Phase 2 du projet WaPOR
La deuxième phase du projet poursuivra le travail de la première phase tout en mettant davantage l'accent sur les applications et les utilisations des données en collaborant étroitement avec les parties prenantes concernées dans les pays partenaires. La phase initiale du projet s'est concentrée sur le développement et la mise à jour de la base de données.
La nouvelle phase du projet a débuté en janvier 2021 et la cérémonie officielle de lancement a eu lieu le 26 novembre de la même année. Elle est fortement influencée par les expériences de la première phase et par une évaluation à mi-parcours (en EN) des activités du projet qui ont été menées à l'époque. Même si les résultats du projet seront finalement utiles à un public plus large, cette phase quinquennale sera davantage axée sur la demande que la précédente, conformément aux recommandations de l'évaluation, et concentrera ses efforts sur 13 pays partenaires :
L'Algérie, le Mali, la Tunisie, l'Irak, la Jordanie, la Palestine, l'Égypte, le Soudan, l'Éthiopie, le Kenya, le Mozambique, le Pakistan et la Colombie sont les pays partenaires mentionnés ci-dessus.
Bien que le projet se concentre sur ces 13 pays afin de développer des applications pertinentes des données WaPOR qui pourront ensuite être étendues à d'autres régions, son champ d'application ne se limite pas à ces 13 pays. D'autres activités et projets utilisant les données sont soutenus par le projet WaPOR.
Le projet WaPOR a bénéficié d'un financement complémentaire du ministère des Affaires Étrangères Néerlandais, qui a permis d'étendre la base de données de sa couverture actuelle de l'Afrique et du Proche-Orient au monde entier à une résolution de 100 m, comme cela a été révélé lors de la Semaine mondiale de l'eau 2022 (en anglais). En outre, ce complément de WaPOR 2 permet l'adhésion de deux nouvelles nations partenaires, l'une d'Asie et l'autre d'Amérique latine: le Pakistan et la Colombie.
La deuxième phase du projet WaPOR comprendra trois parties principales ; cliquez sur chacune d'entre elles pour en savoir plus :
L'élément clé de ce projet permettra aux parties prenantes locales d'utiliser la base de données pour développer des solutions réalistes aux problèmes identifiés localement, et aux utilisateurs finaux de mettre en œuvre ces solutions. Le renforcement des capacités portera également sur les applications qui soutiennent la gouvernance de l'eau, les politiques agricoles et la gestion durable de l'eau.
Bien qu'il existe une grande variété de parties prenantes pouvant être impliquées dans le projet, chaque pays partenaire peut avoir une liste plus condensée en raison de ses réalités et besoins locaux uniques : instituts de recherche, universités, décideurs politiques, agents des services de vulgarisation, groupes d'utilisateurs d'eau, gestionnaires de systèmes d'irrigation, ONG locales et internationales, entreprises privées pertinentes, etc.
Le cas échéant, le projet contribuera à la formation des parties prenantes afin de s'assurer que les résultats spécifiques au pays sont atteints, en utilisant la stratégie didactique la plus adaptée à leurs besoins.
Les initiatives de renforcement des capacités de WaPOR 2 mettront fortement l'accent sur la durabilité à long terme, l'objectif étant de se concentrer sur les partenaires qui peuvent continuer à offrir des services après la fin du projet.
Cette composante du projet envisage la création conjointe d'une collection de solutions centrées sur l'utilisateur et d'outils utiles pour augmenter de manière significative la production de terres agricoles et d'eau à différentes échelles, sur la base de données presque en temps réel provenant de la base de données WaPOR. Ces outils et solutions peuvent aller de solutions TIC utiles pour améliorer les systèmes de production agricole à la réduction des risques d'investissement (tels que le crédit et l'assurance) et au soutien de la gouvernance de l'eau (telle que la modernisation des systèmes d'irrigation) et des politiques agricoles dans les bassins fluviaux et les nations.
Pour atteindre le résultat escompté du projet, à savoir une capacité accrue des membres de la FAO à surveiller la production de biomasse terrestre et l'évapotranspiration afin d'évaluer la productivité des terres et de l'eau dans l'agriculture pluviale et irriguée et de contribuer à la durabilité des produits agricoles, le projet, dans le cadre de cette composante, vise à établir une communauté de pratique capable d'améliorer et d'utiliser les données.