FAO en Côte d'Ivoire

L’ensemble des acteurs intervenant dans la bioénergie valide le plan d'action pour le développement de la bioénergie durable.

27/04/2016

Valider le plan d’action associé à la note d’orientation stratégique pour le développement de la bioénergie durable en Côte d’Ivoire, tel est l'objectif visé par les participants réunis au cours de l’atelier organisé à Abidjan.  

Des experts de la Direction de l'Economie Verte et de la Responsabilité Sociétale (DEVRS), de la FAO, le secteur privé, la société civile et le Groupe de Travail Bioénergie, au nombre duquel plusieurs centres de recherches et de ministères associés ont pris part à cette rencontre.

Au cœur des débats, plus d’actions, plus de plaidoyer pour une mobilisation des ressources de plus grande envergure.

Kouame Bi Voko,  Expert de la FAO pour l’environnement et gestion des risques de catastrophes a rappelé que « l’énergie est un bien indispensable à l’exercice de toute activité humaine » avant de préciser « qu’en Côte d'Ivoire, comme partout, l’énergie fait partie des éléments fondamentaux des stratégies de développement économique et social et de lutte contre la pauvreté. Elle constitue un facteur important de bien-être et de croissance économique, car satisfaisant les besoins essentiels des populations ».

Parmi les sujets d’importance  figure la nécessité d’analyser en profondeur les difficultés d’accès aux services énergétiques en termes de diversification des sources d’approvisionnement, et l’utilisation rationnelle des ressources disponibles et de réduction des impacts du système énergétique sur l’environnement.

Un plan d’action amélioré devrait permettre de mobiliser des ressources financières et de mieux vulgariser les options de technologies identifiées (biogaz, briquettes et électricité) lors de l’analyse Bio Energy And Food Security Rapid Appraisal (BEFS-RA).

Pour le Dr Alain Kouadio, Coordonnateur du projet de développement de la bioénergie et Directeur de l’Economie Verte et de la Responsabilité Sociétale, au Ministère  de l’Environnement et du Développement Durable, les populations urbaines et rurales ivoiriennes ont besoin d’avoir accès à ces technologies. . Il a assuré les partenaires techniques d’un engagement fort des autorités ivoiriennes en déclarant que « le Gouvernement ivoirien, au travers du Ministère de l’environnement et du développement durable, s’engage à contribuer et accompagner l’exécution du projet de développement et d’accès à ces énergies ».

La feuille de route adoptée à la suite de cet atelier de validation insiste sur l’élaboration, le chiffrage et la valorisation du plan d’action national validé, la préparation d’un projet sur l’agriculture intelligente face au climat – une analyse des filières porteuses du riz, du manioc et de l’igname - ainsi que la mobilisation des ressources et l’accompagnement des projets- pilotes. Le plan d’action doit couvrir la période 2015-2030 conformément aux accords de Paris sur le climat.

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Contacts Communication

Marina MEA, Chargée de Communication à FAO, Côte d’Ivoire - Tél : +225 57 10 09 24 - e-mail : [email protected]