Des semences du passé adaptées au présent et à l’avenir
Le petit mil noir et l’oignon blanc, deux semences paysannes qui font leur retour au Niger
Au Niger, le changement climatique et les facteurs économiques pèsent sur les conditions de vie des producteurs agricoles. Faussés par la promesse de meilleurs rendements, bon nombre de producteurs nigériens ont abandonné leurs pratiques agricoles et les variétés paysannes pour adopter des nouvelles pratiques parfois inappropriées. Ce cas traite du mil noir et de l’oignon blanc, deux variétés paysannes que tentent de préserver des organisations paysannes avec l’appui de certains acteurs. Et ce dans un contexte où les politiques sont plus favorables à un système semencier certifi é. Il fait état de l’engagement des petits producteurs à restaurer les variétés paysannes pour résoudre les problèmes socio-anthropologiques et de productivité agricole.