FAO au Gabon

Athman Mravili, le nouveau coordonnateur de la FAO en Afrique centrale, rencontre les représentants au Gabon de la BAD et de la Banque mondiale.

31/01/2024

 La FAO, la BAD et la Banque mondiale examinent de potentiels axes collaborations dans le cadre du renforcement et de la diversification de leurs partenariats en soutien au développement agricole du Gabon et de la sous-région. C’est dans cette perspective que le nouveau coordonnateur de la FAO en Afrique centrale et Représentant au Gabon a en premier lieu rencontré Noureddine Kane Dia, responsable pays de la Banque Africaine de Développement au Gabon, l’échange entre les deux personnalités a permis de s’accorder sur la  nécessaire synergie d’actions qui devrait exister entre la FAO, la BAD et les différents partenaires de développement du pays dont la Banque mondiale.

La BAD qui a réalisé un diagnostique détaillé du contexte du pays et  partagé l’analyse de FAO sur les priorités de développement du Gabon. Le diagnostic de la BAD suggère  la nécessaire transformation structurelle  de l’économie Gabonaise à travers le développement des  secteurs agricole, du bois, l’intégration régionale, et le développement du secteur privé par le truchement d’un développement des chaines de valeurs. Les investissements de la BAD au Gabon couvrent les secteurs de la gouvernance, de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, secteurs  dans lesquels la FAO intervient dans le cadre de ses missions. La FAO  est une source de compétences de premier ordre dans les domaines tels que l’agriculture, les pêches, l’élevage, les forêts, l’économie, la nutrition et le développement durable.

Disposant de 22,5 millions d’hectares de forêts qui couvrent 85 % de son territoire, le déclin des réserves pétrolières pousse le gouvernement du Gabon à se tourner vers une plus grande diversification de son économie. Avec la Banque mondiale, Athman Mravili et Aissatou Diallo ce sont rencontrés pour la première fois.  Cette prise de contact a permis aux deux responsables d’échanger et faire le point sur les activités prioritaires menées en commun par les deux institutions au Gabon, d’examiner d’autres possibilités de collaboration.

Les discussions ont porté  notamment sur le projet de Recensement général de l’Agriculture au Gabon (RGA),  une initiative financée par la Banque mondiale avec l’appui technique de la FAO dans le cadre de la mise en œuvre du programme gouvernemental de développement de la statistique, avec un volet notamment sur les statistiques agricoles. Les deux parties ont  ensuite évoqué la possibilité de renforcer la collaboration dans d’autres secteurs financés par la Banque mondiale et dans lesquels la FAO dispose d’une expertise avérée, pour accompagner le Gouvernement du Gabon dans la transformation et la diversification de son économie.