Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Consultations
Ouverte jusqu'à:

Construction de systèmes alimentaires résilients - Consultation HLPE-FSN sur la portée du rapport

Lors de sa cinquième-et-une session plénière (23-27 octobre 2023), le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) a adopté son Programme de travail pluriannuel du CSA 2024-2027 et a demandé à son Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire (HLPE-FSN) de produire un rapport intitulé «Construire des systèmes alimentaires résilients », qui sera présenté à la cinquante-troisième session plénière du CSA, prévue en octobre 2025.

Le texte de la demande du CSA, tel qu'il figure dans le PTPA, est le suivi : 

Les difficultés mondiales en matière de sécurité alimentaire et de nutrition, telles que la pandémie de covid-19, les conflits, les phénomènes météorologiques extrêmes dus au changement climatique, les catastrophes naturelles, l’appauvrissement de la biodiversité et la dégradation des terres révèlent les points de vulnérabilité structurelle des systèmes agricoles et alimentaires. Ces chocs et aux situations de stress peuvent perturber les chaînes de valeur alimentaire et, lorsqu’ils s’ajoutent à d’autres facteurs comme les crises financières ou économiques, peuvent créer des pénuries d’aliments sains et/ou rendre ces derniers inabordables. Il existe également, dans les systèmes actuels de distribution et de commercialisation des aliments, de profondes inégalités et des pratiques non viables. Les faiblesses et les points de vulnérabilité des systèmes agricoles et alimentaires sont largement reconnus et des appels de plus en plus nombreux sont lancés pour améliorer le fonctionnement de ces systèmes afin qu’ils puissent relever les défis actuels et futurs, en cherchant à diversifier les sources d’intrants, la production, les marchés, les chaînes d’approvisionnement et les acteurs, et en soutenant la création de petites et moyennes entreprises, de coopératives, de consortiums et d’autres groupes pour maintenir la diversité des chaînes de valeur agricoles et alimentaires. Compte tenu de la fréquence accrue des chocs subis par les systèmes agricoles et alimentaires ces dernières années et des risques croissants provenant de diverses sources, il est impératif d’étudier plus avant les moyens de rendre ces systèmes plus résilients, c’est-à-dire mieux à même de se rétablir, de s’adapter et de se transformer face aux chocs, mais aussi plus équitables et plus durables, afin qu’ils puissent contribuer à toutes les dimensions de la sécurité alimentaire. La compréhension des différents types de vulnérabilité des systèmes agricoles et alimentaires et de leurs répercussions sur les différents acteurs qui y participent permettra au CSA d’offrir une occasion d’échanger et de contribuer à la convergence des mesures nécessaires au renforcement de la résilience des filières alimentaires locales, régionales et mondiales tout en tenant compte des critères liés à l’emploi inclusif et équitable, au rôle du commerce, à la durabilité environnementale, à l’accès à une alimentation saine et au respect des droits humains. Objectifs et résultats escomptés: L’objectif de cet axe de travail est la formulation d’un ensemble de recommandations de politique générale ciblées et orientées vers l’action concernant la création de systèmes alimentaires résilients, comme moyen essentiel pour concrétiser la vision du CSA, l’ODD 2 et une série d’autres ODD, notamment les ODD 8, 10, 12, 14 et 15, grâce à la contribution des systèmes agricoles et alimentaires aux moyens de subsistance et aux systèmes naturels. L’axe de travail tirera parti des conclusions et des recommandations contenues dans un rapport du Groupe d’experts à ce sujet.  Les défis mondiaux en matière de sécurité alimentaire et de nutrition, tels que la pandémie du COVID-19, les conflits, les phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique, les catastrophes naturelles, la perte de biodiversité et la dégradation des sols, révèlent les vulnérabilités structurelles de l'agriculture et des systèmes alimentaires. Ces chocs et ces pressions peuvent perturber les chaînes de valeur alimentaires et, combinés à d'autres facteurs tels que les crises financières ou économiques, peuvent rendre les aliments sains inabordables et/ou indisponibles. Les systèmes actuels de distribution et de commercialisation des denrées alimentaires sont également empreints de profondes inégalités et de pratiques non durables. Les faiblesses et les vulnérabilités des systèmes agricoles et alimentaires sont largement reconnues et les appels se multiplient pour améliorer leur fonctionnement afin qu'ils puissent répondre aux défis actuels et futurs, en cherchant à diversifier les sources d'intrants, la production, les marchés, la chaîne d'approvisionnement et les acteurs, en soutenant la création de petites et moyennes entreprises, de coopératives, de consortiums et d'autres groupes pour maintenir la diversité dans les chaînes de valeur de l'agriculture et de l'alimentation. Compte tenu de la fréquence accrue des chocs subis par les systèmes agricoles et alimentaires ces dernières années et des risques croissants provenant de diverses sources, il est impératif d'étudier plus en profondeur les moyens de les rendre plus résilients, c'est-à-dire plus à même de se rétablir, de s'adapter et de se transformer face aux chocs, ainsi que plus équitables et durables, de manière à pouvoir prendre en charge toutes les dimensions de la sécurité alimentaire. La compréhension des différents types de vulnérabilités des systèmes agricoles et alimentaires, et de leurs implications pour les différents acteurs concernés, permettra au CSA de fournir un espace d'échange et de convergence sur les mesures politiques nécessaires pour renforcer la résilience des chaînes d'approvisionnement alimentaire locales, régionales et mondiales, y compris la prise en compte des possibilités d'emploi inclusives et équitables, le rôle du commerce, la durabilité environnementale, l'accès à des régimes alimentaires sains et les droits humains. 

Objectifs et résultats escomptés : L'objectif de cet axe de travail est de créer un ensemble de recommandations politiques ciblées et orientées vers l'action sur la « Construction de systèmes alimentaires résilients » en tant que moyen clé pour atteindre la vision du CSA, l'ODD 2 et une série d'autres ODD, y compris les ODD 8, 10, 12, 14 et 15, en raison de la contribution de l'agriculture et des systèmes alimentaires aux moyens de subsistance et aux systèmes naturels. Le travail bénéficiera des conclusions et des recommandations d'un rapport HLPE-FSN sur le sujet.

Pour répondre à la demande du CSA, le HLPE-FSN élaborera le rapport « Construction de systèmes alimentaires résilients », qui fournira des recommandations à l'axe de travail du CSA du même titre dans le domaine d'intérêt suivant : «Renforcer la résilience de l'agriculture et des systèmes alimentaires face aux chocs et aux situations de stress ». Le HLPE-FSN a délimité le champ d'application du rapport et sollicite la rétroaction des parties prenantes. 

Projet de champ d'application du rapport HLPE-FSN

Ces dernières décennies, les systèmes alimentaires sont devenus de plus en plus complexes, en raison de l'augmentation des échanges transfrontaliers de produits alimentaires organisés selon des systèmes de distribution « juste à temps » et de la dépendance vis-à-vis de millions de travailleurs du système alimentaire pour la fourniture d'intrants et la production, la transformation, le transport, la commercialisation et la préparation des denrées alimentaires tout au long de leur cheminement jusqu'à leur destination finale. Les différentes composantes des systèmes alimentaires présentent différents degrés de vulnérabilité et de résilience face à différents types de chocs, en fonction de leurs caractéristiques. Par exemple, les chaînes d'approvisionnement alimentaire dépendent de réseaux de transport performants (Colon et al., 2021), nécessitent de grandes quantités de terres, d'eau et d'énergie fossile (Taherzadeh et al., 2021) et s'appuient sur des réglementations pour garantir la sécurité et la qualité (Machado Nardi et al., 2020). Dans le cas des chaînes d'approvisionnement alimentaire à vocation mondiale, celles-ci s'appuient sur des circuits prévisibles de commerce international, rendus possibles par des règles convenues à l'échelle mondiale. Les chaînes d'approvisionnement alimentaire nationales requièrent des infrastructures locales et régionales solides pour gérer les intrants, la production, le stockage, la transformation, la distribution et la commercialisation. Les chaînes d'approvisionnement alimentaire peuvent être mises à rude épreuve en cas d'impact négatif sur l'un ou l'autre des facteurs multiples et interconnectés nécessaires à leur bon fonctionnement. Les risques associés aux perturbations et aux inégalités présentes dans ces systèmes peuvent être multipliés lorsque les chaînes d'approvisionnement alimentaire dépendent de manière rigide et exclusive des approvisionnements et de la main-d'œuvre mondiaux ou locaux, ou lorsque plusieurs chocs affectent simultanément les systèmes alimentaires (FAO, 2021a). Il importe de reconnaître que la dynamique de la chaîne d'approvisionnement alimentaire est également très spécifique au contexte, et que les structures et l'organisation sont uniques selon les régions et les pays (Nchanji et Lutomia, 2021).

Selon la troisième note du HLPE-FSN sur les questions cruciales, émergentes et persistantes (2022), ces types de chocs peuvent avoir un impact négatif sur de multiples dimensions de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Le rapport 2020 du HLPE-FSN souligne le besoin urgent de transformer radicalement les systèmes alimentaires et de rééquilibrer les priorités afin d'assurer la sécurité alimentaire de tous à tout moment. L'appel à l'action du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires (2021) s'est concentré sur cinq objectifs, dont l'un consiste à renforcer la résilience aux vulnérabilités, aux chocs[1]et aux situations de stress[2].

 Le rapport du HLPE-FSN proposera un cadre visant à mieux comprendre la résilience dans le contexte des systèmes alimentaires et de la SAN et, par conséquent, à aborder la planification de la résilience. Le rapport passera en revue les expériences des pays dans la création de systèmes alimentaires plus résilients, en particulier pour identifier les innovations susceptibles d'améliorer cette résilience ainsi que les politiques nécessaires à la réalisation de ce potentiel.

Ce rapport intitulé « Construire des systèmes alimentaires résilients » s'appuiera sur la compréhension conceptuelle et l'analyse des rapports précédents du HLPE-FSN, notamment pour ce qui concerne les systèmes alimentaires, l'accent mis sur le droit à l'alimentation et les six dimensions de la sécurité alimentaire. Le rapport examinera les chocs aux origines multiples qui frappent des pays souvent déjà structurellement touchés par le changement climatique et d'autres facteurs sociaux, politiques ou économiques lourds de conséquences. Dans de tels contextes, le rapport précisera comment un pays peut se préparer au mieux à des chocs imprévus, tout en préservant la durabilité. Le rapport identifiera les activités des systèmes alimentaires, les acteurs et les groupes de population particulièrement exposés lors de crises prolongées, tout en accordant la priorité aux résultats en matière de sécurité alimentaire et de nutrition.

La résilience est un sujet systémique et complexe. Elle varie d'une région à l'autre, évolue en fonction de l'échelle et peut impliquer des compromis, les mêmes politiques qui créent la résilience dans une dimension (par exemple, l'environnement) pouvant présenter des lacunes dans une autre (par exemple, l'accès à la nourriture).

Les rapports du HLPE-FSN se pencheront sur les nombreuses dimensions de la résilience, notamment sur le degré de résilience de la sécurité alimentaire et de la nutrition des individus et des ménages en fonction de leurs ressources humaines et financières. Les familles disposant de ressources humaines et financières abondantes peuvent être mieux à même de maintenir des régimes alimentaires nutritifs malgré les chocs (Stringer et al., 2019), mais la richesse ne se traduit pas toujours par une meilleure nutrition, car les choix des consommateurs sont fortement influencés par l'accès, l'éducation et la sensibilisation (Popkin, B. M., 2002). 

Deuxièmement, la résilience de la production alimentaire doit également être évaluée sur la base de facteurs agroécologiques au niveau de la production primaire. Les exploitations agricoles, la production animale, la pêche et les autres productions agricoles dotées d'une biodiversité abondante, de sols sains, d'eau et d'une hétérogénéité des paysages sont souvent plus résistantes que les systèmes intensifs en cas de chocs et de crises, tels que les sécheresses ou les épidémies de ravageurs. La littérature suggère que ces systèmes peuvent se rétablir plus rapidement après un choc. Par conséquent, la résilience peut aussi être renforcée par des interventions soutenant des pratiques agronomiques qui améliorent la santé agroécologique. 

Un troisième élément clé de la résilience à prendre en compte est la résilience communautaire, laquelle peut être renforcée par le capital social et les réseaux, la société civile et les infrastructures. Les communautés dotées de réseaux sociaux bien développés et d'infrastructures inclusives, d'organisations de la société civile qui fonctionnent, de taux de criminalité plus faibles, d'une plus grande participation à la vie publique et à la prise de décision, et d'un meilleur accès aux services peuvent mobiliser des réponses collectives aux chocs et ainsi maintenir l'intégrité des systèmes alimentaires même en cas de crise (Fraser, E.D., 2006).     

Quatrièmement, il convient de prendre en compte la résilience des chaînes d'approvisionnement alimentaire dans leur ensemble (Davis et al., 2021).  Des chaînes d'approvisionnement efficaces et fluides sont un élément essentiel au bon fonctionnement d'un système alimentaire, mais elles peuvent facilement être perturbées dès l'apparition d'un choc, comme cela s'est produit avec le COVID-19 et les politiques restrictives mises en œuvre pour contenir la pandémie. En outre, le transport, la transformation, le conditionnement et la vente au détail des denrées alimentaires sont une source vitale d'opportunités économiques et de moyens de subsistance pour des millions de personnes. Il est donc essentiel de comprendre la résilience des chaînes d'approvisionnement pour appréhender la résilience du système alimentaire.   

Un cinquième élément important de tout cadre de résilience est lié à la résilience institutionnelle des gouvernements nationaux et locaux. Les États, les autorités locales et les autres institutions capables de fournir des filets de sécurité, des systèmes d'alerte précoce et une bonne gouvernance garantissent une plus grande résilience aux citoyens et sont mieux à même de mettre en œuvre des réponses efficaces en temps voulu lorsque des crises surviennent.

Face à la fréquence et à l'intensité croissantes des chocs, il est indispensable de rendre les systèmes alimentaires plus résistants, plus équitables et plus durables. Parmi les mesures susceptibles d'améliorer le fonctionnement de la chaîne d'approvisionnement, on peut citer les suivantes :  encourager une plus grande diversité à tous les stades de la production, de la transformation, du commerce et de la distribution des denrées alimentaires : encourager une plus grande diversité à tous les stades de la production, de la transformation, du commerce et de la vente au détail des denrées alimentaires, en permettant un meilleur équilibre entre les chaînes d'approvisionnement alimentaire aux niveaux mondial, régional et local, afin de réduire la dépendance excessive à l'égard d'un seul canal d'approvisionnement alimentaire ; promouvoir des chaînes d'approvisionnement plus courtes qui soutiennent les producteurs locaux ; rendre les chaînes d'approvisionnement plus inclusives en créant des possibilités d'emploi et de revenu plus équitables ; trouver des moyens novateurs de relier les fournisseurs d'intrants aux producteurs et les producteurs aux transformateurs et aux négociants, y compris par le biais de technologies numériques largement accessibles ; mettre en place des mesures plus efficaces pour garantir la durabilité environnementale à tous les stades des systèmes alimentaires, de la production à la consommation ; accroître la transparence des marchés d'intrants et d'extrants et élaborer des règles commerciales agricoles internationales qui soutiennent les systèmes alimentaires résilients ; renforcer les infrastructures pour soutenir les chaînes d'approvisionnement à plusieurs échelles, y compris au niveau local et régional ; renforcer les environnements alimentaires pour qu'ils deviennent plus résilients et puissent jouer un rôle dans l'atténuation de l'impact des chocs sur l'accès à la nourriture ; et adopter des politiques plus cohérentes qui soutiennent les mesures visant à améliorer la résilience des systèmes alimentaires. 

En comprenant les différents types de vulnérabilités des systèmes agricoles et alimentaires, et leurs implications pour les différents acteurs concernés, le CSA pourra servir de catalyseur aux échanges et à la convergence sur les mesures politiques nécessaires pour renforcer la résilience des systèmes alimentaires locaux, régionaux et mondiaux, y compris une prise en compte adéquate des opportunités d'emploi justes et inclusives, du rôle du commerce, de la durabilité environnementale, de l'accès à des régimes alimentaires sains et abordables et à des environnements alimentaires équitables, étayés par la réalisation des droits humains.   

QUESTIONS POUR GUIDER LA CONSULTATION ÉLECTRONIQUE SUR LE CHAMP D'APPLICATION DU RAPPORT HLPE-FSN

À partir de ce cadre, la présente consultation vise à obtenir des contributions dans les domaines thématiques suivants :

Différentes façons de définir la résilience :

  • Comment les différents groupes définissent-ils la résilience (par exemple, les organisations de peuples autochtones, la littérature scientifique / revue par les pairs, d'autres détenteurs de droits clés) ?
  • Quels sont les principaux types de vulnérabilités auxquels sont confrontées les chaînes d'approvisionnement alimentaire et quelles sont les conséquences potentielles pour les acteurs du système alimentaire (y compris les fournisseurs d'intrants, les producteurs d'aliments, les négociants, les travailleurs du système alimentaire et les consommateurs), compte tenu des différents types de chocs potentiels ?
  • Quels types d'inégalités et de déséquilibres de pouvoir sont présents dans les systèmes alimentaires et comment affectent-ils la résilience des FSN, en particulier pour les groupes confrontés à des aspects multidimensionnels et intersectionnels de l'inégalité et de la vulnérabilité ?
  • Quels sont les cadres de résilience qui devraient être explorés ?
  • Quels sont les déterminants, les atouts et les compétences qui conduisent à la résilience à différentes échelles (ménage, communauté, nationale, régionale) ?
  • Comment la résilience peut-elle être évaluée et/ou mesurée à différentes échelles (ménage, communauté, nationale, régionale) ?
  • Quels indicateurs permettraient de mesurer la résilience des systèmes alimentaires dans leurs différentes composantes (par exemple, la consommation, les chaînes d'approvisionnement, la vente au détail et la production) ?
  • Quels sont et où sont les points faibles des systèmes alimentaires mondiaux en termes de résilience de la sécurité alimentaire et de la nutrition ?
  • Quelles sont les bases factuelles permettant de mesurer la résilience et l'efficacité des interventions ?
2.

Comprendre à quoi nous devons nous préparer - la nature des chocs:

  • Quels types de chocs sont les plus pertinents pour les systèmes alimentaires et quels sont ceux qui sont les plus susceptibles d'affecter les filets de sécurité alimentaire ? 
  • Quels types de chocs n'ont pas fait l'objet de recherches suffisantes, en particulier en ce qui concerne leur impact sur les stocks de denrées alimentaires et les systèmes alimentaires ? 
  • Comment les différents types de chocs (climatiques, sociaux, financiers ou politiques) peuvent-ils affecter différentes régions et différents aspects du système alimentaire (production, transformation ou distribution)?
  • Comment trouver un équilibre entre la préparation aux chocs à court terme (sécheresses et inondations, par exemple) et la nécessité de veiller à ce que les systèmes alimentaires s'inscrivent dans les limites de la planète et à ce qu'ils soient viables à long terme ?
  • Existe-t-il des moyens de renforcer la résistance aux chocs inconnus et imprévus?
3. 

Comprendre et modérer les compromis :

  • Existe-t-il des compromis entre le renforcement de l'adaptation à un type de choc et la création d'autres types de fragilité ? 
  • Quel est l'impact sur la programmation de la résilience des différentes conceptions de la sécurité alimentaire et de la nutrition (par exemple, l'accent mis sur la nutrition, les quatre piliers, les six dimensions de la sécurité alimentaire, etc.)
4.

Programmes et politiques existants pour favoriser la résilience - une analyse des lacunes des stratégies actuelles et recommandations:

  • Comment les pays se préparent-ils aujourd'hui à la résilience des systèmes alimentaires ?  Quels sont les principaux documents et politiques susceptibles de fournir des informations sur ces plans nationaux ?
  • Existe-t-il des partenariats ou des initiatives actuels ou récents dont il est prouvé qu'ils contribuent à renforcer la résilience ? Quels sont les enseignements tirés ? 
  • Pourriez-vous fournir des exemples de réussites et de bonnes pratiques pouvant être appliquées à d'autres endroits ?
  • Le portefeuille actuel de programmes de résilience est-il bien adapté aux différents types de chocs prévus et imprévus, aux différentes échelles ou parties du système alimentaire ? 
  • Quelles sont les lacunes dans le portefeuille actuel des politiques nationales d'adaptation/résilience ? 
  • Quels types de changements politiques sont nécessaires pour renforcer la résilience des systèmes alimentaires locaux, régionaux et mondiaux, y compris en ce qui concerne les règles commerciales mondiales et la prise en compte des opportunités d'emploi inclusives et équitables, de la durabilité environnementale, de l'accès à des régimes alimentaires sains et des droits de l'homme ?
  • Quel est le rôle des États dans la mise en place de systèmes alimentaires plus résilients, notamment en ce qui concerne la fourniture d'infrastructures, les mesures réglementaires, la coordination et la cohérence des politiques internationales ?
  • Quelles sont les mesures nécessaires pour encourager les stratégies et les investissements du secteur privé qui favorisent la résilience de la chaîne d'approvisionnement ?
5. Veuillez diffuser la littérature récente, les études de cas et les données qui pourraient aider à répondre aux questions énumérées ci-dessus.

Les résultats de cette consultation seront utilisés par le HLPE-FSN pour élaborer le rapport, lequel sera ensuite rendu public dans sa version V0 pour consultation en ligne, puis soumis à un examen par les pairs, avant d'être finalisé et approuvé par l'équipe de rédaction du HLPE-FSN et le comité directeur.

Nous remercions par avance tous les contributeurs d'avoir lu, commenté et fourni des informations sur la portée de ce rapport du HLPE-FSN. Les commentaires sont les bienvenus en anglais, français et espagnol.

La consultation est ouverte jusqu’au 25 juin 2024. 

Le HLPE-FSN se réjouit de cette riche consultation !

Co-Facilitateurs:

Paola Termine, Coordinatrice ad interim du HLPE-FSN, Secrétariat du HLPE-FSN 

Silvia Meiattini, Spécialiste de la communication et de la sensibilisation, Secrétariat du HLPE-FSN 


Veuillez noter que parallèlement à cette consultation de cadrage, le HLPE-FSN lance un appel aux experts intéressés qui souhaitent se porter candidats pour faire partie de l'équipe de rédaction de ce rapport. L'appel à candidature est ouvert jusqu'au 12 juin 2024. Lire la suite ici


RÉFÉRENCES

Colon, C., Hallegate, S. & Rozenberg, J. 2021. Criticality analysis of a country’s transport network via an agent-based supply chain model. Nature Sustainability, 4: 209-215.

Committee on World Food Security (CFS) (2023). CFS Multi-Year Programme of Work 2024-2027. CFS 2023/51/7.

Davis, K. F., Downs, S., & Gephart, J. A. (2021). Towards food supply chain resilience to environmental shocks. Nature Food2(1), 54-65.

FAO. 2021a. The State of Food and Agriculture 2021. Making agrifood systems more resilient to shocks and stresses. Rome, FAO. https://doi.org/10.4060/ cb4476en

Fraser, E. D. (2006). Food system vulnerability: Using past famines to help understand how food systems.

HLPE. 2022. Critical, emerging and enduring issues for food security and nutrition. A note by the High Level Panel of Experts on Food Security and Nutrition of the Committee on World Food Security. Rome.

Machado Nardi, V. A., Auler, D. P., & Teixeira, R. 2020. Food safety in global supply chains: A literature review. Journal of Food Science, 85(4): 883-891.

Matsushita, K., Yamane, F., & Asano, K. (2016). Linkage between crop diversity and agro-ecosystem resilience: Nonmonotonic agricultural response under alternate regimes. Ecological Economics126, 23-31. 

Nchanji, E.B. & Lutomia, C.K. 2021. Sustainability of the agri-food supply chain amidst the pandemic: Diversification, local input production, and consumer behaviour. In: Cohen, M.J., ed. Advances in Food Security and Sustainability, 6: 1-288. https:// hdl.handle.net/10568/115941

Popkin, B. M. (2002). The dynamics of the dietary transition in the developing world. In The Nutrition Transition (pp. 111-128). Academic Press.

Stringer, L., Fraser, E., Harris, D., Lyon, C., Pereira, L., Ward, C., & Simelton, E. (2019). Adaptation and development pathways for different types of farmers: key messages.

Taherzadeh, O., Bithell, M. & Richards, K. 2021. Water, energy and land insecurity in global supply chains. Global Environmental Change, 67: 102158.

United Nations Food Systems Summit 2021. Secretary-General’s Chair Summary and Statement of Action on the UN Food Systems Summit https://www.un.org/en/food-systems-summit/news/making-food-systems-work-people-planet-and-prosperity


[1] La FAO définit les chocs comme des « Déviations, sur le court terme, par rapport à des tendances longues et qui ont un effet préjudiciable important sur un système, sur le bien-être des personnes, sur les biens, sur les moyens d’existence, sur la sécurité, et sur la capacité de résister à des chocs futurs8, 29. Les catastrophes, les phénomènes climatiques extrêmes, les événements biologiques et technologiques, les maladies des animaux et des végétaux et les infestations d’organismes nuisibles, les crises socio-économiques et les conflits sont des chocs qui ont des répercussions sur les systèmes alimentaires. Les chocs peuvent être covariants ou idiosyncratiques.». SOFA 2021, https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/e3dedb09-ef75-42ed-b125-9fadb86ae972/content

[2] La FAO définit les situations de stress comme des tendances ou des pressions à long terme qui compromettent la stabilité d'un système et en augmentent la vulnérabilité. Les stress peuvent résulter de la dégradation des ressources naturelles, de l'urbanisation, de la pression démographique, de la variabilité du climat, de l'instabilité politique ou du déclin économique. SOFA 2021, https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/e3dedb09-ef75-42ed-b125-9fadb86ae972/content

*Cliquez sur le nom pour lire tous les commentaires mis en ligne par le membre et le contacter directement
  • Afficher 24 contributions
  • Afficher toutes les contributions

Dr. Marc Wegerif

University of Pretoria. Dept. Anthropology, Archaeology and Development Studies
Afrique du Sud

Thank you for the opportunity to share some inputs on the draft scope of the HLPE-FSN report.

In this input (document attached) I focus on my concern with the centring of supply chains throughout the draft scope document. I believe we have moved in our thinking beyond the limitations of supply chain thinking. The supply chain approach is limited by its narrow focus on vertical production and economic links and is also rooted in and still overly influenced by corporate supply chain management thinking. This leaves it missing completely or undervaluing the horizontal relations including the social and ecological factors that shape the food system and are shaped by it. These social and ecological factors are clearly central to resilience that this report is focused on. Supply chain thinking has been widely critiqued for this narrowness, I believe suffering the same limitations as the value chain approach it is related to that has also been criticised for the same reasons.

The development of the concept of food systems was in part to specifically address the limitations of supply/value chain thinking and there are other more holistic approaches available to us. Appeal that this report and the process of its production put aside the supply chain thinking central to the current draft scope and embrace amore holistic approach.

Carolin Weber

Federal Ministry for Food and Agriculture
Germany

Dear colleagues from HLPE-FSN,
Thank you for the opportunity to comment on the scope of the HLPE FSN report on building resilient food systems. Please find attached the German comments.

Kind regards

Carolin Weber
________________________
Unit 622
Right to Food

Federal Ministry for Food and Agriculture, Gernamy
website: http://www.bmel.de/

GERMANY – Input to HLPE FSN e-consultation building resilient food systems (scope)

  • How can resilience be evaluated and/or measured at different scales (household, community, national, regional)? 

Genetic resources: 

Food system resilience could be measured through the diversity of genetic resources for food and agriculture (GRFA). This can be monitored on different scales for example through the access of community seedbanks, or on national level through measuring the diversification of agricultural production systems (see also next question).

The diversity of domesticated and related wild species of plants, animals, forest trees, fungi, invertebrates, and microorganisms, and the genetic diversity within them are:

a.            essential for breeding to improve the quality and quantity of agricultural production systems (e.g. biofortification), the resource efficiency (e.g. water need) or features like abiotic/ biotic stress tolerance (e.g. heat tolerance).

b.            essential to preserve biological diversity in a sustainable way and increase resilience of agroecosystems.
 

Free trade: 

While negotiating free trade agreements increased attention should be focused around stand-alone chapters concerning “sustainable food systems” and “trade and sustainable development (TSD)”.

  • What indicators would measure that food systems are resilient across their different components (e.g. consumption, supply chains, retail and production)? 

Genetic resources:
 

SDG Indicator 2.5.1 (Number of plant and animal genetic resources for food and agriculture secured in either medium- or long-term conservation facilities) is appropriate to monitor a part of food system resilience. 

Monitoring of in-situ conservation of crop wild relatives could be a complementary indicator as well.

Regarding production, the level of diversification of agricultural production systems can be an indicator for resilience meaning the diversity of cultivated species, varieties, breeds, lines and strains.

Monitoring species with important ecosystem functions for production systems in agriculture for example wild bees and hoverflies as pollinators or soil microorganisms for fertile soils.

Monitoring the genetic diversity of domesticated varieties and breeds also gives an indication on food system resilience. For example SDG Indicator 2.5.2 (Proportion of local breeds classified as being at risk of extinction) which uses the effective population size as basis.

  • Which and where are the weak points in global food systems in terms of ensuring the resilience of food security and nutrition? 

Concerning global food systems one challenge resides in finding a coherent approach in terms of the various efforts undertaken by policy makers around the globe in order to improve the resilience of food security and nutrition. 

Genetic resources:

Genetic resources are a key form of natural capital needed for stability and adaptability in agriculture and forestry. Therefore, the bottleneck is the preservation of genetic diversity especially for breeding, combined with sustainable management practices.

  • What are the determinants, assets, and skills that lead to resilience at different scales (households, community, national, regional)?

To cope with often foreseeable food and nutrition crises in globalised food systems, it is essential to build the four following resilience capacities of people, communities, and societies in the long run.

  1. Anticipatory capacities enable people to assess risks and reduce the probability of imminent crises occurring. Improved anticipatory capacities include early warning systems that provide timely relevant information about risks and anticipated crises; appropriate laws and policy frameworks and crisis response plans to work effectively when a crisis occurs; crisis-sensitive social protection mechanisms to alleviate chronic stresses and cushion against acute crises. Good governance at all levels.

  2. Absorptive capacities enable people affected by acute crises to satisfy their basic needs and ensure that important sub-national structures remain operational. They enable the use of individual and collective reserves, social protection programmes, temporary cash and food transfers, collective loan and savings schemes and insurance so that households meet food and nutrition needs and cover expenses during a crisis. Absorption includes systems to protect natural resources, physical infrastructure, and health and education facilities.

  3. Adaptive capacities enable people to adjust to long-term changes and modify their livelihoods accordingly and provide positive options for action through acquired knowledge and skills to make their livelihoods more crises resilient. As regards food security and nutrition, developing capacities for diversifying food crops, establishing small-scale and community gardens, increasing the efficiency of irrigated agriculture, and for storing, processing, and preserving food is relevant. Technological and social innovations (e.g., adapted seed varieties; climate-smart, resource-saving agricultural practices) and the development of partnerships is vital in successfully adapting to living conditions that have been changed by crises and risks. These strategies enable people to switch to livelihoods that are less prone to crisis and tap into new income sources.

  4. Transformative capacities enable people to analyse the underlying causes of crises and the resulting negative impacts, and to accelerate structural change to create sustainable, more resilient livelihoods. This may involve a fundamental shift in the political, economic, and socio-cultural structures that cause and sustain food and nutrition insecurity and poverty. To support change, context-specific food security and nutrition approaches must be anchored in decentralised and national structures. Appropriate multi-sectoral coordination mechanisms, cross-sectoral budgeting of activities related to food and nutrition, the development and implementation of strategies to improve nutrition and the dissemination of related skills should be supported. The successful transformation of food and nutrition systems is closely linked to a change in social values incl. power structures at different levels. Participatory and inclusive approaches are vital as they support ownership, responsibility and commitment and present realistic options for action.

Systemic approaches (i.e., multi-level, multi-sectoral, multi-stakeholder, people-centred) can strengthen the different resilience capacities of people, households and government institutions to food and nutrition crises. Strengthening resilience requires integrated, multi-sectoral short, medium, and long-term measures that are combined depending on the context (community-based approaches).

  • What kind of resilience frameworks are there that should be explored?

The Humanitarian-Development-Peace-Nexus (HDP-Nexus) is a crucial resilience-building approach to reduce humanitarian needs and prevent several risks which people living in vulnerable conditions face. To take precedence over reaction, early warning systems prevent extreme events from leading to hunger and all forms of malnutrition. 

Understanding the food security-nutrition-climate-security nexus requires framing risks and resilience. Resilience and risk management are cross-cutting issues in the areas of food security and nutrition, rural development, and agriculture. Risk management and analyses (incl. analysing climate risks for groups in vulnerable situation and women) are a fundamental basis for drawing up national adaptation plans (NAPs) and updating adaptation components in national climate contributions (NDCs) to strengthen resilience.

Diversification as a factor for strengthening resilience. Improving the income of smallholder farmers. E.g.: Supporting small-scale fisheries who contribute to sociocultural diversity: there is a significant positive association between their diverse fisheries practices and the resilience and well-being of coastal and inland water communities (Source: Illuminating Hidden Harvests)

Integration of indigenous knowledge systems, e.g., long-practiced oral traditions, neglected and underutilized species, experiences and knowledge offer expert insights into the state of ecosystems, changes over time, and the proper adaptive responses for sustainable harvesting (ibid).

  • How to balance preparing for short-term shocks (e.g., droughts and floods) versus the need to ensure food systems fit within planetary boundaries and long-term sustainability of systems? 

Planetary and dietary challenges must be addressed simultaneously by all relevant governmental departments since they are fundamentally interlinked. Consumer-driven measures such as shifting diets in high- and middle-income countries towards less-emitting food items as well as reducing food loss and waste are important cost-effective elements of a sustainable food system transformation.

Agroecology, as a holistic approach to the transformation of agriculture and food systems, seeks to optimize the interactions between plants, animals, humans, and the environment while also addressing the need for socially equitable food systems within which people can exercise choice over what they eat and how and where food is produced. It is a sustainable development path that incorporates climate protection and climate resilience

In addition, an increased application of and investments in nature-based solutions and integrated production systems (e.g., agroforestry) offer huge potentials.

Moreover, repurposing harmful agricultural subsidies offers multiple benefits to the food system, climate system, and ecosystem.

Risk mainstreaming in agricultural and food systems. Risk awareness and climate resilience as the basis for transformed agriculture and food systems. Strengthening resilience can generate costs in the short term (efficiency reduction). In the long term, however, these investments pay off and high (damage) costs are reduced.

Compensation mechanisms that combine income from agricultural and aquatic food production with a payment for positive external effects; such a smart income mix can provide smallholder farmers and fishers with a living income and contribute to both food and nutrition security and climate protection.

Regarding fisheries, there is a need to understand how flexibility can be introduced into the fisheries management cycle to foster adaptation, strengthen fisheries resilience, and enable managers to respond in a timely manner to changes in the dynamics of marine resources and ecosystems.

  • What kind of inequities and power imbalances are present in food systems and how do they affect resilient FSN and especially for those groups facing multidimensional and intersectional aspects of inequality and vulnerability?

Gender equality, women’s empowerment and integrating indigenous people and youths strengthens adaptive capacity for resilience to climate change and other external shocks such as the global COVID-19 pandemic.

In addition, the transformation of food systems needs to be a ‘just’ rural and urban process so that it reduces inequality and inequities of all kinds, rather than increasing them. No one must be left behind.

  • Are there current or recent partnerships / initiatives proven to contribute to building resilience? What are the lessons learned? 

Examples established with the support of the German Federal Ministry for Economic Cooperation and Development:

  1. Global Food and Nutrition Security (GAFS) dashboard has been providing crucial data on food crisis and has been supportive on making informed decisions in terms of how to respond fast. In addition, GAFS helped managing food security and nutrition crises through (food security) crisis preparedness plans for establishing more integrated and proactive systems.

  • Shared understanding of food and nutrition crises information and country needs.

  • Strengthened linkages across country- and global-level decision-making.

  • Enhanced coordination of humanitarian and development policy and financial responses.

  1. CRISP: The Climate Risk Planning & Managing Tool for Development Programmes in Agri-food Systems offers support to mainstream climate risk considerations into project design and implementation. It specifically addresses project managers and practitioners in agriculture, rural development and food security and nutrition projects.

  2. Indo-German flagship initiative on agroecology and sustainable management of natural resources: Since 2022, Indo-German cooperation in the field of agroecology to promote climate resilience and sustainable use and management of natural resources for food security and nutrition within planetary boundaries.

  3. The initiative CompensACTION for food security and a healthy planet aims to promote large-scale innovative payment mechanisms (compensation mechanisms) for ecosystem services. Experience shows that scalable payment mechanisms must bring clear benefits for smallholder farmers and require public and private funding.

  4. The initiative FISH4ACP is contributing to food security and nutrition, economic prosperity and job creation by ensuring the economic, social and environmental sustainability of fisheries and aquaculture value chains in Africa, the Pacific.

 

Je voudrais me pencher un peu sur l'aspect pratique de la politique qui touche à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin actuellement. Les conflits entre deux pays aboutissant à la fermeture des frontières sont également des sources d'insécurité. Par exemple le cas entre le Niger et le Bénin, ou nous savons que  le marché nigériens fournit en  grande quantité le Bénin en produits maraichers lors de la période de soudure ou de la contre saison, et ceci agit directement sur le prix de vente qui par la relation d'offre et de demande arrive à baisser. Donc les produits sont un peu disponibles et relativement pas tres chers. Néanmoins dans ce contexte, ou des dispositions n'ont pas été prises en amont pour garantir la sécurité alimentaire avant le début de ce conflit, nous nous retrouvons alors face à une dure réalité, des produits non disponible et cher sur le marché. Les conséquences sur la qualité nutritionnelle des aliments servis dans les rues et les ménages vont s'en dire. Pour moi, nous pouvons pas négliger les flux alimentaires interpays et inter continents, néanmoins il est important que des accords soient bien précis sur la viabilité de ces derniers même en cas de conflits. Ceci fait partir des lacunes dans les stratégies actuelles dans les politiques qui visent pas forcement l'intérêt de la sécurité alimentaire mais leur propre intérêt. Il est important que des pôles agricole de développement se mettent en place dans nos pays, pas forcement en fonction s des produits phares à l'exportation pour les devises mais également des produits de première nécessite dont auront besoin toutes les familles quelques soient leur niveau de revenu. 

RESILIENCIA DEL SISTEMA ALIMENTARIO Y GOBERNANZA POLICÉNTRICA SOBRE EL BIEN COMÚN FRENTE AL CAMBIO CLIMÁTICO

El cambio climático conlleva notablemente la escasez de los recursos naturales, pudiendo agravarse en un futuro próximo, creando mayores conflictos por la pugna desde cualquiera de sus múltiples usos, entre ellos la producción de alimentos para una creciente población del planeta. En la literatura económica especializada, Elinor Ostrom define los bienes de uso común como aquellos recursos que presentan una alta sustractibilidad de uso y una gran dificultad de excluir beneficiarios potenciales. Además, por cuanto resultan ser los bienes de todos, pero en su conservación, resultan los bienes de nadie, e incluso, pueden llegar a situaciones extremas de agotamiento. Ostrom y otros autores plantean que los bienes comunes –entre ellos el agua–, siguen siendo manejados dentro de una postura dicotómica entre Estado y mercado, que resulta ineficiente en su gestión. Por tanto, es fundamental fortalecer las instituciones, las redes de cooperación y la gobernanza policéntrica, de cara al cambio climático y otros problemas que afectan a la sociedad. En este escenario, el objetivo general es analizar la importancia de las transformaciones del sistema alimentario y su capacidad de resiliencia frente al cambio climático u otros eventos adversos, considerando la gobernanza policéntrica en el manejo de los recursos; en especial, aquellos de uso común. Con base en la revisión e interpretación de la literatura especializada sobre el objeto de estudio, destaca que actualmente se demandan sistemas alimentarios sostenibles y cada vez más resilientes, para garantizar a largo plazo, el acceso a alimentos suficientes, inocuos y nutritivos, con la finalidad de prevenir y absorber los impactos no previstos de diversos fenómenos. Asimismo, se subraya la necesidad de tomar en cuenta criterios de equidad, inclusión y prácticas de producción y consumo responsables, repensando el papel del Estado y la articulación interinstitucional de los actores.

Dear FSN,

I am Mike Hands, a Founder/Trustee of Inga Foundation in UK.  I was a Researcher in the University of Cambridge for 16 years, but based mainly in Central America (1986-2002).  We were researching the Ecology of slash-and-burn agriculture in an acid-soil rain forest environment; and particularly conducting long-term trials of different cropping systems for the production of basic grains.  

I would like to draw the Forum's attention to Inga Foundation's Land for Life Program in Honduras which has been implementing the findings of the four Cambridge projects since 2012.

The context here is highly-degraded soils on steep, rocky hillsides in the Cordillera Nombre de Díos.  Many of these sites have been subject to slash-and-burn episodes repeated over a period of more than a century, in most cases.  The farmers who now own these small farms describe them as "estéril" (Sterile); they are generally dominated by invasive fire-climax grasses and/or scrub vegetation.  

By planting Inga trees in dense alley-cropping (a-c) configuration; and by adding mineral supplements (Rock-P, Dolomitic Lime and K-Mag), we have been able to restore the fertility and moisture-holding capacity of these soils within 2-3 years.  

Around 500 families are currently, and successfully, implementing Inga a-c which is at the heart of a broader agroforestry model known there as the Guama (Inga) Model.  Inga a-c is a mulching system that generates its own Nitrogen inputs to the soil.  These families have achieved food-security in basic grains in the face of climatic extreme conditions.  In the prolonged droughts of 2016, 2019, 2023 and this year, the only farmers to take in grain crops were those using the Inga a-c system.  The key to its success is that the soil is never exposed to the full force of the sun; it is protected, firstly by the dense Inga canopy; and secondly, following annual pruning, by a deep mulch of Inga leaves.  This retains residual moisture within the soil, making it available to the crop.

The system is being replicated in 15 other humid tropical countries.

Once the families have achieved food-security in basic grains on permanent Inga-c plots, they can remove residual land from the slash-and-burn cycle and can plant more extensively-managed agroforest systems; the remaining three components of the Guama Model.  They produce a wide diversity of cash-crops, fruit crops and, eventually, fine tropical timber.  The model has transformed the families' economies; it is regenerating springs of fresh water and is re-greening the landscape.

Here is the point regarding resilience:  Tree-based systems, like forests, are resilient to both drought and violent storms because the roots anchor the soil, which can receive and retain massive volumes of rainfall without erosive damage.  Soil Organic Matter (SOM) under forest acts as a sponge, releasing water slowly.  As outlined above, the canopy, litter layer and/or mulch resist violent rainstorms.

The model is outlined in a recent publication by The Royal Society Open Science platform:

 Hands, M. R. 2021:    The search for a sustainable alternative to slash-and-burn agriculture in the World's Rain Forests:  The Guama Model and its Implementation.  

Royal Society Open Science. Vol. 8:  Issue 2.

The Royal Society.  London.

https://doi.org/10.1098/rsos.201204

and is better described on:  www.ingafoundation.org

Thank you for your kind patience if you have read this far

Mike Hands

Inga Foundation

Dr. Paul LUU

"4 per 1000" internationla Initiative : Soils for Food Security and Climate
France

Il s'agit d'un sujet extrêmement important pour l'avenir de l'Humanité sur la planète. Jusqu'à présent compte tenu de la population mondiale et de l'ampleur des terres émergées disponibles, l'homme ne s'est pas trop posée la question en déforestant et en migrant si nécessaire pour sa subsistance. 

Le changement climatique avec ses conséquences sur les variations de notre environnement, et des effets induits (pandémies, notamment) soumet nos systèmes agricoles et alimentaires (on parle trop souvent de systèmes alimentaires, en oubliant la partie agricole, il nous faudrait parler de système agricoles et alimentaires, pour inclure la production) à des chocs qui seront de plus en plus fréquents et forts comme cela est bien indiqué dans la note de couverture. Il me paraît important de souligner deux points dans le contexte de cette consultation.

  • A la lecture du document d'appel et de couverture, l'accent est clairement mis sur la partie post production agricole : approvisionnement des marchés, transport des marchandises, distribution, soit plus la partie accès à l'alimentation. Il me semble indispensable de donner autant d'importance à la partie production et résilience de la production, car sans production pas d'approvisionnement, et donc pas d'alimentation. C'est une évidence, mais cela ne me paraît pas assez ressortir de tout le texte. Je plaide donc pour un développement conséquent de cette partie, et la FAO et ses membres, ainsi que le CSA et ses observateurs et partenaires sont bien placés pour aborder ce thème en profondeur.

 

  • Un point crucial dans le cadre de ce thème de la production agricole et de sa nécessaire résilience, il s'agit de la santé des sols. Ce sujet apparaît une seule fois dans le texte de couverture (on y trouve une autre fois les sols, et les terres), or c'est LE sujet central de la résilience de l'ensemble des systèmes agricoles et alimentaires. Sans une santé des sols satisfaisantes, nous ne pouvons envisager aucun avenir sur la planète pour l'Humanité, et encore moins parler de résilience. plus de 30% des sols de la planète sont dégradés à très dégradés et ce sera plus de 80 % en 2050 si rien n'est fait. Je ne parle ici de "qualité des sols" ni même de "fertilité des sols", mais bien de "santé des sols" c'est à dire de la capacité des sols au niveau de leur fonctionnement à délivrer des services à l'environnement (notamment la biodiversité) et à l'homme (à travers la production d'aliments et de produits biosourcés). Cette santé des sols est directement liée à leur richesse en carbone, richesse qui en outre leur confère la capacité de stocker du carbone de façon utile à la lutte contre le changement climatique, et l'érosion de la biodiversité.

L'Initiative internationale "4 pour 1000" est prête à contribuer dans ce sens à ce travail.

Different ways of defining resilience : Animal Rights groups might say a system was 'resilient' if animals always received humane treatment and slaughter e.g. the OIE Terrestrial Code, and the EU 5 Freedoms during any kind of crisis/shock (e.g. swine flu/bird flu). Other shocks include flooding, where animals are left to drown. Heat waves, where animals are left to cook alive with no water.  Extreme cold, where animals are left to freeze to death (links for these issues at end).  I would appreciate that FAO looked at all the links so you can understand the scale of torture. 

During Swine Flu, Bird Flu, the main vulnerabilities facing food supply chain is inhumane disposal of animals.  Tens of thousands of pigs and chickens are being buried alive and also burned alive, for the crime of having a virus.  This is not a resilient food system.  The following examples are all in China - the country of the FAO Director, who talks about green food systems, and humane practices.

https://www.ciwf.org.uk/news/2018/09/pigs-are-being-buried-alive-in-chi…

https://www.kinderworld.org/blog/the-hidden-victims-of-the-swine-fever-…

https://www.theparliamentmagazine.eu/news/article/an-inhumane-and-dange…

https://www.kinderworld.org/videos/meat-industry/pigs-buried-alive-sout…


What are the determinants, assets and skills that lead to resilience at different scales (household, community, national, regional)? You have to have governments who have a heart and compassion for animals. Governments who follow the OIE Terrestrial Code/EU 5 Freedoms correctly.  Governments that would fine anyone for burning and burying pigs alive. Sadly governments all over the world ignore the petitions sent to them asking for better treatment of animals.

How can resilience be evaluated and/or measured at different scales (household, community, national, regional)? You need professional evaluators, independent of the governments.  They should have a check list. In the case of swine flu, by law the evaluator should attend and ensure that no pigs are being buried or burned alive.

What indicators would measure that food systems are resilient across their different components (e.g. consumption, supply chains, retail and production)?  In the case of Swine Flu - an indicator was. Did you burn alive or bury alive the pigs, or did you follow the OIE guidelines correctly.  How many pigs were buried alive? How many pigs were burned alive. How many pigs were killed humanely according to OIE guidelines.

Which and where are the weak points in global food systems in terms of ensuring the resilience of food security and nutrition? All animal rights activists will tell you the weak point is governments who do not care. Especially in food systems with animals. China for example, millions of dogs and cats are boiled alive, turtles are boiled alive, octopus are boiled alive, new born lambs are cooked alive as their mothers give birth in ovens, monkeys are eaten alive, and the governments receive thousands of petitions on this subject, but they don't care. In USA, thousands of pigs and chickens are scalded and dismembered alive but the governments ignore petitions.  They also call you a terrorist and give you 20 year sentence if you go in to try and report on animal torture.  I do hope FAO speaks to governments about this. Animal rights activists are the good guys, and FAO should be helping us. I repeat - the weak point of resilience in animal agriculture are the governments, because they do not care. If they cared, then this would not be happening.

What types of shock are more relevant to food systems and which ones are more likely to affect FSN? What type of shocks have been under-researched, especially regarding their impact on FSN and food systems? 
Virus shocks in live stock are under researched.  You only have to look at how the animals are being discarded to know that.  Heat shocks are  under researched, freezing shocks are under researched. I attach evidence at end.

How might different kinds of shocks (e.g. climatic, social, financial or political) affect different regions and different aspects of the food system (e.g. production, processing or distribution)? 

There are plenty of climatic shocks e.g. no water that affect live stock who are left to die with no water. There is the shock of swine flu and bird flu.  There are shocks because its too cold and animals freeze to death, and because its too hot, animals bake alive.

https://mercyforanimals.org/blog/sickening-new-video-reveals-calves-freezing/

https://animalsaustralia.org/our-work/live-export/lynn-simpson-a-life-live-export-stories/

There was also the shock of Covid. Because a factory in USA had to close during Covid, the pigs were just steamed alive, to get rid of them.   The person who tried to report on this was called a terrorist by the US Government.  

Thousands of pigs are steamed to death at Iowa's largest pork producer | Daily Mail Online


What types of policy changes are needed to enhance the resilience of local, regional and global food systems, including with respect to global trading rules and considering inclusive and equitable employment opportunities, environmental sustainability, access to healthy diets and human rights?  The governments need to be serious and should be accounting to someone at the UN, and should sign up to a PACT.  They ignore the OIE Terrestrial Code. The governments need to sign up to the UN Pact and promise they will protect animals from the ROUTINE torture. I call it routine, because if you care to look at all the links and videos I send, you will see its always torture, not slaughter.  

What is the role of states in building more resilient food systems, including with respect to providing infrastructure, regulatory measures, international policy coordination and policy coherence? 

The  governments are not following any regulations when it comes to Animal Welfare. Any regulations that are there are often ignored. This is why there is so much animal torture (its torture not slaughter). The governments do not care.

What measures are necessary to incentivize private sector strategies and investments that promote supply chain resilience?  In the case of Animal Agriculture, the measures must be very strict legal laws, imprisonment for bosses who allow animal torture. Imprisonment for factory farming boss who allow factory farms to torture animals.  In the case of all these animals scalded alive (being tortured) its because the private sector says there is not enough time to ensure they all receive humane slaughter. They say they cannot afford it in the production line time scales to give animals a humane slaughter. The UNFAO must address this.  Millions of pigs in factory farms are not afforded the luxury of bleeding out before being scalded or dismembered, and this is in the USA. In China of course its the same.  If the UNFAO and OIE allow this to continue, then everyone has failed the SDGS.  The UNFAO forget that animal sentience is a big part of the SDGS.

https://mercyforanimals.org/blog/uk-study-thousands-of-farmed-animals-s…


 

 

¿Cómo definen los diferentes grupos la resiliencia (p.ej. las organizaciones de los pueblos indígenas, la literatura científica/revisada por pares, otros titulares de derechos clave)? 

Para el sector público la resiliencia  se plantea desde acciones prioritarias para adaptar el desarrollo regional a la crisis climática, en áreas claves como infraestructura, turismo resiliente y producción agropecuaria sostenible. Costa Rica aborda la resiliencia a partir de planes regionales. https://www.mideplan.go.cr/regiones-de-costa-rica-priorizan-medidas-de-…

¿Cuáles son los principales tipos de vulnerabilidades que enfrentan las cadenas de suministro y cuáles son las posibles consecuencias para los actores del sistema alimentario (entre ellos, los suministradores de insumos, los productores de alimentos, los comerciantes, los trabajadores del sistema alimentario y los consumidores) considerando los diferentes tipos de perturbaciones posibles?

Para el sector agropecuario una de las vulnerabilidades mas importantes es el financiamiento y seguros agropecuarios adecuados, considerando los riesgos de fenómenos naturales, plagas, enfermedades, tipo de cambio, entre otros aspectos. 

¿Qué tipo de desigualdades y desequilibrios de poder están presentes en los sistemas alimentarios y cómo afectan a la seguridad alimentaria y la nutrición resilientes, especialmente en el caso de los grupos que se enfrentan a aspectos multidimensionales e interconectados de la desigualdad y la vulnerabilidad?

Establecer sistemas de comercio justos y equitativos.

¿Podría proporcionar casos de éxito y ejemplos de mejores prácticas que puedan aplicarse a otros lugares?

Existe una metodología que se ha implementado en áfrica, denominada SHEP es un enfoque en la extensión agrícola que facilita que los pequeños agricultores lleven a cabo una agricultura orientada al mercado. Ayuda a la persona productora a producir de acuerdo a lo que demanda el mercado, de esta forma se promueve el comercio local. https://www.jica.go.jp/Resource/english/our_work/thematic_issues/agricultural/shep/c8h0vm0000bm5ayp-att/handbook_sp.pdf