FAO en République centrafricaine

La FAO appuie la première session du Comité de Pilotage du Projet « Restauration des Forêts et des paysages en appui au renforcement de la résilience et à l'amélioration des moyens d’existence des communautés en République centrafricaine »

08/07/2019

S’adapter aux répercussions du changement climatique

Le Comité de Pilotage du Projet (CPP) GCP/CAF/002/GFF intitulé « Restauration des Forêts et des Paysages en appui au renforcement de la résilience et à l’amélioration des moyens d’existence des communautés en République centrafricaine » tient sa première réunion.

L’objectif de cette première rencontre est de présenter les organes du projet, d’apprécier et valider la liste définitive des membres du CPP, présenter l’état d’avancement du projet depuis l’atelier de lancement tenu en Janvier 2019, présenter le plan de travail et le budget annuel des différentes composantes du projet pour validation et présenter les spécificités FEM en matière de rapportage et Suivi-Evaluation ainsi qu’en matière d’arrangements et de co-financements.

Une quarantaine de participants représentant le  ministère en charge  l’Environnement et du Développement Durable et celui des Eaux et Forêts, de l’Agriculture   ainsi que leurs  services et structures décentralisés, les ONGs partenaires, la Municipalité de Bangui et  les communautés locales et les représentants des peuples autochtones (AaKA, Ba aka) des zones d’intervention du projet, et la FAO prennent part à ces travaux d’une journée.

 A l’ouverture des travaux, le Représentant intérimaire de la FAO en Centrafrique, monsieur Alain Constant a déclaré que : «la dégradation continue des forêts et des terres pose de sérieux obstacles à l’élimination de la pauvreté, de la faim et de la perte de biodiversité dans de nombreuses régions du monde aujourd’hui, ainsi qu’à la capacité des femmes et des hommes, des agriculteurs, des éleveurs et des collectivités locales à s’adapter aux répercussions des changements climatiques».

En ouvrant les travaux, le ministre des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche, Idriss Amit, représentant son collègue de l’Environnement et du Développement Durable empêché a souligné que «les problématiques forestières à solutionner sont à analyser en lien avec les contraintes des paysans, agriculteurs ou éleveurs, en quête de nouvelles terres à défricher ou à intégrer dans leurs parcours, et que le développement de leurs activités est fortement conditionné par les possibilités offertes en aval pour la valorisation des biens et services produits».

Un développement économique et des moyens de subsistance plus  résilients

Il convient de préciser que le projet « Restauration des Forêts et des Paysages en appui au renforcement de la résilience et des moyens d’existence des communautés en République centrafricaine  (RFP)» a été officiellement lancé en janvier 2019. Il apporte une contribution significative à la structuration du fonctionnement des écosystèmes et à l’amélioration des moyens de subsistance des populations par la restauration des paysages dégradés et déboisés prioritaires.

D’un budget de 5 691 638 dollars US sur financement du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), ce projet de cinq ans est cofinancé par le la Banque Mondiale, l’Agence Française de Développement, le Fonds CAFI et la FAO, soit un total de 16 361 000 USD. Il est mis en œuvre à travers quatre composantes :

  • L’élaboration et l’intégration des politiques ;
  • La mise en œuvre des programmes de restauration des initiatives complémentaires ;
  • Les institutions, finance et passage à l’échelle ;
  • Les connaissances, partenariats, suivi et évaluation.

Les zones d’intervention du projet sont Bangui et la région sud-ouest de la République centrafricaine avec ses quatre préfectures : Ombella-Mpoko, Mambéré-Kadéi, Lobaye et Sangha-Mbaéré, et il est focalisé sur cinq sites pilotes (Bangui, Mbaïki, Berberati, Mambélé et Bayanga).

Le projet RFP est  la composante nationale de l’Initiative Restauration (TRI), une initiative conjointe FAO/PNUE/UICN qui vise à soutenir les efforts de restauration des forêts et des paysages (RFP) dans 10 pays du monde dont la République centrafricaine.

Le montage institutionnel du projet a prévu un comité de pilotage en tant qu’organe de validation des propositions techniques et d’orientation stratégique du projet. Ce comité de pilotage qui est présidé par le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable se réunit une fois par an. Il a pour rôle l’adoption des programmes de travail et des budgets, le contrôle et le suivi de l’exécution des travaux, l’adoption des modifications éventuelles apportées au programme de travail et au budget du projet, la supervision et assurance de la qualité technique des résultats ainsi que des liens étroits entre le projet TRI RCA et d’autres programmes et projets en cours relatifs au projet TRI RCA./Jean-Nestor Bobongo        

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                         Rosmon Zokoué : [email protected]