Impact

Ce sous-indicateur mesure l’évolution des pertes de denrées alimentaires le long de la chaîne d’approvisionnement, du stade de la maturité sur le site de production au stade du commerce de détail. Il vise à montrer l’incidence des politiques et des investissements sur l’efficience de la chaîne d’approvisionnement. La FAO recommande de recueillir des données aux différents stades (récolte, activités post-production, stockage, transport, transformation primaire et commerce de gros) en vue d’aider les pays à mettre sur pied des programmes pour améliorer l’efficience et le fonctionnement de leur système d’approvisionnement alimentaire. La FAO préconise également une approche des systèmes alimentaires permettant de tenir compte des pertes et des gaspillages de denrées alimentaires dans le contexte d’autres priorités stratégiques.

Résultats clés

Le monde n’a accompli aucun progrès visible dans la réduction des pertes alimentaires depuis 2015. 

En 2021, le pourcentage de nourriture perdue à l’échelle mondiale après la récolte, sur le lieu de l’exploitation ou au stade du transport, du stockage, de la vente en gros ou de la transformation, était estimé à 13,3 pour cent en 2023. Il n’y a donc guère eu d’évolution, puisque que les pertes étaient estimées à 13,0 pour cent en 2015, année où le suivi mondial a débuté. Cette augmentation marginale s’inscrit dans la fourchette attendue des oscillations du modèle et s’explique principalement par les mises à jour des données nationales sur la production et les estimations nationales nouvellement disponibles ou révisées.  

Une légère augmentation des pertes alimentaires a été enregistrée dans la plupart des régions entre 2015 et 2023. Font exception à cette tendance l’Asie de l’Est et l’Asie du Sud-Est, où la moyenne régionale est demeurée relativement stable et n’a connu qu’une hausse marginale, passant de 13,8 pour cent à 13,9 pour cent, sous l’effet d’une modeste diminution en Asie du Sud-Est. L’Amérique du Nord et l’Europe continuent d’enregistrer les pertes régionales les plus faibles avec 10,0 pour cent, contre 9,4 pour cent en 2015, tandis que l’Afrique subsaharienne demeure au plus haut avec 23,0 pour cent, contre 22,1 pour cent en 2015. Parmi les autres régions qui ont connu des pertes importantes, citons les PMA (19,9 pour cent) et les PEID (19,0 pour cent), où les pertes ont légèrement augmenté par rapport à 2015. La persistance de ces taux élevés reflète des difficultés systémiques dans l’infrastructure post-récolte et les chaînes d’approvisionnement.  

Au niveau mondial, les pertes alimentaires peuvent varier considérablement selon le groupe de produits. Comme le montre la figure 35, les pertes les plus importantes sont celles qui concernent les fruits et les légumes: elles sont passées de 23,2 pour cent en 2015 à 25,4 pour cent en 2023, en raison de leur grande périssabilité et des contraintes inhérentes à leur manutention. Pour la viande et les produits d’origine animale, les pertes sont restées relativement stables, passant de 13,9 à 14,0 pour cent. Les racines, les tubercules et les cultures oléagineuses ont vu leurs pertes diminuer, passant de 12,6 à 12,3 pour cent, tandis que les pertes de céréales et de légumineuses ont un peu reculé, en s’établissant à 8,4 pour cent au lieu de 8,5.

En vedette (en anglais)

Elearning

Renforcement des capacités (en anglais)

Méthodes

Tier: II

Données

Collection des données

Publications connexes

Liens connexes

Liens externe