La FAO au Tchad

Validation du rapport sur la situation de référence et de l’étude de faisabilité d’intégration des systèmes agroforestiers de la zone d’action de la Grande Muraille Verte au Tchad

@Estelle MadjilemFAOTD2016
06/05/2016

N’Djamena, 06 mai 2016– Monsieur Abdoulaye Mahamat Oumar, Directeur des Opérations Techniques et Scientifiques de l’Agence Nationale de la Grande Muraille Verte (ANGMV), Monsieur Batedjim Noudjalbaye, Chargé de Programme de la FAO au Tchad et Monsieur Oualbadet Magomna, Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Environnement et de la Pêche ont prononcé successivement deux allocutions et un discours d’ouverture lors de l’atelier organisé à l’hôtel Mercure Le Chari, sur le thème de la validation du document portant sur l’étude de faisabilité d’intégration des systèmes agroforestiers de la zone d’action de l’ANGMV au Tchad.

Depuis 2010, le Tchad est engagé résolument dans le processus de l’édification de la Grande Muraille Verte (GMV) à travers la signature de la convention portant création de l’Agence panafricaine de la Grande Muraille Verte et la création de l’Agence Nationale de la Grande Muraille Verte afin de lutter contre désertification, la lutte contre la dégradation des terres et l’insécurité alimentaire, par la création des pôles de développement local au niveau de toutes les régions du pays.

Selon le Chargé de Programme de la FAO, « …Les pays de la zone sahélo saharienne sont confrontés aux effets du changement climatique sous forme de déficit pluviométrique, de périodes plus longues et répétées de sécheresse qui engendrent une perturbation des équilibres écologiques et accélèrent quasi inexorablement le processus de désertification dans la zone. Les conséquences de cet état de fait s’énoncent en terme de dégradation des ressources naturelles, de baisse de productivités agricoles, d’insécurité alimentaire et énergétique, et de paupérisation des populations surtout rurales ».

Dans son mot de circonstance, le Directeur des Opérations Techniques et Scientifiques de l’ANGMV indique que : « Cette étude menée dans la limite nationale de la Grande Muraille Verte qui fait 3 000 000 d’hectares fait ressortir ce qui suit : un inventaire des ressources naturelles,  les activités économiques développées par les communautés qui y vivent, les problèmes environnementaux et le processus de dégradation des terres dans ce milieu, les potentialités du milieu pour un développement harmonieux, une estimation de la population vivant dans la portion nationale et enfin une faisabilité de système agroforestier ».

Le  Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’environnement et de la pêche a remercié la FAO pour sa collaboration et son appui indéfectibles à ce Département Ministériel. Il a formulé le souhait que cette collaboration se renforce dans le cadre de la mise en œuvre des activités de l’ANGMV,  afin de restaurer d’ici 2025 le maximum des terres dégradées estimées à environ 3 000 000 ha.