‘‘L’entrepreneuriat agricole, une voie pour le développement et l’autonomisation de la jeunesse centrafricaine’’

 Financé  par le fonds EZINGO/ MPTF, le projet Jeunes/EZINGO traduit la volonté des agences du système des Nations Unies en RCA d’appuyer le relèvement de la jeunesse centrafricaine. La FAO, pour sa part, offre à des jeunes femmes et hommes vulnérables, des opportunités de création de microentreprises œuvrant dans le secteur agricole.

 Henriette B. fait partir de l’association SABANGO à Bouar, dans la préfecture de Nana-Mambéré. Célibataire, âgée de 30 ans avec à sa charge 8 enfants, elle fait partie des 500 jeunes vulnérables qui bénéficient de l’appui de la FAO à travers le projet EZINGO : « Pendant la crise, j’ai perdu mes deux parents et j’ai été victime d’abus sexuels causés par des membres de groupes armés. Les biens de mes parents ont été pillés, aujourd’hui grâce à l’appui du Centre d’Ecoute de Mercy Corps, j’ai repris ma vie en main. Je fais des travaux journaliers dans des champs pour nourrir ma famille.» Henriette gagne environ 25.000fr par mois mais arrive difficilement à subvenir à ses besoins les plus fondamentaux et à ceux de sa famille.

Au sein de son association, elle entend parler du projet EZINGO de la FAO et décide d’y participer.

 « Dans l’association, aucun d’entre nous n’a été formé sur le maraîchage. On s’est toujours limité à semer, arroser et récolter. A présent, je sais comment préparer le sol avec des engrais bio et comment faire des planches selon les types de semences.», Nous confie-t-elle.

 Un comité de suivi des bénéficiaires, constitué de formateurs, a été mis en place après l’appui en kits maraichers. Sur une période de 6 mois, ils bénéficieront de l’expertise de  formateurs pendant l’exploitation de leurs parcelles. 

« Grace à ce suivi, nous pourrons mettre correctement en pratique ce que nous avons appris. Je remercie la FAO pour cette initiative car cela nous permettra d’augmenter nos rendements et améliorer nos conditions de vie. A présent nous attendons avec impatience les kits animaliers pour le petit élevage » Témoigne Henriette B.

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