Impact

Avec l'indicateur 2.3.2, il permet une ventilation détaillée de l’identité des exploitants, leurs revenus et la nature de leur production. Ces indicateurs sont essentiels pour accompagner les efforts des gouvernements dans la conduite de l’économie nationale, l’élimination de la faim et de la pauvreté et la réduction des inégalités.

Résultats clés

Des disparités persistent en matière de productivité du travail entre les petits et les grands producteurs alimentaires, ainsi qu’entre les unités de production dirigées par des hommes et celles dirigées par des femmes. 

Les petits producteurs alimentaires jouent un rôle indispensable à l’appui des systèmes alimentaires mondiaux et des économies locales, mais leur productivité est systématiquement plus faible que celle des producteurs à plus grande échelle, en particulier dans les pays à revenu élevé. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, la productivité de la main-d’œuvre est inférieure à 25 USD (en valeur constante de 2017, en parité de pouvoir d’achat [PPA]) par jour.

À l’échelon mondial, la productivité du travail des petits producteurs d’aliments est inférieure à celle des producteurs de plus grande envergure. Le rapport entre la productivité du travail des petits producteurs alimentaires et celle de leurs homologues opérant à plus grande échelle révèle des disparités considérables dans les pays développés, où la productivité des petits exploitants représente moins de 25 pour cent de celle des grands exploitants. Ces écarts sont moins prononcés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. En outre, il ressort des données disponibles que, dans de nombreux pays africains, notamment l’Éthiopie, le Malawi, le Niger, l’Ouganda et la République-Unie de Tanzanie, la productivité du travail demeure généralement faible, à la fois parmi les petits producteurs et chez les autres.  

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