FAO au Cabo Verde

Alternatives aux pesticides dangereux: La FAO et le Secrétariat de la Convention de Rotterdam discutent des solutions avec 3 pays africains lusophones

Techniciens de la FAO, du Secrétariat de la Convention de Rotterdam, du Cabo Verde, de la Guiné-Bissau et de São Tomé e Príncipe discutent de solutions alternatives aux pesticides dangereux (@FAO/Ródia Vicente)
13/12/2018

Praia - Le Secrétariat de la Convention de Rotterdam (RC) de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) s'est associé aux représentants de Cabo Verde, de la Guinée-Bissau et de Sao Tomé e Principe lors d'un atelier réalisé à Praia, Cabo Verde, dans le but de: répondre aux besoins et aux priorités aux niveaux national et sous-régional afin de renforcer la mise en œuvre des obligations et des possibilités offertes par la Convention de Rotterdam. Les trois pays africains lusophones font partie du Projet "Mesurer l'impact: de la collecte de données au processus décisionnel national" financé par l'Union Européenne.

Les principaux objectifs de la manifestation étaient de promouvoir la responsabilité partagée et les efforts de coopération entre les parties dans le commerce international de certains produits chimiques dangereux afin de protéger la santé humaine et l’environnement des dommages éventuels, et de contribuer à l’utilisation écologiquement rationnelle de ces produits chimiques dangereux.

L'atelier a permis de discuter de l'impact et de l'utilité des activités en cours, de l'échange d'informations et d'expériences entre les pays concernés et d'élaborer une stratégie pour les prochaines étapes de l'assistance technique fournie par la FAO en vue de la poursuite des travaux aux niveaux national et sous-régional sur les solutions alternatives à l’utilisation de pesticides dangereux, prendre des décisions nationales importantes en matière de santé et d’environnement et créer des synergies avec les autres Petits États Insulaires en Développement (PEID).

Le point focal de la Convention de Rotterdam au Cabo Verde et un technicien du Ministère de l'Agriculture et de l'Environnement a déclaré que des études avaient montré que les agriculteurs avaient certaines difficultés dans l'interprétation des étiquettes et des contre-indications de pesticides et concernant la période de sécurité. Mr. Celestino Tavares appelle à une sensibilisation et à une formation accrues des agriculteurs et insiste sur la nécessité d'inscrire les pesticides moins toxiques sur la liste des produits autorisés à l'importation et à la commercialisation.

Mme Katya Neves, Cheffe du Bureau de la FAO au Cabo Verde, Mme Maria João do Rosário du Service de l'Agriculture et de la Protection des Végétaux du Ministère de l'Agriculture et de l'Environnement et Mme Nadia Correale, représentante du Secrétariat de la Convention de Rotterdam à la FAO - Rome, ont co-présidé la réunion. Selon Correale, "l'un des objectifs du Cabo Verde est de travailler sur une loi sur l'agriculture biologique. Les résultats des lacunes et les processus d'amélioration de la législation nationale seront partagés. Cabo Verde peut disposer d'une bonne base juridique et il est important de disposer de preuves scientifiques pouvant conduire à une bonne législation et améliorer le processus décisionnel national."