FAO in Madagascar, Comoros, Mauritius and Seychelles

Riziculture, élevage et agribusiness feront l’objet d’une collaboration étroite entre Madagascar et la Chine à travers le programme de CSS de la FAO pour accroître production, productivité et rentabilité Agricoles

04/10/2019

Coopération Sud-Sud #CSS Chine-FAO-Madagascar

Riziculture, élevage et agribusiness feront l’objet d’une collaboration étroite entre Madagascar et la Chine à travers le programme de CSS de la FAO pour accroître production, productivité et rentabilité Agricoles

 

04 octobre 2019, Antananarivo – Le projet d’assistance technique à la mise en œuvre du programme sectoriel agriculture, élevage, pêche et du cadre de programmation pays de Madagascar à travers le programme de coopération Sud-Sud de la FAO, entre la Chine et Madagascar est lancé de manière officielle ce jour dans le cadre d’un atelier tenu à l’Hôtel Asia Africa Ivato, en présence du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, de l’Ambassadeur de la République populaire de Chine, et du Représentant de la FAO à Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles.

 

Qu’est-ce que la coopération Sud-Sud

La Coopération Sud-Sud (CSS) est un moyen à la fois efficace et économique de parvenir à un monde libéré de la faim. L’échange de solutions de développement entre pays du Sud contribuera fortement à améliorer la sécurité alimentaire, à faire reculer la pauvreté et à promouvoir une gestion durable des ressources naturelles. La coopération Sud-Sud est le partage mutuel et l’échange de solutions de développement stratégiques – connaissances, expériences et bonnes pratiques, politiques, technologies, savoir-faire et ressources – entre pays du Sud. Depuis 1996, la FAO facilite la CSS et la coopération triangulaire favorisant les échanges d’expériences techniques et de savoir-faire. Plus de 1 800 experts et techniciens ont été déployés dans plus de 50 pays des régions Afrique, Asie et Pacifique, Amérique latine et Caraïbes et Proche-Orient.

 

La Chine apporte son expertise en matière de riziculture, d’élevage caprin, ovin, volaille et bovin, ainsi qu’en matière d’agribusiness

Le projet se concentre sur trois domaines d’expertise clé du développement agro-économique malagasy pour lesquels la Chine apportera son expertise à travers des coopérants chinois qui œuvreront directement sur le terrain. En terme de riziculture, il s’agira de l’introduction aux technologies hybrides, et à l’appui à l’amélioration des techniques culturales et la promotion de production locale de semences de riz hybride.Pour ce qui concerne l’élevage de chèvres, moutons, poulets et bovins, les interventions se focaliseront sur l’amélioration des races, l’alimentation et la santé animales.

Enfin pour la promotion de l’agribusiness, il s’agira surtout d’améliorer les chaînes de valeurs agricoles, les systèmes commerciaux, les stratégies de gestion, les technologies post-récoltes, la bonne gouvernance au sein des organisations de producteurs Agricoles, l’entrepreneuriat, les études de marché et les investissements.

 

Le projet est aligné au Programme Général de l’Etat 2019 -2023 à travers plusieurs actions sur l’Emergence économique «Madagascar, leader économique à forte croissance inclusive propulsé par les niches et les bassins de production durables avec une forte participation de la population rurale et de l’agriculture », et vient en appui au Gouvernement de Madagascar à travers le Cadre de Programmation Pays (CPP) de la FAO 2018-2021, l’engagement n° 09 du Plan pour l’Emergence de Madagascar (PEM) sur l’autosuffisance alimentaire, le Programme Sectoriel de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche (PSAEP), le Plan National d’Investissement Agriculture, Elevage et Pêche (PNIAEP) pour la période 2016-2020 et la Stratégie Nationale de Développement Rizicole (SNDR) pour la période 2016-2020.

 

Il est prévu pour une durée de deux (02) ans pour un montant de 1 430 055 US dollars. Ses objectifs sont de :

  • Contribuer à la sécurité alimentaire nationale et aux revenus des ménages ;
  • Contribuer à la réalisation de l’autosuffisance en riz de Madagascar, tout en réduisant les fortes sorties de devises lors de l’importation de riz ;

Promouvoir les investissements, l’agroalimentaire et le commerce des produits agricoles qui répondent aux besoins, priorités et réalités distincts des femmes et des hommes