Des Clubs d’écoute pour soutenir le  programme « Femmes et hommes, progressons ensemble » à Kinshasa

50 maraîchers de la ville de Kinshasa dont 30 femmes et 20 hommes constituent désormais le noyau des Clubs d’écoute de la ville province de Kinshasa. Ils ont été lancés au terme du renforcement de leurs capacités sur le programme «  Femmes et hommes, progressons ensemble ».

C’est à travers les clubs d’écoute communautaires Dimitra que les populations périurbaines ont la possibilité de devenir des actrices du développement pour elles-mêmes et pour  leurs communautés. Ces clubs permettent à leurs membres – femmes, hommes et jeunes – de partager leurs préoccupations et d’agir collectivement en vue d’améliorer leurs conditions de résilience.

La mise en place des Clubs Dimitra vise à réduire les inégalités socio-économiques basées sur le genre à travers la participation active des femmes à des structures d’épargne et de crédit à base communautaire. Par ailleurs, leurs revenus augmenteront grâce à l’appui aux initiatives locales qui offriront aux femmes  un  accès aux outils de production et aux terrains agricoles.

Ce programme, mis en œuvre par la FAO en collaboration avec CARITAS, vise à améliorer l’accès à l’information et la communication des populations, particulièrement les femmes et les jeunes. En mettant l’accès sur l’autonomisation socio-économique des femmes, la FAO souhaite contribuer à une meilleure répartition de leur rôle social et de leur pouvoir économique. Cela permettra  d’instaurer une nouvelle approche des relations hommes/femmes qui rendra la société congolaise plus harmonieuse et prospère.  Ce  programme compte  réduire les violences basées sur  le genre dans Ville-Province de Kinshasa en visant le changement de comportement dans la vie quotidienne.

Pour mémoire, la prévention des violences basées sur le genre et la promotion de l’équité des genres sont des objectifs placés au cœur du Programme de la RDC et seront adressés de manière multisectorielle et à travers ce programme.La mise en œuvre de ce programme a été possible grâce au financement  de l’Union Européenne et d’Unicef.