À la lumière de la pandémie COVID-19, la République de Corée vise à sensibiliser sur la manière dont la coopération Sud-Sud et triangulaire (SSTC) peut renforcer les chaînes de valeur du riz, soutenant ainsi les moyens de subsistance des agriculteurs.

Les principaux acteurs de la chaîne de valeur du riz, tels que les représentants des ministères et  institutions gouvernementales, des universités, des partenaires de développement, ainsi que les représentants du secteur privé, ont uni leurs forces lors d'un atelier de lancement d'une journée en Côte d'Ivoire, pour discuter du nouveau projet de CSTS : "Développement des capacités et partage d'expérience pour les chaînes de valeur du riz par la coopération Sud-Sud et triangulaire", financé par la République de Corée.

"Nous espérons que le développement de la technologie de production de riz de la République de Côte d'Ivoire aura des répercussions positives sur les pays voisins. En s'appuyant sur l'expérience de la première phase du projet, il ne fait aucun doute que l'enthousiasme et la coopération du gouvernement de la République de Côte d'Ivoire se poursuivront dans cette deuxième phase du projet" a déclaré, au nom du ministère de l'agriculture, de l'alimentation et des affaires rurales de la République de Corée, M. Yoon, l'ancien coordinateur du projet de la FAO pour la première phase".

L'atelier a mis en évidence les insuffisances à combler par les mécanismes du CSTC et les synergies potentielles pour renforcer la mise à niveau des chaînes de valeur, notamment par la formation des formateurs et l'échange de bonnes pratiques sur les technologies à différents stades des chaînes de valeur du riz.

M. Apporture Kouakou, au nom du ministre de la Promotion du riz, a présenté la manière dont ce nouveau projet peut compléter d'autres projets et initiatives existants en Côte d'Ivoire, notamment dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement du riz (SNDR) 2020-2030.

Depuis 2014, des experts de la République de Corée ont partagé leurs connaissances et leurs technologies avec des agriculteurs locaux en Afrique et en Asie, afin de stimuler la productivité agricole et la durabilité dans le secteur du riz. À cet égard, "l'augmentation de la production de riz nécessite une gestion post-récolte appropriée et l'utilisation de technologies de mécanisation adaptées afin d'éviter les pertes et d'accroître la productivité", a déclaré Samy Gaiji, représentant de la FAO en Côte d'Ivoire.

Au cours de l'atelier, les participants du ministère de la promotion du riz de la République de Côte d'Ivoire, de l'ambassade de la République de Corée en Côte d'Ivoire, du bureau régional de la FAO pour l'Afrique, de la FAO Côte d'Ivoire, de la FAO Rome et d'autres parties prenantes telles que ADERIZ, ANADER, AfricaRice, CNRA ont également partagé leurs points de vue sur la manière d'accroître l'impact du projet. Outre la République de Côte d'Ivoire, la République de Corée aidera deux autres pays, à savoir la République-Unie de Tanzanie et la République des Philippines, à renforcer leurs chaînes de valeur du riz grâce aux modalités du CTCS.

Les travaux de la FAO sur la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire

La FAO a joué un rôle de pionnier dans la promotion de la coopération Sud-Sud et triangulaire (SSTC), et plus de 370 millions de dollars ont été investis dans des projets et activités connexes au cours des deux dernières décennies.

L'introduction réussie dans de nombreux pays de nouvelles technologies et du partage des connaissances par le biais de la CSTS contribue directement à la réalisation, en particulier, de la SDG 2 : éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire et une meilleure nutrition et promouvoir une agriculture durable.

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