Global Forum on Food Security and Nutrition (FSN Forum)

TRADUCTION FRANÇAISE CI-DESSOUS

Dear members of the FSN Forum,

Thank you once again to those who have contributed their insights to this important discussion on the AfCFTA and agriculture. Building on what has already been discussed since last week, this week’s discussion focused on a number of key issues. One important point is that the majority of African countries are net food importers. As such, the first priority of these countries is to ensure national food security needs are met and domestic surpluses are built up before they can export into the liberalised AfCFTA market. It was noted that weaknesses in food production can be addressed not only by improving productivity but also by providing government support to smallholder farmers and producer associations to build their capacity to compete with lower priced imports and food aid. Another important point raised that may hinder the smooth functioning of the AfCFTA is the tendency for governments, widely documented in the trade and economics literature, to interfere in free trade agreements in the name of national security with unanimous trade bans and similar restrictive measures due to lack of adequate planning, policies, strategies, institutions and programmes to address food production and food security challenges.

A further comment pointed out that intra-African trade not only provides African countries with an opportunity to complement North-South economic relations but also opens up a new dynamic market with long-term gains in terms of job creation and access to cheaper industrial raw materials and diverse foods that will help address pervasive food insecurity challenges on the continent. Additionally, an important comment noted the need for greater clarity on the definition of terms such as “cross-border trade” and formal vs. informal trade as a way to improve the governance, predictability and performance of intra-African trade.

Many thanks to those who have contributed so far. We encourage and welcome all members to provide their inputs and reactions, while referring as much as possible to the six guiding questions in the topic note.

Kind regards,

Jean Senahoun

FAO Regional Office for Africa

Chers membres du Forum FSN,

Merci encore à tous ceux qui ont partagé leurs idées au cours de cette importante discussion sur la ZLECAf et l'agriculture. En misant sur ce qui a déjà été discuté depuis la semaine dernière, la discussion de cette semaine s'est centrée sur un certain nombre de questions clés. Un point important est que la majorité des pays africains sont des importateurs nets de produits alimentaires. Ainsi, la première priorité de ces pays est de répondre aux besoins nationaux de sécurité alimentaire et garantir que les excédents intérieurs sont établis avant de pouvoir les exporter via le marché libéralisé de la ZLECAf. Il a été noté que les faiblesses de la production alimentaire peuvent être corrigées non seulement en améliorant la productivité, mais aussi en fournissant un soutien gouvernemental aux petits exploitants agricoles et aux associations de producteurs pour renforcer leur capacité à faire concurrence aux importations à bas prix et l'aide alimentaire. Un autre aspect important soulevé qui peut entraver le bon fonctionnement de la ZLECAf est la tendance des gouvernements, largement documentée dans la littérature commerciale et économique, à s'immiscer dans les accords de libre-échange au nom de la sécurité nationale avec des interdictions commerciales unanimes et des mesures restrictives similaires en raison de manque de planification, de politiques, de stratégies, d'institutions et de programmes adéquats pour répondre aux défis concernant la production et la sécurité alimentaire.

Un autre commentaire a souligné que le commerce intra-africain offre non seulement aux pays africains la possibilité de appuyer les relations économiques Nord-Sud mais ouvre également un nouveau marché dynamique avec des gains à long terme en termes de création d'emplois et d'accès à des matières premières industrielles moins chères d'aliments divers, qui aideront à résoudre les problèmes d'insécurité alimentaire omniprésents sur le continent. En outre, une remarque importante a souligné la nécessité d'une meilleure clarté en ce qui concerne la définition de termes tels que «commerce transfrontalier» et commerce formel vs informel comme moyen d'améliorer la gouvernance, la prévisibilité et les performances du commerce intra-africain.

Merci beaucoup à ceux qui ceux qui ont déjà contribué. Nous encourageons et invitons tous les membres à apporter leurs contributions et réactions, tout en se référant autant que possible aux six questions directrices de la note thématique.

Cordialement,

Jean Senahoun

Le Bureau régional de la FAO pour l'Afrique