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13 Mars 2020, Libreville – Dans le cadre de la poursuite du partenariat entre l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Commission Economique du Bétail, de la Viande et des Ressources Halieutiques (CEBEVIRHA), Hélder MUTEIA Coordonnateur du Bureau Sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale s’est entretenu le 13 mars 2020 avec Pedro BAYEME AYINGONO, Secrétaire Exécutif de la CEBEVIRHA.

Cette rencontre qui a vu la participation du fonctionnaire chargé des Pêches et de l’Aquaculture du Bureau Sous-régional FAO avait pour but d’échanger sur la poursuite du Partenariat FAO-CEBEVIRHA à travers la mise en œuvre du Projet de Promotion de la Pêche Continentale et de l’Aquaculture (PPCA 2) en Zone CEMAC et notamment en vue de la 3ième Réunion Ordinaire du Comité de Pilotage qui doit se tenir à Douala au Cameron le 27 mars prochain. 

La relance du Projet de Promotion de la Pêche Continentale et de l’Aquaculture (PPCA 2) en Zone CEMAC d’un montant de 5,5 milliards de Francs CFA (9,5 millions de USD) a bénéficié de l’appui de la FAO dans sa reformulation. La CEBEVIRHA a également sollicité l’appui de l’assistance technique de la FAO pour la mise en œuvre du PPCA 2. A cet effet, une Convention de financement a été développé pour ce Projet d’Assistance technique d’un montant de 3,444 millions USD.

La possibilité de mettre en œuvre en co-financement du volet d’assistance technique confiée à la FAO sur le PPCA2, un projet de Coopération Technique sur le renforcement des capacités sous régionales et nationales des pays de la zone Afrique centrale pour les investigations et la riposte contre les pathologies des poissons a été évoquée et une note conceptuelle détaillée pour un tel projet a été remis au Secrétaire Exécutif de la CEBEVIRHA.

Pour rappel, ce projet sous-régional consiste à améliorer les cadres de gouvernance et de gestion de la pêche continentale et de l’aquaculture en zone CEMAC et à soutenir l’activité des petits pêcheurs, des petits pisciculteurs et de leurs organisations, en leur permettant de passer d’une situation d’activités de subsistance, vers des activités rentables orientées vers le marché. Le changement fondamental attendu est l’augmentation des revenus, l’autonomisation organisationnelle et fonctionnelle des groupements capables en toute autonomie de se procurer les facteurs de production à moindre coût, de produire et de livrer aux opérateurs de marché les quantités et les qualités requises de poissons à des prix raisonnables. Cet objectif sera atteint de manière progressive en prenant en compte la diversité de situation qui prévaut dans les différentes zones d’intervention du projet dans l’espace CEMAC.