Les biotechnologies et la FAO
La FAO reconnaît qu’à condition d'être judicieusement associées à d'autres technologies de production de denrées alimentaires ou de produits et de services agricoles, les biotechnologies pourront contribuer dans une large mesure à la satisfaction des besoins d'une population en expansion et toujours plus urbanisée. Dans ce domaine, la FAO aide ses États Membres et leurs institutions:
- En leur donnant des avis juridiques et techniques. La FAO a par exemple aidé le Bangladesh, le Paraguay et le Sri Lanka à élaborer leurs politiques et leurs stratégies nationales en matière de biotechnologies.
- En les aidant à renforcer leurs capacités dans ce domaine, à travers des activités de coopération technique et de formation. Cela a été fait dans plusieurs pays tels que la Bolivie, le Kenya, la Malaisie, l’Ouganda, le Swaziland.
- En leur donnant accès à des informations de qualité, à jour, équilibrées et scientifiquement fondées. Ces données leur sont communiquées par Internet, conférences électroniques et bulletins d’information, ainsi que par des articles, livres, glossaires, actes de réunion et études publiés par la FAO sur les biotechnologies pour l’alimentation et l’agriculture.
- En leur offrant une instance neutre pour des débats sur les politiques et sur des questions techniques en rapport avec les biotechnologies. Par exemple, en 2010, la FAO a organisé la Conférence technique internationale sur les Biotechnologies agricoles dans les pays en développement, à Guadalajara (Mexique).
En outre, la FAO héberge les secrétariats de plusieurs organes et traités intergouvernementaux, comme la Commission des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture et la Commission mixte FAO/OMS du Codex Alimentarius, dont le domaine de compétences est en rapport avec les biotechnologies.