FAO en Côte d'Ivoire

Pour des relations commerciales renforcées entre les petits acteurs et les acheteurs de la filière manioc en Côte d’Ivoire

06/05/2016

Quarante agents d’encadrement, de formation et de cadres du  Ministère ivoirien de l’Agriculture et du Développement Rural, du Commerce et de l’Industrie de même que des commerçants, des ONG et des opérateurs économiques du secteur du manioc ont pris part du 3 au 6 mai 2016 à Dabou en Côte d’Ivoire, à un atelier de renforcement de leurs connaissances sur les Filières Inclusives.

Cette formation intervient dans le cadre du projet de renforcement des relations commerciales entre les petits acteurs et les acheteurs dans le secteur des racines et tubercules, avec pour objectif de contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire et à l’amélioration des revenus des petits acteurs de la filière.

Financée par l’Union européenne en vue de soutenir les liens entre les producteurs et les marchés, l’initiative rentre dans le cadre général des activités du « projet de renforcement des relations commerciales entre les petits acteurs et les acheteurs dans le secteur des Racines et Tubercules » prévu pour durer quatre ans et qui est mis en œuvre par la FAO dans sept pays d’Afrique dont la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Ghana, le Cameroun, le Malawi, le Rwanda et l’Ouganda, en collaboration avec les Ministères de l’Agriculture des pays concernés.

La session de formation de Dabou est le début d’une série d’interventions du projet en faveur des différents acteurs directs et indirects des chaines de valeur dans le secteur du manioc en Côte d’ivoire. C’est la première étape d’un programme d’accompagnement au profit des acteurs qui permettra de contribuer efficacement à la construction des filières plus dynamiques et profitables aux acteurs.  

Les défis et perspectives de la filière manioc

Le manioc est la deuxième culture vivrière en Côte d'Ivoire, après l'igname. Le tubercule est à la fois une culture pour la sécurité alimentaire du ménage, qui réussit même lorsque des conditions climatiques peu favorables, qui peut procurer des revenus et qui permet de valoriser le travail des femmes par la transformation alimentaire et la commercialisation des produits. Cependant, la filière reste peu connue et peu structurée.

C’est ce que rappelle Luc Genot, chargé des Opérations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire en soulignant que « la mise en œuvre de ce projet confirmait l’importance du manioc pour la sécurité alimentaire et la génération de revenus pour les populations » et d’ajouter que « le secteur, malgré tous les efforts, est encore caractérisé  par un manque de coordination des acteurs de la chaîne des valeurs et que cela limite son attractivité vis-à-vis des investisseurs privés ainsi que des institutions de financement ».

Quant à Moussa Djagoudi, Coordonnateur Régional du projet : « c’est le manque de coordination, entre autres, qui entraîne les pénuries répétées ». Il a insisté sur « l’importance de ce séminaire qui permettra aux agents d’encadrement, mais également à ceux des Ministères associés et du Centre suisse de recherche scientifique (CSRS) de mieux accompagner les différents acteurs dans la construction de relations d’affaires viables et profitables ».

Insistant sur l’importance de ce séminaire qui permettra aux agents d’encadrement et aux agents des Ministères associés du Centre suisse de recherche scientifique (CSRS) de mieux accompagner les différents acteurs dans la construction de relations d’affaires viables et profitables », Moussa Djagoudi, Fonctionnaire en Agribusiness et Coordonnateur Régional du projet pour la FAO, rappelle que « C’est le manque de coordination qui entraîne les pénuries répétées ».

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