FAO en République démocratique du Congo

La FAO intervient pour limiter les risques de catastrophe à Kalehe

©FAO/Habib Abid
01/05/2024

Les catastrophes naturelles causent énormément de dégâts et renforcent la vulnérabilité des populations, notamment en zones rurales. Début mai 2023, un important glissement de terrain s’est produit à Kalehe, dans la province du Sud-Kivu, occasionnant de nombreuses pertes en vies humaines et détruisant les moyens de subsistance des habitants de la zone.

La FAO, en partenariat avec le Ministère de l’Environnement et Développement Durable, a établi un important programme de restauration des paysages et forêts pour réduire les risques de glissement de terrain. Cette intervention se fait à travers des plantations forestières et l’agroforesterie, touche environ 50 parcelles à Kalehe, dont la superficie plantée est de 800 hectares. Sur le terrain, les communautés se mobilisent dans la plantation des plantules d’essences locales qui sont utilisées dans le reboisement pour réduire les risques de catastrophes dans leurs villages.

Déjà, l’impact de cette intervention de la FAO est perceptible à plusieurs niveaux : environnemental, économique et social. Il contribue aussi, à renforcer les capacités des acteurs locaux, notamment des organisations non gouvernementales (ONG), qui exécutent les travaux de plantation et a permis de créer des emplois en offrant 76 000 journées de travail aux communautés de Kalehe et de Walungu.

Renforcer la résilience des communautés

Ces activités de reboisement entrent dans le cadre du projet d’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et renforcement des moyens d’existence résilients des communautés locales, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), mis en œuvre par L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

Financé par le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ), par l’intermédiaire de la Banque allemande de développement (KfW),  à hauteur de 50 millions d’euros (54 millions de dollars), ce projet vise principalement le renforcement des capacités organisationnelles en gestion des organisations communautaires avec un accent sur le leadership féminin,  le soutien technique à la production et à la gestion après la récolte et un accès au marché ;  l’appui aux activités génératrices de revenus à travers le renforcement des initiatives de microcrédit et d’épargne villageois (AVEC), la mobilisation communautaire et la promotion de la cohésion sociale à travers les Clubs Dimitra,  la sensibilisation communautaire sur les bonnes pratiques nutritionnelles, l’éducation nutritionnelle et environnementale avec un accent sur l’égalité entre hommes-femmes.