@FAO, Madjilem Estelle

N’Djaména – 29 août 2017 – En soutien au Ministère de la production, de l’Irrigation et des Equipements Agricoles, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a facilité l’organisation d’un atelier de validation du rapport biennal du Tchad sur  l’agriculture dans le cadre de la mise en œuvre du programme détaillé de développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA).

« L’objectif  de cet atelier est d’apporter des observations pertinentes sur le fond et la forme afin d’améliorer la qualité du document », affirme M. Tidjani Koiboro, Secrétaire général du Ministère en charge de l’Agriculture. Pour  lui,  ce rapport permettra aux pays de déclencher une planification et une mise en œuvre fondées sur la croissance et la transformation agricoles attendues en Afrique et plus particulièrement au Tchad.

M. Mansour N’Diaye, Représentant de la FAO au Tchad, affirme pour sa part que « Le besoin de soumettre un tel rapport à l’Union africaine nous permet aussi d’examiner au niveau pays certains domaines piliers. Car un tel exercice est nécessaire d’abord pour la gouverne des autorités nationales compétentes et des partenaires qui soutiennent le secteur agricole du Tchad ».

Pour le représentant de la FAO, les axes stratégiques recherchés dans la déclaration de Malabo coïncident en grande partie au travail que la FAO entreprend au niveau de ses Etats membres en Afrique.  « Il s’agit de l’indépendance alimentaire durable; l’amélioration du niveau de vie de la population rurale; la modernisation de l’agriculture et de l’élevage pour un développement durable ; la formation pour l’emploi des jeunes et des femmes en milieu rural dans le secteur agricole et pastorale et dans les industries de transformation ; et la gouvernance, la prévention des conflits et le financement du monde rural », ajoute  Mansour N’Diaye.

Outre l’obligation de rendre compte à l’Union africaine à travers le mécanisme de la revue biennale informant des performances de l’Agriculture du Tchad, ce rapport constitue aussi une très bonne base de données permettant de situer, chiffres à l’appui, le niveau de performance du secteur agricole sur une période donnée.

C’est un exercice qui entre dans le cadre de la mise en œuvre de la Déclaration de Malabo sur la croissance et la transformation accélérées de l’agriculture en Afrique. Après validation et à l’instar des autres pays d’Afrique, le rapport du Tchad sera soumis à la Commission de l’Union Africaine (CUA), pour examen par le prochain Sommet de l’UA en janvier 2018.