内陆渔业

NEW RESERVOIRS IN AFRICA, 1980–2000/NOUVEAUX RESERVOIRS AFRICAINS 1980–2000. CIFA Occasional Paper No. 11 (en & fr).

Linkages to water management
01/01/1984

New Reservoirs in Africa, 1980–2000

Africa has one-third of the world's hydropower potential, but only 5 percent of it is developed. The growth of total reservoir surface area in Africa in each of the remaining decades to the year 2000 will be larger than occurred previously in any one decade. The prediction is 24 000 km2 of new surface area in the period 1980 to 1990, and an additional 32 000 km2 of new area in the period 1990 to 2000. The previous largest increase was in the decade 1960 to 1970, when the increase was 17 919 km2.

If it were not for other factors, the increase would have been even greater; an explosive growth would have occurred in installed hydropower and its accompanying reservoirs. The chief factor limiting such growth is finances. Finding financial backing for the dam projects is becoming more difficult, and thus prediction to 1990 or 2000 becomes increasingly speculative. The predictions herein are conservative, but realistic.

Presently, reservoirs provide about 10 percent of the total 1.4 million tons fish harvest from Africa's inland waters. Fisheries in new reservoirs could provide an additional 80 000 t by the end of the 1980s. New reservoirs projected for the 1990s could add a further 110 000 t. However, the net gain will be less due to losses of yields from river and floodplain fisheries downstream from the dams.

The new reservoirs could be made to yield much larger quantities of fish, and downstream fishery losses could be reduced, by incorporating at early planning stages, dam design and operating features favouring fisheries, by timely fishery development, and by well-conceived fishery management.

 

Nouveaux réservoirs africains 1980–2000

L'Afrique possède un énorme potentiel hydroélectrique (le tiers du total mondial), mais elle n'en exploite que 5 pour cent. La superficie totale de ses réservoirs devrait davantage s'accroître au cours de chacune des décennies qui nous séparent de l'an 2000 que durant n'importe laquelle des décennies précédentes. Selon nos prévisions, l'augmentation devrait en effet être de 24 000 km2 de 1980 à 1990 et de 32 000 km2 de 1990 à l'an 2000. Jusqu'ici, le plus fort accroissement avait été de 17 919 km2 durant la période 1960–70.

En fait, la puissance hydroélectrique installée et la superficie des réservoirs pourraient augmenter infiniment plus si on ne se heurtait pas à différents obstacles, à commencer par le manque de moyens financiers. Il est de plus en plus difficile de trouver de l'argent pour construire des barrages. Il faut donc être prudent lorsque l'on fait des prévisions pour 1990 ou l'an 2000. Nous avons quant à nous essayé de faire au mieux la part des choses.

A l'heure actuelle, les eaux intérieures de l'Afrique fournissent 1,4 million de tonnes de poisson, dont un dixième environ provient des réservoirs. Les nouveaux réservoirs qui devraient voir le jour d'ici 1990 et ensuite de 1990 à l'an 2000 pourraient accroître les captures respectivement de 80 000 et de 110 000 t. Toutefois, l'augmentation nette sera inférieure en raison de la diminution de la production dans la partie des cours d'eau et les plaines d'inondation situées en aval des barrages.

On pourrait pêcher beaucoup plus dans les nouveaux réservoirs et réduire les pertes en aval si, dès le moment où l'on envisage de construire un barrage, on pensait davantage à la pêche et si on s'efforçait de réunir des conditions optimales pour son développement et son aménagement.