E-Agriculture

Question 1 - Lundi 9 mai

L’accès réel ne se limite pas à l’accès physique. Toutefois on peut recommander que l'accès physique aux infrastructures permettent aux femmes, aux jeunes ou plus âgés de se rendre sans contraintes (par exemple, près de l'école, d'un centre de snaté mais pas près d'un bar).

Ordinateurs et branchements ne suffiront pas si la technologie n’est pas utilisée effectivement car trop chère, mal comprise, guère recommandée ou impossible à maintenir dans le temps. Outre l’accès physique, il faut vérifier :

- si la technologie est adéquate et d’un coût abordable pour les utilisateurs et utilisatrices,

- si les hommes et les femmes comprennent comment l’utiliser,

- si des facteurs socio-culturels viennent limiter leur utilisation de la technologie,

- si les utilisateurs et utilisatrices apprécient la technologie, et si le contexte économique et politique soutien la technologie

tiré de la leçcon 2.3. du module IMARK précité

 

La culture

Dans bien des cultures, l’information (histoires du passé) est transmise par des contes, sketchs, peintures, chansons ou danses.

L’écriture et l’invention de l’imprimerie ont facilité la communication de masse. Les innovations technologiques plus récentes viennent étendre la portée et la rapidité de la communication avec, à sa pointe, la technologie numérique.

Il est très important de comprendre l’influence de ces innovations, surtout l’Internet, pour juger des besoins de ceux susceptibles de se joindre à la communauté en ligne.

tiré du module IMARK sur les communautés en ligne

 

Genre

Les femmes composent la moitié de la population mondiale et pourtant leur accès aux TIC reste marginal.

Il faut s’attaquer à la cause profonde et non pas au symptôme, à savoir le faible niveau d’accès des femmes aux TIC.

La solution ne consiste pas simplement à fournir des ordinateurs aux femmes mais plutôt de trouver les facteurs expliquant l’utilisation marginale des TIC par les femmes.

Les questions à se poser avant de se lancer dans un projet ou une communauté utilisant les TIC

Comment votre communauté en ligne peut-elle améliorer la vie des femmes et les relations entre les genres et encourager par ailleurs un changement positif aux niveaux individuel, institutionnel, communautaire et social en général ?

Quels sont les aspects relevant du genre qui pourraient influencer l’adoption ou le rejet de votre communauté en ligne ?

Quelle est l’information sur les parties prenantes ou le genre que vous devez collecter dans votre analyse des besoins ?

GEM est un guide intégrant l’analyse du genre aux évaluations des initiatives qui utilisent les TIC pour le changement social. Cela vous aidera à réfléchir à des stratégies permettant à votre projet de communauté en ligne d’arriver à l’impact souhaité sous l’angle genre.

 a découvrir sur le site 

http://www.apcwomen.org/frontpagees

 

Pour finir avec les défis et les barrières, je voudrais partager avec vous le résumé de la Leçon 2.5: barrières au réseautage électronique du module IMARK sur les communautés en ligne.

Les barrières techniques au réseautage électronique entravent physiquement l’accès à la technologie.

Les barrières au niveau des capacités sont liées au manque de 

  • compétence technologiques de base,

  • ressources technologiques partagées, ou
  • compétence p

    our le renforcement des capacités

·     

LLes  barrières institutionnelles entravent l’accès de certaines populations. Les membres des e-réseaux devraient participer aux discussions sur les politiques aux niveaux local et national.

Les barrières financières se rapportent au coût réel du e-réseaux. Il convient de l’examiner avant d’accepter l’argument selon lequel les services de télécommunications en zone rurale ne sont pas rentables.

Les barrières sociales dans les zones rurales reculées entravent l’accès de certains groupes, surtout des femmes. Un effort délibéré sera fait pour intégrer les aspects genre aux politiques, et à la mise en oeuvre et évaluation des projets.

 

YODE GASTON BOUE
YODE GASTON BOUECôte d'Ivoire

ces différentes barrières sont partagées dans tous les pays en développement.

aucune mesure institutionnelle n'est prise pour permettre la participation des tic aux développement rural ni même l'amélioration des systèmes agricoles de nos pays.

les barrières financières sont également la réalité, dans la mesure ou les budgets dans la plupart des pays ne prennent pas en compte le secteur agricole. simplement parce que nos techniciens ont abadonné leur boulot pour se cloitrer dans les petits bureaux climatisés et passer tout leur temps à faire de la politique, je parle des techniciens '' agronomes, agents de développement, etc''.

les us et coutmes sont sont un frein à la vulgarisation des nouvelles techniques et technologies. car dans nos coutumes, les femmes n'ont pas souvent droit de parole dans la société.  

Jerry Lemogo
Jerry LemogoCameroon

Je m'appelle Lemogo Jerry et je suis étudiant à l'Institut des relations internationales du Cameroun à Yaoundé.

Les questions de genre sont à mon avis hyperimportantes dans les projets et programmes pour l'utilisation des TIC pour moult raisons. Il convient d'entrée de jeu de signaler que plusieurs études tendent à montrer de nos jours que malgré l'mergence de l'approche genre, beaucoup reste encore à faire pour que l'on aboutisse réellement à une certaine égalité entre l'homme et la femme. Etant donné aujourd'hui que l'on parle de women empowerment, il est fondamental que dans les zones rurales ou que dans le secteur agricole, que l'on puisse prendre cette approche en considération. Dans les pays de l'Afrique subsaharienne, l'agriculture représente  une part importante  des ressources des pays. Au Cameroun c'est 33% du PIB et près de 40% au Nigéria. Mais là n'est pas le plus important. La majorité des agriculteurs sont des femmes. Mais on constate par ailleurs qu'elles ne sont pas celles à qui on affecte la majorité des ressources dans le domaine. L'utilisation des TIC qui devient u_n nouveau levier d'émergence de l'agriculture doit devenir l'un des principaux vecteurs du women empowerment.

La prise en compte du genre devient fondamental parce que la femme autant que l'homme doit être doté des capacités dans ce domaine. Car elle a besoin de l'information stratégique pour accroitre non seulement la qualité de sa production, mais aussi pour améliorer ses conditions de vie comme l'a montré le rapport 2010 de la CNUCED qui a montré qu'il existe un lien entre l'appropriation des TIC et la réduction de la pauvrté. Actuellement j'ai l'intention de mener une étude dans ce sens. et je crois que ce forum va m'ouvrir les yeux sur la question.

L'importance du genre dans les projets TIC est capital, très capital. Toutes les activités humaines se font ou doivent se faire sur la base  des rapports genre. Et tout projet fiable et viable doit intégrer cette dimension. Le développement pour qu'il effectif et significatif doit toucher tout le monde, hommes/femmes, jeunes/adultes, riches/pauvres. cela nous renvoie à l'idée de justice, d'équité, de la participation. Et dans tout projet de développement, l'implication surtout des femmes est très fondamentale et a un effet multiplicateur bénéfique pour toute la société. la femme est gardienne des valeurs, elle accorde plus de temps construire la société, par la naissance, l'éducation, la survie de la famille, et toutes les actions qu'elles posent sont généralement introverties c'est-à-dire tout qu'elles gagnent, elles le mettent à la disposition de la famille, de la société. Donc accorder une grande place à une telle personne dans les projets de développement, avec tous les moyens mis à sa disposition, ce ne peut aboutir qu'à une transformation qualitative et quantitative de la société.

Merci

NICOLE DEIGNA
NICOLE DEIGNACôte d'Ivoire

Très chers tous et toutes,

toutes mes excuses de prendre ainsi le train en marche.J'ai parcouru toutes les contributions, riches les unes que les autres. L'ONG REPERES etant une structure engagée dans le secteur éducatif, voit l'éducation comme une question transversale et un préalable dans tout projet de développement. Notre agriculture sera telle que pensée, autrement dit, sans une vision accompagnée d'une prospective bien menée, tout projet est voué à l'echec.

Aujourd'hui, face à la crise partout vécue, l'ONG R suggère l'implication  et la participation active de la Famille ou communauté de vie à la construction sociale, économique et culturelle de nos régions.Cela ne peut se faire que grâce à un changement de mentalités, à la perception et à l'engagement dans une politique volontariste et humanitaire conduite au sein d'une structure de base appelée "Comité Familles Actives" ou " CoFA".

le CoFA est donc le premier espace de socialisation et surtout de responsabilisation des familles dans le processus de dev local en adéquation avec la politique  de décentralisation axée sur les OMD.

Le CoFA regroupe adultes, jeunes, femmes et enfants dans un espace donné ( hameau, village, cité ou quartier), partageant les mêmes intérêts sociaux, économiques et culturels. La taille d'un CoFA peut être estimé à 100 personnes soit 10 personnes par famille.

Le CoFA, un espace pilote, vecteur stratégique développement local qui fait de l'information, de l'éducation, de la communication et de la formation des outils privilégiés au service des communautés en vue de l'amélioration de leurs conditions de vie; réalisant ainsi le pacte du millénaire, feuille de route minimum de sortie de crise sociale.

Le CoFA implique donc les familles( particulièrement les femmes et les jeunes, frange la plus vulnérable de la population) au coeur de la politique de la cité, du village; et fait d'elles par le renforcement de leurs capacités, des acteurs incontournables du développement.

Les familles ne sont plus simples consommatrices, attendant tout de l'Etat providence , mais prennent conscience de leur rôle de structure de base dans la politique de dev de la cité, du quartier ou du village. Elles deviennent co responsables des initiatives de dev local par l'affirmation de leur citoyenneté.

Le CoFA va ainsi permettre le repositionnement dynamique de la famille, du jeune et de la femme dans son environnement et garantir son épanouissement.

L'ONG R recommande la création de plateformes de dialogue avec les autorités locales en vue de renforcer la concertation et l'efficacité d'intervention dans la politique de participation à l'action sociale. Privilégier la réalisations d'enquêtes légères, l'élaboration de rapports de suivi-évalaution et la création d'observation personnalisé de la famille( OPF) du CoFA, outil de veille .

Merci

Richard DAMBRINE
Richard DAMBRINECONSULTANTFrance

Je voudrais réondre à tous : en effet, et même si le sujet est vrai : il ne faut pas mettre sur le dos de l'analphabétisation des populations de femmes rurales en Afrique comme en Asie pour ralentir dans ces populations l'introduction des tic pour leur apporter un "confort"de vie qui leur permettra de mieux optimiser les atouts de leurs situation.

Les logiciels qui seront utilisés devront permettre une utilisation simple au départ en utilisant dans le graphisme de présentation de création de ces logiciels, des icônes représentant simplement ce dont elles ont l'habitude de faire ou d'observer : ainsi pour positionner un semis de culture par exemple nous avons pour optimiser cela des logiciels météo. rendons les pages de prévisions compréhensifs à ces populations en dessinant nuages, soleil, etc comme c'est déjà le cas dans nos situations en Europe même pour nous qui les utilisons tous les jours. Pour signaler telle ou telle culture faire un dessin schématique avec éventuellement les outils nécessaires pour semer, ou planter, les prévisons de dates de récolte et un enregistrement simple en poids ou en unité de ce qui est récolté, vendu et toute la chaine des valeurs s'en trouvera améliorée. Ensuite, on formera progressivement ces populations à des logiciels plus performants mais comme elles auront l'utilisation d'un outil de base simple et convivial, la deuxième phase sera plus rapide.

Ensuite on pourra les former sur des logiciels plus complexes comme les suivis de stockage des denrées sur deux ou trois mois avec la maitrise des températures de stockage : Pour que cela aille plus vite, il faut repérer dans ces communautés les femmes "leader" celles qui sont plus prompes à utiliser les tic et lorsque ces dernières savent bien utiliser les outils informatiques, il faut leur laisser transmettre à leur façon à tout le groupe, voire aux enfants, les bases nécessaires. Il faut que la transmission de ce savoir puisse se faire pendant que les femmes effectuent leurs travaux afin derepérer les gestes efficaces. Ce que j'écris là pour les femmes est aussi valable pour toute la communauté, hommes compris. 

C'est pourquoi, il est important que les organismes d'aides à ces communautés puissent mettrent à disposition des populations rurales ces dispositifs simples. 

Pour ce qui est de l'électrification nécessaire pour faire fonctionner cela : il n'y de toute façon besoin que de deux ou trois ordinateurs portables rustiques par communauté, quelques téléphones portables puissants pour se tenir informer des besoins du pays, de la grande ville la plus proche, et l'électrification de tous ces matériels ainsi qu'éventuellement de la bâtisse contenant ces derniers sera fournie par les énergies renouvelables (photovoltaïque, éolien, ou groupe électrogène marchant au biodiesel, biodiesel pouvant être fabriqué par la communauté ou la communauté voisine et échangé contre des denrées que la communauté voisine n'a pas) des moyens techniques peu onéreux existent aujourd'hui et qui sont adapter à des communautés de quelques dizaines à quelques centaines d'habitants.

Richard DAMBRINE

Ingénieur Agronome, Consultant

<html>
<body>
<font size=5>Dear Ms/Sir
Please change my communication language to English.<br>
Thanks.<br>
with regard,<br>
Ehud Gelb<br>
</font>At 16:57 10/05/2011, you wrote:<br><br>
<blockquote type=cite class=cite cite="">** Pour répondre Ã&nbsp; ce
message, écrivez au-dessus de cette ligne **<br>
Cher/Chère gelb,<br><br>
• Nouveau commentaire dans: Forum topic<br>
• Posté par: yotetang<br>
• Sujet: TIC et genre en agriculture<br>
• Publié le: 02/05/2011 - 12:18<br><br>
D'une façon globale, le taux d'utilisation des TIC dans l'agriculture
reste faible dans la plupart des pays d'Afrique Centrale. La situation
est particulièrement préoccupante dans la mesure où certains
gouvernements n'ont pas encore mis sur pied des programmes de promotion
des TIC dans les zones rurales. Pour le cas du Cameroun, le téléphone
portable est l'outil le plus utilisé dans le monde rural. Même les
femmes analphabètes peuvent l'utiliser. Par rapport au téléphone, le
problème de genre ne se pose plus. Par contre le problème de genre se
pose avec les autres outils tels que l'ordinateur et Internet. Il y a
quelques années, le gouvernement camerounais a lancé un vaste programme
de formation des femmes Ã&nbsp; l'utilisation d'Internet. Mais ce
programme profite surtout aux associations féminines présentes dans les
zones urbaines. En parallèle, le <br><br>
Quelle est l’importance des questions de genre dans les projets et
programmes pour l’utilisation des TIC dans l’agriculture et le
développement rural?<br><br>
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