This, in turn, affects the food supply and availability, especially for low-income households.
  • Limited access to markets: Many small-scale farmers in peri-urban areas face challenges accessing markets due to inadequate transportation infrastructure, high transaction costs, and low market
  • prices. This limits their ability to sell their produce, reduces their income, and limits the diversity and availability of food for urban consumers.
  • Limited access to finance: Small-scale farmers often lack access to finance to invest in their farms, making it difficult for them to improve their productivity and expand their operations. This limits their ability to produce enough food to meet local demand and contributes to food insecurity.
  • Poor infrastructure and services: Lack of basic infrastructure and services such as water, electricity, and sanitation make it difficult for small-scale farmers to operate effectively and efficiently. This, in turn, limits the quality and quantity of food they can produce.
  • Lack of policy support: In many countries, policies and regulations do not adequately support urban and peri-urban food systems, which can limit their ability to contribute to food security and nutrition. This includes policies related to land use, urban planning, and agricultural support.
  • Climate change and environmental degradation: Climate change and environmental degradation pose significant challenges to urban and peri-urban food systems, including impacts on water availability, soil quality, and crop productivity. This can lead to reduced food supply and quality, which can negatively affect food security and nutrition.

Overall, these bottlenecks are only some examples of significant challenges that need to be addressed to improve the contribution of urban and peri-urban food systems to food security and nutrition. Efforts to address these bottlenecks will require a coordinated approach involving multiple stakeholders, including governments, farmers, civil society, and the private sector

2. How can urban and peri-urban food systems be transformed and made more equitable and accessible both for food system actors and in terms of food security and nutrition outcomes?

Transforming urban and peri-urban food systems to be more equitable and accessible for food system actors and in terms of food security and nutrition outcomes is a complex task that requires multiple interventions at different levels. Here are some recent literature, case studies, and data that shed light on the potential solutions:

  • Building local food systems: Local food systems can enhance food security and nutrition outcomes by increasing access to fresh and healthy food, supporting local farmers, and reducing the environmental footprint of food production. Case studies from cities like Belo Horizonte in Brazil and Toronto in Canada demonstrate the success of local food policies and initiatives in improving food security and nutrition outcomes.
  • Supporting small-scale farmers: Small-scale farmers in peri-urban areas often face challenges in accessing finance, markets, and technical assistance. Supporting them through targeted policies and interventions can improve their productivity, income, and ability to contribute to local food systems. For example, in Ghana, the government has established a program that provides subsidies to small-scale farmers for inputs such as seeds, fertilizers, and pesticides.
  • Promoting inclusive business models: Inclusive business models can provide opportunities for small-scale farmers to participate in value chains and improve their access to markets. For example, the social enterprise Grow Ahead has created a crowdfunding platform that supports small-scale coffee farmers in Latin America by providing pre-harvest financing and market access.
  • Strengthening community-led initiatives: Community-led initiatives can empower local communities to take ownership of their food systems and improve food security and nutrition outcomes. For example, in Kenya, the Ushirika Hub is a community-led initiative that provides training, resources, and support for small-scale farmers to improve their productivity and access to markets.
  • Adopting a multi-sectoral approach: Transforming urban and peri-urban food systems requires a multi-sectoral approach that involves collaboration across different sectors and stakeholders. For example, in Ecuador, the government has established an inter-ministerial committee to coordinate policies related to urban and peri-urban agriculture, food security, and nutrition.

Overall, these solutions demonstrate that transforming urban and peri-urban food systems to be more equitable and accessible requires a combination of policies, programs, and interventions that involve multiple stakeholders and sectors. By working together and adopting a holistic approach, it is possible to build more resilient and sustainable food systems that benefit all actors and improve food security and nutrition outcomes

3. How can urban food supply chains, formal and informal, local and global, be made more resilient to ensure food security and nutrition within urban settings?

Ensuring food security and nutrition in urban settings requires resilient food supply chains that can withstand shocks and disruptions. Recent literature, case studies, and data offer insights into how urban food supply chains, both formal and informal, local and global, can be made more resilient. Here are some examples:

  • Diversifying supply sources: Dependence on a single source of food can make urban food supply chains vulnerable to disruptions. Diversifying the sources of food can improve resilience. For example, the city of Amsterdam has launched a food strategy that promotes a circular and regenerative food system, including increasing the diversity of food sources and supporting local production.
  • Again, building local food systems: Local food systems can improve resilience by reducing reliance on global supply chains and increasing the availability of fresh and healthy food. The city of Detroit has adopted a food systems approach that supports local production and processing, improving the resilience of the food supply chain.
  • Enhancing logistics and transportation: Efficient logistics and transportation systems can improve the resilience of food supply chains by ensuring that food reaches its destination quickly and efficiently. Innovative approaches, such as last-mile delivery by electric vehicles or drones, can improve food distribution in urban areas.
  • Supporting informal food systems: Informal food systems, such as street food vendors, play a critical role in urban food supply chains, particularly in low-income areas. Supporting these systems through policies and regulations can improve their resilience and ensure that they contribute to food security and nutrition outcomes. For example, in the city of Accra, Ghana, the government has established a licensing scheme that regulates informal food vending and provides support for vendors.
  • Strengthening food safety and quality control: Ensuring the safety and quality of food is essential for improving the resilience of food supply chains. Robust food safety and quality control systems, including testing and certification, can help to prevent foodborne illness and protect public health.

These examples demonstrate that building resilience in urban food supply chains requires a multi-faceted approach that involves diverse stakeholders and interventions. By adopting a comprehensive approach, it is possible to improve food security and nutrition outcomes in urban settings.

4. What changes are needed in urban planning to better support all dimensions of food security – including support for human rights, agency and sustainability? Which are some of the measures that can strengthen the agency of local actors in urban and peri-urban food systems?

Urban planning plays a crucial role in shaping the food systems of cities and can influence food security outcomes. Recent literature, case studies, and data highlight the need for changes in urban planning to better support all dimensions of food security, including human rights, agency, and sustainability. Here are some examples:

  • Integrating food into urban planning: Urban planning should explicitly include food as a key consideration in the design and development of cities. This can involve incorporating food systems into land-use planning, infrastructure development, and community engagement processes. For example, the city of Melbourne has developed a food policy that integrates food into urban planning and emphasizes the importance of sustainable and healthy food systems.
  • Promoting food sovereignty: Food sovereignty refers to the right of people to control their own food systems and the resources and knowledge needed to produce their own food. Urban planning can support food sovereignty by creating spaces for urban agriculture, supporting small-scale food producers, and ensuring equitable access to land and resources. In the city of Havana, Cuba, urban agriculture has played a critical role in improving food security and promoting food sovereignty.
  • Creating equitable food systems: Urban planning should prioritize equity in the design and development of food systems, ensuring that all residents have access to healthy and affordable food. This can involve addressing food deserts, supporting local food businesses, and promoting food justice. In New York City, the City Council has passed legislation to establish a citywide food policy council, with the goal of promoting equitable and sustainable food systems.
  • Emphasizing sustainability: Urban planning should prioritize the sustainability of food systems, considering environmental, social, and economic factors. This can involve promoting sustainable food production practices, reducing food waste, and prioritizing local and regional food systems. The city of Milan, Italy, has developed a food policy that emphasizes the importance of sustainable food systems and has implemented a range of initiatives to reduce food waste and promote sustainable consumption.

These examples demonstrate that changes in urban planning are essential for supporting all dimensions of food security, including human rights, agency, and sustainability. By prioritizing food in urban planning, it is possible to create more resilient and equitable food systems that can support the health and well-being of urban residents.

Strengthening the agency of local actors in urban and peri-urban food systems is important for improving food security and nutrition outcomes and promoting more equitable and sustainable food systems. Here are some measures that can help to strengthen the agency of local actors:

  • Promoting participation and engagement: Local actors should be involved in decision-making processes related to food systems, including planning, policy-making, and implementation. This can involve creating spaces for public participation, such as food policy councils or citizen assemblies, and ensuring that local actors have access to relevant information and resources.
  • Supporting capacity-building: Local actors should have access to the knowledge and skills needed to participate effectively in food system governance and management. Capacity-building initiatives can include training on food production, processing, marketing, and distribution, as well as support for entrepreneurship and business development.
  • Facilitating networking and collaboration: Local actors should have opportunities to connect and collaborate with each other, building social capital and fostering collective action. This can involve creating platforms for networking, such as farmers' markets, food hubs, and food cooperatives, as well as supporting the development of social enterprises and community-based organizations.
  • Strengthening institutional arrangements: Local actors should be supported by strong institutional arrangements that provide a supportive policy and regulatory environment for food systems. This can involve creating legal frameworks that protect small-scale food producers and processors, supporting informal food vendors, and providing incentives for sustainable and healthy food production and consumption.
  • Ensuring access to resources: Local actors should have access to the resources needed to participate effectively in food systems, including land, water, seeds, and other inputs. This can involve creating policies and programs that support access to land for urban agriculture, providing access to credit and financial services for small-scale food producers and processors, and ensuring access to water and other natural resources.

5. How can national and municipal governments strengthen the potential for low-carbon, inclusive, relatively self-sufficient and resilient cities and towns to drive improved food security and nutrition in the wake of climate change and other crises?

National and municipal governments have an important role to play in strengthening the potential for low-carbon, inclusive, relatively self-sufficient, and resilient cities and towns to drive improved food security and nutrition in the wake of climate change and other crises. Here are some ways in which they can do this:

  • Promote sustainable food production: Governments can promote sustainable food production by supporting low-carbon agriculture, agroforestry, and urban agriculture. This can involve providing incentives for the adoption of sustainable agricultural practices, supporting research and development of low-carbon farming methods, and investing in the development of urban agriculture infrastructure.
  • Invest in food system infrastructure: Governments can invest in food system infrastructure, including transportation, storage, processing, and distribution facilities. This can involve supporting the development of local food hubs, farmers' markets, and other distribution networks that connect small-scale farmers and processors with local consumers.
  • Support local food economies: Governments can support the development of local food economies by providing access to credit and financial services for small-scale food producers and processors, supporting the development of local food processing and value-added industries, and promoting the consumption of locally produced foods.
  • Strengthen food system governance: Governments can strengthen food system governance by creating policies and regulatory frameworks that support sustainable and healthy food production and consumption. This can involve promoting the adoption of sustainable agricultural practices, protecting small-scale food producers and processors, and providing incentives for the development of sustainable food systems.
  • • Build community resilience: Governments can build community resilience by supporting community-based initiatives that promote food security and nutrition, such as community gardens, food cooperatives, and community kitchens. This can involve providing support for these initiatives, including technical assistance, funding, and other resources.

6. What are the most appropriate policies (and gaps in existing policies) along the rural-urban continuum to address issues of land tenure, urban expansion into farmland and the growing competition for natural resources?

Land tenure, urban expansion into farmland, and competition for natural resources are complex issues that require a multi-faceted policy response along the rural-urban continuum. Here are some of the most appropriate policies that can address these issues, as well as some gaps in existing policies:

  • Land tenure policies: Policies that ensure secure land tenure for both urban and rural populations are essential for addressing land tenure issues along the rural-urban continuum. These policies should include measures to protect the land rights of small-scale farmers and indigenous communities, as well as measures to regulate land use in urban areas to prevent encroachment on farmland. Gaps in existing policies include inadequate protection of land tenure rights for small-scale farmers and indigenous communities, and a lack of regulation to prevent urban expansion into farmland.
  • Spatial planning policies: Policies that guide the spatial distribution of urban and rural development are important for managing urban expansion and reducing competition for natural
  • resources. These policies should include measures to promote compact urban development, protect natural areas and farmland, and ensure that infrastructure development is integrated with land use planning. Gaps in existing policies include inadequate enforcement of spatial planning regulations, and a lack of consideration for the impact of urban development on surrounding rural areas.
  • Agricultural and environmental policies: Policies that support sustainable agriculture and protect natural resources are important for addressing competition for natural resources along the rural-urban continuum. These policies should include measures to promote sustainable agricultural practices, protect water resources, and conserve biodiversity. Gaps in existing policies include inadequate support for sustainable agriculture and a lack of enforcement of environmental regulations.
  • Social policies: Policies that address the needs of urban and rural populations are important for reducing poverty and inequality along the rural-urban continuum. These policies should include measures to provide access to basic services such as education, health care, and social protection, as well as measures to promote social inclusion and reduce discrimination. Gaps in existing policies include inadequate access to basic services for rural populations, and a lack of policies to promote social inclusion.

In summary, policies that ensure secure land tenure, guide spatial planning, support sustainable agriculture and protect natural resources, and address the needs of urban and rural populations are essential for addressing issues along the rural-urban continuum. However, there are gaps in existing policies that need to be addressed in order to effectively manage land tenure, urban expansion, and competition for natural resources.

7. How can urban and peri-urban food systems ensure that food and nutrition needs of specific groups of people, such as migrants, the internally-displaced, children, adolescent, etc., are met?

Urban and peri-urban food systems can ensure that food and nutrition needs of specific groups of people, such as migrants, the internally-displaced, children, adolescents, etc., are met by taking a targeted and inclusive approach to food system planning and management. Here are some ways that this can be achieved:

  • Conduct needs assessments: Urban and peri-urban food systems should conduct needs assessments to identify the specific food and nutrition needs of different population groups, particularly those who are vulnerable or marginalized, such as migrants, the internally-displaced, children, adolescents, etc. This information can help to guide food system planning and management.
  • Increase access to affordable and nutritious food: Urban and peri-urban food systems should ensure that all population groups have access to affordable and nutritious food. This can be achieved through a variety of measures, such as promoting urban agriculture, supporting local food markets, and providing food subsidies for vulnerable populations.
  • Improve food safety and quality: Urban and peri-urban food systems should prioritize food safety and quality to ensure that all population groups have access to safe and nutritious food. This can be achieved through measures such as food safety regulations, food labelling, and quality control measures.
  • Promote social inclusion: Urban and peri-urban food systems should promote social inclusion to ensure that all population groups are able to participate in food system activities and benefit from them. This can be achieved through measures such as community engagement, promoting diversity in food system actors, and addressing discrimination and exclusion.
  • Provide nutrition education: Urban and peri-urban food systems should provide nutrition education to promote healthy food choices and behaviours among all population groups. This can be achieved through a variety of channels, such as schools, community centres, and social media.

8. What are the potential benefits and challenges of territorial markets for strengthening food security and nutrition for urban populations?

Territorial markets, which are food markets that prioritize the sale of locally produced food, have the potential to strengthen food security and nutrition for urban populations in a number of ways. Here are some potential benefits and challenges of territorial markets:

Benefits:

  • Access to fresh and healthy food for urban populations, which can help to improve their overall nutrition and health.
  • Supporting local farmers by providing a market for their products, which can help to boost their income and support the local economy.
  • Reducing food miles, reducing the distance that food needs to travel to reach urban consumers, which can reduce the environmental impact of food transport and support more sustainable food systems.
  • Promoting food culture and heritage by providing a space for the sale and promotion of traditional or culturally significant foods.

Challenges:

  • Limited availability: Territorial markets may not be able to provide a sufficient range or quantity of food to meet the needs of all urban consumers, particularly those who are reliant on non-local or imported food.
  • Cost: Territorial markets may not always be able to offer food at competitive prices compared to large-scale retailers, which can make them less accessible to low-income consumers.
  • Infrastructure and logistics: Setting up and maintaining territorial markets requires infrastructure and logistics, which can be costly and require ongoing support from local authorities.
  • Limited diversity: Territorial markets may be limited in the range of food available, which can lead to a lack of diversity in the diets of urban consumers.

9. In what ways can the incorporation of climate resilient agricultural and circular economy practices in urban and peri-urban agriculture provide climate co-benefits for all and enhance climate resilience?

The incorporation of climate resilient agricultural and circular economy practices in urban and peri-urban agriculture can provide climate co-benefits for all and enhance climate resilience in several ways:

  • Reduced greenhouse gas emissions: Climate resilient agricultural practices such as agroforestry, conservation agriculture, and crop rotation can help to reduce greenhouse gas emissions from agriculture. Circular economy practices such as composting and waste reduction can also reduce emissions from waste.
  • Increased carbon sequestration: Agroforestry and other climate resilient agricultural practices can also help to sequester carbon in soils and vegetation, thereby contributing to carbon storage and climate change mitigation.
  • Improved resource efficiency: Circular economy practices such as nutrient recycling, rainwater harvesting, and water-efficient irrigation can improve resource efficiency in urban and peri-urban agriculture, reducing demand on scarce resources and enhancing climate resilience.
  • Enhanced biodiversity: Climate resilient agricultural practices can enhance biodiversity by promoting the conservation of natural habitats and the use of diverse crop varieties. This can enhance ecosystem resilience and support the provision of ecosystem services that benefit people and the planet.
  • Reduced vulnerability to climate change impacts: By promoting resilient farming practices and enhancing resource efficiency, urban and peri-urban agriculture can help to reduce vulnerability to climate change impacts such as droughts, floods, and extreme weather events.

10. How can citizens be engaged and empowered to drive inclusive, transparent, participatory processes for urban transformations, ensuring synergies and complementarity with city councils?

Citizens can be engaged and empowered to drive inclusive, transparent, and participatory processes for urban transformations, ensuring synergies and complementarity with city councils in the following ways:

  • Build trust and relationships: Engage citizens early and build trust by being transparent and open to their feedback. This can help to create a foundation for a collaborative relationship between citizens and city councils.
  • Use diverse engagement methods: Use a variety of engagement methods, such as public consultations, community meetings, online platforms, and citizen juries to reach diverse communities and encourage broad participation.
  • Provide clear and accessible information: Provide clear and accessible information about the urban transformation process, including the goals, objectives, timelines, and outcomes of the project. This can help citizens understand the project and feel empowered to engage in the process.
  • Foster co-creation: Foster a co-creation process where citizens and city councils can work together to develop solutions that are responsive to community needs and priorities.
  • Build capacity: Provide training and support for citizens to develop the skills and knowledge they need to participate effectively in the urban transformation process.
  • Create feedback mechanisms: Establish feedback mechanisms that allow citizens to provide input and feedback throughout the process, and ensure that their voices are heard and considered in decision-making.
  • Use digital technologies: Use digital technologies, such as online platforms and social media, to reach and engage citizens and facilitate dialogue and collaboration between citizens and city councils.

By engaging citizens in inclusive, transparent, and participatory processes for urban transformations, city councils can tap into the knowledge, skills, and resources of local communities to drive more effective, efficient, and equitable urban transformations that meet the needs and priorities of all citizens. 1

11. Which experiences of urban communities to increase access to fresh food and healthy diets can inspire broader public policies?

There are several inspiring experiences of urban communities that have successfully increased access to fresh food and healthy diets. Some of these experiences can provide insights and ideas for broader public policies. Here are a few examples:

  • Community gardens: Community gardens are a great way for urban residents to grow their own fresh produce, improve their diets, and create a sense of community. Cities like New York and Toronto have created policies that support the development of community gardens on public and private land.
  • Farmers' markets: Farmers' markets provide a direct connection between urban consumers and local farmers, allowing consumers to access fresh, locally grown produce. Cities like San Francisco and Seattle have implemented policies to support the establishment and operation of farmers' markets.
  • Food co-ops: Food co-ops are community-owned grocery stores that provide access to healthy, fresh, and sustainably produced food. Cities like Madison and Minneapolis have policies that support the development of food co-ops.
  • Healthy corner stores: Healthy corner store initiatives provide funding and technical assistance to small corner stores in low-income areas to help them stock and sell healthier food options. Cities like Philadelphia and New Orleans have implemented policies to support healthy corner stores.
  • School food programs: School food programs are an important way to ensure that children have access to healthy meals during the school day. Cities like Oakland and Chicago have implemented policies to improve the quality and nutritional value of school meals.

These experiences demonstrate that urban communities can take action to increase access to fresh food and healthy diets, and that public policies can play a role in supporting and scaling up these efforts. By learning from and building on these experiences, policymakers can develop more effective and equitable policies that support healthy food access for all urban residents.

FUSILLI project and their demos have also different a interesting examples, that when we obtained results could be published.

 

Dear Sir/Madam,

Share recent literature, case studies and data that could help answer the following questions:

1.            What are the main bottlenecks hampering the contribution of urban and peri-urban food systems to food security and nutrition?

My answer here is India specific and may apply to South Asians in general, even those settled in industrialized countries.

Bottleneck: Religio-cultural beliefs lowering meat consumption leading to low blood vitamin B12 levels 

 1. Prolonged vitamin B12 deficiency can lead to paralysis from sub acute combined degeneration of the spinal cord (SACD).  This disease is generally observed in people in their 70s and 80s.

2. However, due to increasing popularity of plant based diets, either due to religious reasons or concerns for animal well-being, SACD and other B12 deficiency induced neurological injuries are now emerging in children and young adults.

3. This is now an issue because increasing hygiene in developing countries eliminates microbial contamination as a source of vitamin B12.

Source: https://www.fao.org/3/Y2809E/y2809e0b.htm#bm11.8 

Solution: Introduce vitamin B12 warnings on vegan, vegetarian and plant based content on social media. 

1. Social media content about plant based diets can have a vitamin B-12 information link to FAO Chp 5 Vitamin B12 page 

https://www.fao.org/3/Y2809E/y2809e0b.htm

Readers will be subtely nudged to read more on vitamin B12 without hurting their religious sentiments. 

2. Aggressively raise awareness about the availability of vitamin B12 from animal sourced foods only via existing UN social media channels. Vitamin B12 is ideally got from red meat.

3. It is not industrially possible to manufacture vitamin B-12 tablets for huge portions of the population. So people in India and South Asians everywhere need to be educated about the importance of consuming livestock and fisheries derived foods.

4. Peri-urban food systems will have to encourage raising of small ruminants to meet increased demand for red meat. More sales can take place through increased demand for small ruminant meat and fishes.

Idea:

The proposition is that Instagram, Facebook, Youtube, Tiktok, Snapchat and Twitter posts related to veganism, vegetarianism, plantbased eating and exclusive breastfeeding in India, Pakistan and Sri Lanka be linked to the Vitamin B12 page of the FAO. This will catalyze access to knowledge and technical expertise among the general public on the common problem of vitamin B12 deficiency and insufficiency among South Asians.
 
Reason:
 
1. Too many people forget that they were taught in class 10 (roughly age 15) that vitamin B12 is obtained from animal origin food only.
 
2. Underage children who use social media either through their own accounts or those of their elders, must have some warning about vitamin B12 in case if they get 'influenced' to go vegan or vegetarian. Many of them, may not yet have learnt in school that vitamin B12 is obtained exclusively from animal sourced food. 
 
3. Prolonged, undiagnosed and untreated vitamin B12 deficiency can lead to megaloblastic anaemia, peripheral neuropathy and subacute combined degeneration of the spinal cord. 
 
4. There are newspaper reports from time to time, of neurological injuries and brain damage in breast fed babies of vegetarian and vegan mothers.
 
5. Processed foods such as Nestlé Cerelac and formula milk which contain artificial B12 are indispensable for breast-fed babies of mothers who don't regularly consume meat. Exclusive breastfeeding advocates vehemently deny any usefulness of formula milk and vitamin B12 enhanced baby food. These individuals seem to be unaware of any consequences of a vitamin B12 deficiency/insufficiency in both mother and baby.
 
6. There is a trend on Instagram, Facebook and Twitter to defame nutrient enhanced malt powders such as Horlicks, Bournvita, Boost, Milo, Complan and Kelloggs breakfast cereals because they contain sugar. However, these products have artificial vitamin B-12, along with other artificial nutrients that have been proven to be well-absorbed in the intestines.
 
There is research to show that Indian children who regularly received these products in milk had high iron, vitamin B9 and vitamin B12 levels in their blood, comparable to children who regularly eat fish.
 
Worldwide, vegetarian children and children of families who are unable to eat meat frequently deserve to receive artificial vitamin B12 through fortified food, whether they know it or not.
 
Why a FAO link?
 
1. Linking to an UN page will be neutral and apolitical.
 
2. Social media companies have previously linked COVID related posts to a WHO link that wasn't functional and wasn't getting updated. The FAO page is highly informative and up-to-date.
 
3. WHO, WFP and IFAD don't have equally good educative pages about vitamins and minerals.
 
4. It is not just vitamin B12 but some other nutrients are also obtained from animal origin food only. Linking posts related to veganism, vegetarianism, plantbased eating and exclusive breastfeeding (and related hashtags) to the FAO vit B12 page will be a good start.
 
Expected impact:
 
1. People will be nudged into reading about vitamin B12 through social media sites.
 
2. Nobody changes religious opinions or socio-cultural values because of science. However, they will at least have a possibility of stumbling upon information that they are deliberately excluding a nutrient from their diet that is only available from animal sourced food or certain processed foods. 
 
3. More people will actively get tested and seek corrective action from their physicians.
 
4. People will have access to a correct source of information about vitamin B12. Many articles and videos on the net wrongly list plant sources of vitamin B12 when there are none.
 
SDG 2 reiterates the global commitment to ending all forms of malnutrition by 2025. ICTs can be effectively deployed for gender responsive digitalization to raise awareness surrounding targets to stop stunting and wasting in children below the age of 5 & to tackle the nutritional needs of pubescent girls, expectant and lactating mothers and senior citizens. 
 
 

I remain available for further answers and discussion.

Thank you for your time and attention.

Best regards, 

Natalia Hule