Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

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Remédier à la pénurie d'eau dans l'agriculture: en quoi les pratiques indigènes ou traditionnelles peuvent-elles aider ?

La population mondiale augmente, et requiert donc une production accrue de denrées alimentaires. Ce défi exacerbe la pénurie d'eau, aggravée par le changement climatique. Pour surmonter ce défi, les pratiques autochtones ou traditionnelles sont-elles susceptibles d'appuyer les efforts d'adaptation au changement climatique visant à réduire la pénurie d'eau dans l'agriculture ?

Pour répondre à cette question, la première étape a été de passer en revue les pratiques traditionnelles/indigènes utilisées par les communautés rurales comme stratégies d'adaptation au changement climatique dans l'agriculture. Un groupement agro-écologique a été utilisé pour souligner le potentiel de transfert de pratiques entre des zones agro-écologiques similaires. Un recueil de ces pratiques a donc été compilé et est disponible à titre de référence.

La nécessité d'intégrer les connaissances et les pratiques traditionnelles autochtones au développement durable a également été reconnue, notamment par la Convention relative aux peuples indigènes et tribaux de 1989, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones de 2007 et l'Accord de Paris sur les changements climatiques de 2015.

Toutefois, les preuves de l'utilisation et du transfert de pratiques autochtones pour faire face à la pénurie d'eau en agriculture demeurent éparses. Cette discussion est l'occasion de recenser systématiquement les pratiques qui ont fait la preuve de leur efficacité pour soutenir les moyens de subsistance des communautés et de les classer de telle sorte qu'elles puissent être transposées à plus grande échelle ou reproduites ailleurs. Ceci est particulièrement crucial pour les zones présentant des caractéristiques agro-écologiques similaires. Certaines de ces pratiques devraient alors soutenir des projets visant à remédier à la pénurie d'eau en agriculture, sur la base d'une feuille de route objective comprenant les pratiques/technologies recommandées et, le cas échéant, les politiques d'appui nécessaires.

En outre, la question de la sémantique (par exemple, les savoirs autochtones, les savoirs traditionnels, les savoirs des peuples autochtones, les savoirs communautaires ou les systèmes de savoirs locaux...) fait encore l’objet de divergences. Cette discussion visera également à dégager un consensus sur la terminologie la plus appropriée à utiliser dans la version finale du recueil.

Le but de cette discussion est donc de solliciter les contributions des participants pour répondre aux questions suivantes.

1. Durabilité et transposabilité des pratiques

D'après votre expérience (ou vos connaissances), lesquelles des pratiques autochtones/traditionnelles ci-dessous ont été appliquées avec succès et, si possible, transposées (à différents moments ou endroits) afin de faire face à la pénurie d'eau dans l'agriculture ? Veuillez fournir des exemples et des références.

Prévisions météorologiques et systèmes d'alerte rapide

Gestion des pâturages et du bétail

Gestion des sols et de l'eau (y compris les barrières de pente transversales)

Récupération de l'eau (et pratiques de stockage)

Gestion forestière (comme stratégie d'adaptation à la pénurie d'eau)

Gestion intégrée des zones humides et des pêches

Autres (veuillez préciser)

2. Au delà de la sémantique

Après avoir examiné toutes ces pratiques/technologies, quelle serait la terminologie la plus appropriée pour les désigner de manière neutre dans le recueil? Veuillez étayer brièvement votre argumentation avec la plus grande quantité possible de références actualisées, si disponibles.

Nous attendons avec impatience vos contributions à cette importante discussion.

Patrick Bahal’okwibale

FAO, Ethiopia

Jean-Marc Mwenge Kahinda

CSIR, South Africa

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Composts made from urban wastes will hold between 5 and ten times their own weight of water. Taking urban wastes can also earn cash. So, take the wastes, compost them and create sub-surface layers ass “top soil reservoirs”. See details in How to make on-farm composting work and Reversing global warming for profit both by Bill Butterworth and published by MX Publishing, London.

Bill Butterworth

The Director

Land Research Ltd

[email protected]

Blog at www.landresearchonline.com

Skype bill.butterworth15

Mobile and voice mail 079 500 37 153

 

PITCHER system of irrigation is an age old and indigenous system of irrigation followed in Malabar the present North Kerala during summer in plantation crops like coconut, cocoa and arecanut. PITCHER consists of a porous earthern pot which can carry 5-10 liters of water. A hole is made at the bottom plugged by a long wig through which water droplets move to nearby soil to the tree. Each drop of water is used and a not a drop wasted. Once the soil is wetted the movement from the pot is stopped. The main advantages of PITCHER are conservation of water, needed based watering and very simple in technology. PITCHERS are modified to water vegetable nursery beds, rooting of grafts, management of excess moisture leading to soil borne diseases and above all the most viable and economical.

Dr. Pradip Dey

ICAR-AICRP (STCR), Indian Institute of Soil Science, Bhopal
Inde

Dear All,

Good day!

I would like to provide the following info:

Traditional Knowledge based Solution to address water scarcity: Climate change is a defining moment of our time with major negative implications on ecology, human culture, livelihoods and food security. The IPCC advocates to search local solutions for climate change adaptations; however, its report does not recognize the breadth and strength of century tested traditional knowledge in combating climate change. Major water concerns are (1) Most critical resource for Indian agriculture; (2) The resource is shrinking; (3) Increased competition from other sectors; (4) Decline in water table; (5) Water-logging and salinity; (6) Increased pollution; (7) Environmental change to affect  availability; and (8) Reduction in river flow. The emerging scenario from different parts of the globe suggests that neither the scientific technologies alone nor the traditional knowledge exclusively can completely solve the threats of food and nutritional security challenges emanating from climate change, however, a fusion of the two can. Traditional Knowledge can be defined as the collectively owned non-formal intellectual property comprised wisdom, knowledge and teaching developed by local and indigenous communities over time in response to the needs of their specific local environment and integral to the cultural or spiritual identity of the social group in which it operates, preserved and many-a-time orally transmitted for generations. Traditional water management practices include Stone Bunding, Stones-cum-Earthen Bunding, Stone-cum-Vegetative bunding, Brushwood Waste Weir, Grassed Waterways and Spur Structure. The planners and policy makers have yet another tool and dimension to initiate participatory action plan involving tribal farmers and their rich reserve of traditional knowledge in order to develop adoptable technology that will enable mitigation of water scarcity and problem of climate change for financial inclusion and mainstreaming of indigenous population. The study described in the paper conclusively proved that planners and policy makers have yet another tool and dimension to initiate participatory action plan involving tribal farmers and their rich reserve of traditional knowledge in order to develop adoptable technology that will enable mitigation of water scarcity amd problem of climate change for financial inclusion and mainstreaming of indigenous population. Moreover, region-specific amalgamated technological prescriptions refined with targeted policy analysis are required for effective implementation and obtaining positive outcomes within a finite time horizon.

Reference: Dey, P. and Sarkar, A.K. (2011). Revisiting indigenous farming knowledge of Jharkhand (India) for conservation of natural resources and combating climate change. Indian J. Traditional Knowledge 10(1): 71-79.

http://www.fao.org/fsnforum/sites/default/files/discussions/contributio…

 

With warm regards,

Pradip Dey