FAO au Niger

Plus de 123 000 animaux vaccinés au Niger grâce à la FAO

03/05/2024

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) accompagne le Niger à protéger son cheptel contre les maladies endémiques pour lui permettre d’améliorer la production animale et renforcer la contribution de l’élevage à l’économie nationale.

Au cours de la campagne de vaccination 2023-2024, l’appui de la FAO a permis de vacciner plus 123 000 têtes de bovins, d’ovins et de caprins contre la clavelée, la pasteurellose des petits et gros ruminants et la peste des petits ruminants. L’opération a touché 25 500 têtes de bétail à Diffa, 3 915 à Dosso, 4 335 à Maradi, 32 750 à Tahoua, 55 000 à Tillabéry et 1 500 têtes à Zinder.

 Ce geste de la FAO a été rendu possible grâce au soutien de la Norvège, de la Suède, de la France, du Fonds pour la Consolidation de la paix des Nations Unies et du Fonds International pour le Développement Agricole.

Pour la FAO, la santé animale est une composante fondamentale du développement et de l’élevage durable. Dans un contexte d’évolution des conditions d’élevage augmentant le risque de voir de nouveaux pathogènes émerger, se répandre et se transmettre des animaux aux humains, la santé des animaux est intrinsèquement liée à celle des populations et de l’environnement. Dans le cadre de l’approche « Une seule santé », la FAO contribue à l’amélioration de la santé animale par l’intermédiaire d’un élevage plus productif et durable tout en veillant à garantir la santé optimale de tous à l’interface entre l’homme, l’animal et l’environnement.

Au Niger, l'élevage est pratiqué par près de 87% de la population active soit en tant qu'activité principale, soit comme activité secondaire après l'agriculture. Il convient de préciser que l’élevage contribue à plus de 11% dans la constitution du Produit Intérieur Brut (PIB) national et à plus de 25 % du budget des ménages. Cette forte contribution fait de ce sous-secteur une arme efficace dans l’inlassable lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, en raison non seulement de son apport en produits animaux de haute valeur nutritive mais aussi et surtout par la création d’emplois et de revenus substantiels en milieu rural. D’un point de vue de leur contribution à la balance commerciale, les ressources animales représentent la deuxième source de revenus d’exportation du pays juste après les ressources minières. Elles représentent 62 % des recettes d’exportation des produits du secteur rural et 21% de l’ensemble des produits d’exportation.