FAO en République démocratique du Congo

La FAO renforce la surveillance des maladies animales en République démocratique du Congo (RDC)

©FAO/Christian Piema
08/04/2024

Lancement de l’atelier d'évaluation de l'application de collecte de données et le rapportage des maladies en temps réel à Kinshasa

8 avril 2024, Kinshasa - L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à travers son Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières (ECTAD), organise un atelier d'évaluation de l'implémentation de l’outil Event Mobile Application (EMA-i), une application Android de la FAO pour la collecte de données et le rapportage des maladies en temps réel. En plus, une formation des formateurs sur la nouvelle version de l'application EMA-i (EMA-i+) se déroulera jusqu’au 12 avril 2024.

Dans le but d'optimiser l'efficacité de EMA-i, la FAO a lancé en octobre 2022 la version révisée de l'application, EMA-i+, déjà en cours de déploiement dans plusieurs pays africains. Ainsi, il est crucial d'évaluer le niveau d'implémentation actuel de EMA-i en RDC et de renforcer les capacités pour migrer vers la nouvelle version, EMA-i+.

Evaluer l'implémentation actuelle de EMA-i avant de migrer vers la nouvelle version, EMA-i+.

Cet atelier réunit les principaux acteurs nationaux et provinciaux impliqués dans l'utilisation de EMA-i en RDC. Les objectifs de l'événement comprennent l'évaluation de la mise en œuvre actuelle de EMA-i, la présentation de la nouvelle version de l'application, la formation des formateurs nationaux et la définition d'une stratégie pour l'extension de EMA-i+ au secteur de la faune sauvage.

Au nom du Représentant de la FAO en RDC, le Coordonnateur du programme résilience de la FAO, Essotina Tchagnaou, a affirmé que « depuis son introduction en 2021 avec le soutien de la FAO, l'application EMA-i est devenue un pilier essentiel du système national de surveillance de la République démocratique du Congo pour la déclaration quasi en temps réel des maladies animales ».

Pour le Directeur à la Conservation de la nature, Patrick Maendeleo, représentant le Secrétaire général à l’Environnement et Développement Durable  « il est important de disposer d’un système de surveillance des maladies dans la faune sauvage pour contribuer significativement à la détection précoce et la réponse rapide des problèmes de santé animale à la source ».

Le Secrétaire général à la Pêche et élevage, Madame Pascaline Mbangu, a exprimé sa reconnaissance à la FAO à travers son programme ECTAD pour l’appui nécessaire et significatif qu’elle ne cesse d’apporter au Ministère aussi bien sur le plan de l’appui institutionnel, le renforcement des capacités des agents que des équipements, dumatériels et des autres outils de travail. « Grâce à cette application, le Service National d’Epidémiosurveillance (SENES) a pu considérablement augmenter la quantité et la qualité des rapports zoosanitaires, améliorer la communication entre les acteurs du réseau de surveillance et renforcer leur réactivité face aux alertes sanitaires", a-t-elle déclaré.

L'objectif de cet atelier est d'évaluer l'implémentation actuelle de EMA-i en RDC et de renforcer les capacités pour migrer vers la nouvelle version, EMA-i+. Il réunira les principaux acteurs nationaux et provinciaux impliqués dans l'utilisation de EMA-i en République Démocratique du Congo. Financé par l'USAID, cet atelier démontre l'engagement continu de la FAO ECTAD à renforcer la surveillance des maladies animales et à promouvoir une approche "Une Seule Santé" pour prévenir et contrôler les risques sanitaires.