En partenariat avec le projet Initiatives Pêches Côtières (IPC) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Centre de Recherches Océanologiques (CRO) a réuni plus d’une vingtaine d’acteurs de la pêche en Côte d’Ivoire qui ont pris part du 21 au 23 décembre à Grand Bassam, à une session de renforcement de capacités sur l’outil d’évaluation des performances des pêches (FPAT).

 A l’ouverture officielle des travaux, Aboubakar Koné, administrateur national du projet IPC a fait observer que la FAO appuie la Côte d’Ivoire à promouvoir l’utilisation de l’outil FPAT et la gestion durable de la pêche côtière. « Le FPAT est un outil qui vient permettre à la Côte d’Ivoire de savoir l’état et les stocks halieutiques afin de prendre des mesures pour garantir la durabilité de la ressource. C’est un outil d’aide à la décision qui vise à améliorer la gouvernance et à renforcer la chaîne de valeur des produits de la mer »

Cet atelier a permis à l’ensemble des participants de passer en revue et de valider les résultats de l’évaluation des performances de la pêcherie des sardinelles à Sassandra.  « Cet atelier a pour objectif de corriger et de valider toutes les données recueillies au cours de la revue bibliographique sur la sardinelle et celles ajoutées à la suite des échantillonnages biologiques faits par le CRO avec les différents acteurs de la pêche et des administrations publiques intervenant dans la collecte des données de la pêche. Il devrait permettre de valider la matrice des indicateurs sur la pêche, d’apprendre aux acteurs de la filière à interpréter les résultats, à identifier des informations utiles et à utiliser l’outil FPAT pour la gestion de la sardinelle » a déclaré, Dr Constance Diaha, chercheur au CRO.

Cette session de formation intervient à la suite d’un premier atelier organisé en novembre 2022 à Jacqueville qui avait permis de présenter officiellement l’outil FPAT et son mode de collecte et de traitement de données.

L’Initiative des Pêches Côtières (IPC), pour rappel, est une initiative mondiale et collaborative financée par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), qui rassemble des agences des Nations Unies et des organisations internationales de conservation de la nature pour l’amélioration de la gestion des pêches et la protection de la biodiversité marine dans les zones côtières.

Elle vise aussi à offrir une meilleure gouvernance et un renforcement de la chaine de valeur des produits de la mer. Il est mis en œuvre en synergie avec le projet Créer un environnement propice visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale qui contribuent à la matérialisation de certains principes des Directives volontaires visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale dans le contexte de la sécurité alimentaire et de l’éradication de la pauvreté (Directives sur la pêche artisanale).