Un engagement partagé pour institutionnaliser des systèmes nationaux robustes de suivi forestier

Marquant le début d’un parcours collaboratif visant à renforcer les systèmes nationaux de suivi forestier, près de 3 000 professionnels du monde entier participent au cours tutoré en ligne « Institutionnalisation des données forestières », qui débute officiellement aujourd’hui. Ce cours de quatre semaines, développé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), souligne le rôle essentiel que jouent des systèmes nationaux robustes et transparents de suivi forestier (SNSF) pour soutenir les actions climatiques basées sur les forêts.

S’appuyant sur le succès des précédents cours d’apprentissage en ligne sur le suivi forestier, ce cours a attiré un groupe diversifié de participants : praticiens forestiers, décideurs politiques, universitaires et représentants de la société civile.

« Que ce soit pour atteindre des objectifs professionnels, améliorer leur expertise technique ou soutenir les politiques nationales, les participants sont unis par un objectif commun : construire des systèmes nationaux de suivi forestier solides et institutionnalisés qui ont un véritable impact », a déclaré Rocío Condor, officier forestière à la FAO. « Ce cours explore comment intégrer le suivi forestier dans les structures nationales afin de garantir la transparence, la durabilité à long terme et le partage ouvert des données. »

Pourquoi les participants s’inscrivent-ils ?

Lors de l’inscription, les participants ont été invités à préciser leurs motivations. Les résultats sont clairs : les données forestières sont plus importantes que jamais.

Ces motivations reflètent une volonté collective de renforcer les bases du suivi forestier dans le monde entier. En participant à ce cours, les participants cherchent non seulement à améliorer leurs propres capacités et leur développement professionnel, mais aussi à contribuer à un mouvement plus large vers l’institutionnalisation de systèmes de suivi forestier plus transparents, inclusifs et réactifs aux priorités nationales et mondiales.

Qui participe ?

Un total de 2 927 participants provenant de 125 pays sont inscrits. Selon l’enquête d’inscription :

• 1 754 (60 %) suivront le cours en français ;
• 673 (23 %) en anglais ; et
• 500 (17 %) en espagnol.

Notamment :

• 909 (31 %) sont des femmes ;
• 1 720 (59 %) sont de jeunes professionnels (âgés de 18 à 35 ans) ; et
• 1 062 (36 %) s’identifient comme Peuples autochtones.

Les principaux pays représentés par les participants comprennent (par ordre d’importance) : Sénégal, Madagascar, Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Togo, Burkina Faso, Colombie et Kenya.

Par région, la plus grande part des participants vient d’Afrique (72 %), suivie de l’Amérique latine et des Caraïbes (20 %), le reste (8 %) provenant d’Asie, d’Europe, d’Amérique du Nord ou d’Océanie.

Renforcer les capacités à long terme pour le suivi forestier

Le cours « Institutionnalisation des données forestières » offre des conseils pratiques sur la façon d’intégrer le suivi forestier dans les systèmes nationaux et les cadres politiques. Grâce à une combinaison d’activités d’apprentissage telles que des études de cas, des discussions interactives, des vidéos, des documents de lecture, des quiz, des forums de discussion et des sessions en direct avec des experts, les participants acquerront les compétences nécessaires pour institutionnaliser les SNSF avec transparence et cohérence pour un impact à long terme.

Se déroulant du 7 mai au 6 juin 2025, le cours est proposé simultanément en anglais, français et espagnol. Il comprend trois modules séquentiels centrés sur les SNSF :

• Module 1 : Vue d’ensemble
• Module 2 : Institutionnalisation
• Module 3 : Stratégie et planification

Ce cours s’appuie sur les idées introduites dans les Directives volontaires sur le suivi forestier national de la FAO, approuvées par les pays membres de la FAO.

À l’issue du cours, les participants recevront un badge numérique de certification reconnaissant leurs nouvelles compétences acquises.

Cette communauté croissante reflète un changement mondial : le suivi forestier n’est plus la tâche de quelques-uns, c’est une responsabilité collective. Avec chaque nouvel apprenant, la FAO contribue à faire progresser l’utilisation de données forestières transparentes pour bénéficier aux populations, protéger la planète et soutenir l’action climatique mondiale.