La société civile

FAO et le Comité International de Planification pour la souveraineté alimentaire (CIP) travaillent ensemble pour trouver de nouveaux domaines de collaboration


La plus grande plate-forme de petits producteurs dans le monde et la FAO prennent ensemble un pas en avant dans leur partenariat

31/10/2014 - 

30 Octobre 2014, Rome – le Comité International de Planification pour la Souveraineté Alimentaire (CIP) et la FAO ont pris encore un pas en avant dans leur longue relation de collaboration. Des représentants de la plus grande plate-forme de petits producteurs dans le monde et de la FAO ont organisé aujourd'hui une réunion technique dans le cadre de leur partenariat renouvelé pour discuter de la façon d'ouvrir des espaces de participation inclusive et de dialogue dans des domaines thématiques clés tels que la terre, la pêche, l'agro-écologie,  l'élevage, le pastoralisme et les peuples autochtones.

"Le CIP apporte des capacités essentielles et de l'expérience en matière de concertation régionale et mondiale et d’activité normative, qui peuvent contribuer grandement au travail de la FAO", a déclaré Yon Fernández de Larrinoa, Fonctionnaire des questions de parité hommes-femmes et des peuples autochtones  et président de la réunion, sur le partenariat renouvelé formalisé par un échange de lettres en mai 2014.

"L'objectif de cette journée est de parvenir à des accords spécifiques sur tous les sujets que nous discutons", a ajouté Fernández de Larrinoa. «Nous avons parcouru un long chemin où nous avons perçu de grandes amélioration et transformation de la manière par laquelle la FAO entretien ses rapports avec la société civile», a déclaré Ángel Strapazzon du CIP. Jorge Stanley, également du CIP, a déclaré que «la FAO a besoin de la société civile et vice-versa".

Le Comité International de Planification pour la Souveraineté Alimentaire

Le CIP représente plus de 800 organisations et 300 millions de petits producteurs, qui s’organisent eux-mêmes à travers cette plate-forme.

La plate-forme a eu une participation importante dans les discussions politiques clés tels que les Directives volontaires sur la gouvernance responsable des régimes fonciers (VGGT) et les Directives volontaires pour garantir des pêches artisanales durables (PAD). "De nombreuses questions sont incluses dans les Directives volontaires (PAD) grâce au travail du CIP et la pression faite par la société civile globalement», a déclaré Carlos Fuentevilla, fonctionnaire des pêches. Le CIP a déclaré que le défi consiste maintenant à mettre en œuvre les Directives volontaires d'une manière efficace et cohérente, ce qui leur évite de prendre des voies parallèles.

Le CIP a également joué un rôle clé dans l'adoption de la Stratégie de la FAO pour les Partenariats avec les Organisations de la Société Civile, approuvée par le Conseil de la FAO, un document reconnu pour son processus de consultation inclusif. Le Comité international de planification a pris le devant dans la réalisation d'une consultation de la société civile mondiale pour recueillir des éléments clés à prendre en compte dans la version finale de la Stratégie.

Réunion Technique

"Maintenant, que nous avons mis en œuvre la stratégie, nous allons nous concentrer sur les domaines clés de partenariat, au niveau mondial par le dialogue politique et les activités normatives, et aux niveaux régional et local à travers des activités sur terrain», a déclaré Fernández de Larrinoa.

Le CIP peut aider la FAO à la promotion de modèles de dialogue politique participatifs et  inclusifs aux niveaux régional et sous régional. En effet, le CIP a déjà joué un rôle de coordination essentiel dans l'organisation des consultations régionales avec des organisations de la société civile, faisant partie des Conférences Régionales de la FAO. Pour atteindre cet objectif, les bureaux régionaux de la FAO ont également participé à la réunion par vidéoconférence.

Le renforcement des capacités, le développement d'indicateurs ou des actions de sensibilisation ont été quelques-uns des outils demandés par le CIP afin d'aider davantage leurs activités de collaboration avec le FAO.

En outre, les deux organisations ont convenu de poursuivre le dialogue sur les questions clés au niveau des pays et au sein de leurs régions respectives, ainsi que de favoriser les échanges inter-régionaux sur les expériences respectives de la FAO et de la société civile.