FAO au Gabon

Les Femmes : au cœur de l’animation des activités de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)

Photo: © FAO
08/03/2023

Le Gabon, à l’instar de la communauté internationale, célèbre la journée internationale de la femme, également connue sous le sigle de JIF, est issue du mouvement ouvrier et est devenue un événement annuel reconnu par les Nations unies (ONU). Les germes de cette journée ont été plantés en 1908, lorsque 15 000 femmes ont défilé dans la ville de New York pour réclamer des horaires de travail plus courts, de meilleurs salaires et le droit de vote. Un an plus tard, le Parti socialiste d'Amérique a déclaré la première Journée nationale de la femme.

Les choses ont été officialisées en 1975, lorsque les Nations unies ont commencé à célébrer cette journée. Le premier thème adopté par l'ONU (en 1996) était "Célébrer le passé, planifier l'avenir". La Journée internationale de la femme est devenue une date pour célébrer le chemin parcouru par les femmes dans la société.

A la représentation  sous régionale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et  l’agriculture (FAO) au Gabon, elles sont au nombre de seize (16)  sur un effectif de quarante et cinq (45) personnels à s’impliquer dans la réalisation au quotidien de la mission globale « Faim zéro » dans le monde assignée à la FAO  pour l’atteinte de l’objectif de développement durable2 (ODD2). Elles sont ingénieures en agronomie, comptables, spécialistes en nutrition, spécialistes en gestion des ressources humaines, responsable de programmes, assistantes pays, les femmes occupent des positions à tous les échelons et dans tous les compartiments de l’organisation.

L’implication de ces dernières  est au cœur  de la politique de promotion de l’égalité des genres et de  l’autonomisation des femmes préconisée par l’organisation et mise en œuvre au quotidien pour une transformation inclusive des systèmes alimentaires au Gabon et dans la sous-région d’Afrique centrale.

Au sein de l’organisation au bureau sous régional à Libreville, elles sont des  véritables chevilles ouvrières, elles jouent un rôle essentiel dans le fonctionnent institutionnel interne et externe, elles sont impliquées dans la conception des projets, mais aussi  dans la mise en œuvre des activités, veillant à chaque instant et chaque niveau des opérations  à garantir aussi  le ciblage  d’autres femmes comme bénéficiaires des projets mis en œuvre par la FAO pour améliorer  et transformer les systèmes alimentaires.   

Les femmes sont incluses  en tant que petites exploitantes et agricultrices familiales, salariées et, de plus en plus, en tant qu’agri-preneuses et innovatrices, transformatrices de produits agricoles. La FAO veille à cet effet à associer les femmes dans toutes les chaines de valeurs agricoles.

En plus de ces activités, les femmes continuent encore  d’ assurer  également la majeure partie du « travail reproductif » (garde d’enfants, préparation des aliments, nettoyage) qui est essentiel pour garantir la sécurité alimentaire et la nutrition des ménages et des communautés.

Paradoxalement, les femmes demeurent encore les plus vulnérables, car encore cibles d’inégalités. En effet  les femmes rurales et les plus jeunes, sont confrontées à des contraintes plus importantes que leurs homologues masculins en matière d’accès aux ressources et services productifs essentiels, aux technologies, aux informations sur les marchés et aux actifs financiers. Elles sont sous-représentées dans les institutions locales et les mécanismes de gouvernance et ont tendance à avoir moins de pouvoir décisionnel. Les normes de genre et la discrimination en vigueurs signifient également souvent que les femmes doivent faire face à une charge de travail excessive et à des contraintes de mobilité.
Conformément à sa politique sur l’égalité des genres 2020-2030, la FAO vise à atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’agriculture et le développement rural durables pour l’élimination de la faim et de la pauvreté en contribuant notamment à :

  • Produire et diffuser des données  sur les femmes rurales et les écarts entre les genres dans les systèmes alimentaires.
  • Promouvoir le dialogue politique et en fournissant des conseils techniques pour la formulation de politiques et de programmes qui tiennent compte de la dimension de genre dans les secteurs liés à l’agriculture.
  • Sensibiliser et diffuser des connaissances sur les approches et les méthodologies de transformation du genre pour les interventions de développement agricole et rural.
  • Assurer le développement des capacités sur la manière d’intégrer efficacement la dimension de genre dans les principaux domaines de travail thématiques.
  • Établissant des partenariats avec d’autres organisations régionales et nationales actives dans le domaine de l’égalité des genres.

La célébration de la journée internationale de la femme est une occasion de célébrer les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes et, dans le même temps, de lancer un appel à agir davantage en faveur du renforcement de l’égalité femmes-hommes et de l’autonomisation des femmes et des filles. Le thème choisi par l’Organisation des Nations Unies pour l’édition 2023 de la Journée internationale des femmes est « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ».